25 décembre 2017

Associations entre les taux familiaux de troubles psychiatriques et de mutations génétiques De Novo dans l'autisme

Aperçu: G.M.
Le but de cette étude était d'examiner la confluence des facteurs de risque génétiques et familiaux chez les enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) avec des événements génétiques de novo distincts. L'équipe a émis l'hypothèse que des mutations perturbant les gènes seraient associées à des taux réduits de troubles psychiatriques familiaux par rapport aux mutations structurelles. Les participants comprenaient des familles d'enfants avec dTSA en quatre groupes: variations de nombre de copies de duplication (DUP, n = 62), variations de nombre de copies de suppression (DEL, n = 74), mutations de novo susceptibles de perturber le gène (LGDM, n = 267), et les enfants sans étiologie génétique connue (NON, n = 2111).  
Les taux familiaux de troubles psychiatriques ont été calculés à partir d'entrevues semi-structurées. Les résultats ont indiqué des taux globaux accrus de troubles psychiatriques dans les familles DUP par rapport aux familles DEL et LGDM, spécifiques aux antécédents psychiatriques paternels, et particulièrement évident pour les troubles dépressifs.  
Des taux plus élevés de troubles dépressifs dans les antécédents psychiatriques maternels ont été observés dans l'ensemble par rapport aux antécédents paternels et des taux plus élevés de troubles anxieux ont été observés dans les histoires paternelles pour les familles LGDM par rapport aux familles DUP.
Ces résultats renforce l'idée qu'une contribution additive de l'étiologie génétique et des facteurs familiaux sont associés au risque de TSA et mettent en évidence le besoin critique d'un travail continu ciblant ces relations.

Cliquer ICI pour accéder à l'intégralité de l'article en anglais

Autism Res Treat. 2017;2017:9371964. doi: 10.1155/2017/9371964. Epub 2017 Nov 8.

Associations between Familial Rates of Psychiatric Disorders and De Novo Genetic Mutations in Autism

Author information

1
University of Washington School of Medicine, Seattle, WA 91895, USA.
2
School of Psychology, Family, and Community, Seattle Pacific University, Seattle, WA 98119, USA.
3
Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, University of Washington, Seattle, WA 91895, USA.
4
Department of Genome Sciences, University of Washington, Seattle, WA 91895, USA.
5
Department of Pharmacology, Creighton University Medical School, Omaha, NE 68178, USA.
6
Howard Hughes Medical Institute, Seattle, WA 91895, USA.

Abstract

The purpose of this study was to examine the confluence of genetic and familial risk factors in children with Autism Spectrum Disorder (ASD) with distinct de novo genetic events. We hypothesized that gene-disrupting mutations would be associated with reduced rates of familial psychiatric disorders relative to structural mutations. Participants included families of children with ASD in four groups: de novo duplication copy number variations (DUP, n = 62), de novo deletion copy number variations (DEL, n = 74), de novo likely gene-disrupting mutations (LGDM, n = 267), and children without a known genetic etiology (NON, n = 2111). Familial rates of psychiatric disorders were calculated from semistructured interviews. Results indicated overall increased rates of psychiatric disorders in DUP families compared to DEL and LGDM families, specific to paternal psychiatric histories, and particularly evident for depressive disorders. Higher rates of depressive disorders in maternal psychiatric histories were observed overall compared to paternal histories and higher rates of anxiety disorders were observed in paternal histories for LGDM families compared to DUP families. These findings support the notion of an additive contribution of genetic etiology and familial factors are associated with ASD risk and highlight critical need for continued work targeting these relationships.
PMID:29250444
PMCID:PMC5698792
DOI:10.1155/2017/9371964

Modèles de synchronie neurale altérée dans le réseau de mode par défaut dans le "trouble du spectre de l'autisme" révélé par magnétoencéphalographie (MEG): Relation avec la symptomatologie clinique

Aperçu: G.M.
La communication entre les différentes zones du cerveau a été observée chez les enfants avec un diagnostic de TSA (dTSA) et d'enfants neurotypiques pendant qu'ils étaient éveillés, mais ne travaillant pas sur une tâche. La magnétoencéphalographie a été utilisée pour mesurer de minuscules champs magnétiques générés naturellement par l'activité cérébrale. Le cerveau des enfants avec dTSA a montré moins de communication entre les zones qui sont importantes pour le traitement de l'information sociale par rapport au cerveau des enfants neurotypiques. La quantité de communication entre ces zones était associée à des difficultés de communication sociales et sociales.

Autism Res. 2017 Dec 18. doi: 10.1002/aur.1908

Patterns of altered neural synchrony in the default mode network in autism spectrum disorder revealed with magnetoencephalography (MEG): Relationship to clinical symptomatology

Author information

1
Eastern Michigan University, Ypsilanti, Michigan.
2
Center for Human Growth and Development, University of Michigan, Ann Arbor, Michigan.
3
Department of Linguistics, Ann Arbor, Michigan.
4
Henry Ford Hospital, Detroit, Michigan.
5
Department of Psychology, Ann Arbor, Michigan.
6
University of Massachusetts, Amherst, Massachusetts.
7
Wayne State University, Detroit, Michigan.
8
Oakland University, Rochester, Michigan.

Abstract

Disrupted neural synchrony may be a primary electrophysiological abnormality in autism spectrum disorders (ASD), altering communication between discrete brain regions and contributing to abnormalities in patterns of connectivity within identified neural networks. Studies exploring brain dynamics to comprehensively characterize and link connectivity to large-scale cortical networks and clinical symptoms are lagging considerably. Patterns of neural coherence within the Default Mode Network (DMN) and Salience Network (SN) during resting state were investigated in 12 children with ASD (MAge  = 9.2) and 13 age and gender-matched neurotypicals (NT) (MAge  = 9.3) with magnetoencephalography. Coherence between 231 brain region pairs within four frequency bands (theta (4-7 Hz), alpha, (8-12 Hz), beta (13-30 Hz), and gamma (30-80 Hz)) was calculated. Relationships between neural coherence and social functioning were examined. ASD was characterized by lower synchronization across all frequencies, reaching clinical significance in the gamma band. Lower gamma synchrony between fronto-temporo-parietal regions was observed, partially consistent with diminished default mode network (DMN) connectivity. Lower gamma coherence in ASD was evident in cross-hemispheric connections between: angular with inferior/middle frontal; middle temporal with middle/inferior frontal; and within right-hemispheric connections between angular, middle temporal, and inferior/middle frontal cortices. Lower gamma coherence between left angular and left superior frontal, right inferior/middle frontal, and right precuneus and between right angular and inferior/middle frontal cortices was related to lower social/social-communication functioning. Results suggest a pattern of lower gamma band coherence in a subset of regions within the DMN in ASD (angular and middle temporal cortical areas) related to lower social/social-communicative functioning. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Communication between different areas of the brain was observed in children with ASD and neurotypical children while awake, but not working on a task. Magnetoencephalography was used to measure tiny magnetic fields naturally generated via brain activity. The brains of children with ASD showed less communication between areas that are important for social information processing compared to the brains of neurotypical children. The amount of communication between these areas was associated with social and social communication difficulties.
PMID:29251830
DOI:10.1002/aur.1908

Les caractéristiques individuelles des élèves avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" et le comportement de refus d'école

Aperçu: G.M.
Cette étude a comparé les caractéristiques sociales, exécutives, émotionnelles et comportementales des élèves ayant un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) qui ont montré ou non un comportement de refus d'école. Les participants étaient 62 élèves avec dTSA sans déficience intellectuelle âgés de 9-16 ans fréquentant des écoles inclusives. 
Les parents ont d'abord rempli des questionnaires évaluant le fonctionnement social et exécutif ainsi que les problèmes émotionnels et comportementaux. Ils ont ensuite documenté le comportement de refus de l'école de leur enfant pendant une période de 20 jours. Comparativement aux élèves sans comportement de refus d'école (n = 29), les élèves ayant un comportement de refus d'école (n = 33) étaient nettement moins motivés socialement; ont montré plus de déficits dans l'initiation de tâches ou d'activités, dans la génération d'idées, de réponses ou de stratégies de résolution de problèmes; et ont affiché plus de symptômes de retrait et de dépression. 
L'évaluation du fonctionnement social et exécutif, ainsi que des problèmes émotionnels, peut aider les professionnels à fournir des interventions adaptées aux élèves ayant un dTSA et un comportement de refus scolaire, ce qui sera utile pour reconnaître les caractéristiques associées au refus scolaire.

Autism. 2017 Dec 1:1362361317748619. doi: 10.1177/1362361317748619.

Individual characteristics of students with autism spectrum disorders and school refusal behavior

Author information

1
1 Oslo University Hospital, Norway.
2
2 Viken Hospital Trust, Norway.

Abstract

This study compared social, executive, emotional, and behavioral characteristics of students with autism spectrum disorder who did and did not display school refusal behavior. The participants were 62 students with autism spectrum disorder without intellectual disability aged 9-16 years attending inclusive schools. Parents first completed questionnaires assessing social and executive functioning as well as emotional and behavioral problems. They then documented their child's school refusal behavior for a period of 20 days. Compared to students without school refusal behavior (n = 29), students with school refusal behavior (n = 33) were significantly less socially motivated; displayed more deficits in initiating tasks or activities, in generating ideas, responses, or problem-solving strategies; and displayed more withdrawn and depressive symptoms. Assessing social and executive functioning, as well as emotional problems, may help professionals provide tailored interventions for students with autism spectrum disorder and school refusal behavior, which will further be valuable in recognizing characteristics associated with school refusal behavior.

PMID:29241346
DOI:10.1177/1362361317748619

Ce qui fonctionne pour les étudiants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Résumé de l'article et de la discussion
Cet article présente les résultats d'une revue systématique de la recherche émergente sur les programmes et les services conçus pour répondre aux besoins des élèves ayant un diagnostic de TSA (dTSA). Aux fins de cet examen, seuls les articles incluant des données sur les résultats du programme ont été inclus. Un total de huit études répondant à ce critère ont été identifiées. Ces études comprenaient trois études sur les effets des interventions cognitivo-comportementales, trois sur les résultats des méthodes visant à améliorer les compétences en communication sociale, une étude sur un programme de transition au collège et une évaluation de divers accommodements largement utilisés.  
Cette revue identifie les méthodes qui ont été jugées efficaces pour soutenir les étudiants avec un diagnostic de TSA dans les milieux d'enseignement supérieur ainsi que les besoins de recherches futures.
Discussion
Les collèges et les universités des États-Unis ainsi que de nombreux autres pays ont connu une augmentation significative dans le nombre d'élèves avec un diagnostic de TSA (Shattuck et al., 2012). Les caractéristiques et les besoins uniques des élèves avec diagnostic de TSA proposent aux établissements d'enseignement supérieur de gros défis. Comme l'a noté Barnhill (2016), initialement les institutions l'enseignement supérieur y ont répondu en offrant aux élèves avec dTSAl'hébergement et les soutiens similaires à ceux qu'ils fournissaient aux autres étudiants handicapés. Mais, comme les besoins uniques des élèves avec dTSA sont apparus, certains collèges ont commencé à offrir des programmes spécialisés.  
Le but de la revue actuelle était d'identifier les pratiques qui ont trouvées efficaces pour répondre aux besoins des étudiants avec dTSA dans le domaine académique et social. Les conclusions de notre revue indiquent que, s'il existe une base de recherche croissante sur des méthodes efficaces pour répondre au défi des étudiants avec dTSA, les résultats de la recherche ont été mitigés jusqu'à présent,et, dans certains cas, avec des données limitées. 
Par exemple, l'étude de Gunn et al. (2017) d'un modèle de formation aux compétences comportementales était fondée sur un seul étudiant et les résultats ont montré une amélioration pour un seul des deux comportements ciblés. De même, seulement deux étudiants étaient inclus dans l'étude de Mason et al. (2012) qui s'est centrée sur l'utilisation de la modélisation vidéo pour améliorer la communication. Dans cette étude, un étudiant a amélioré les trois compétences cibles tandis que l'autre étudiant en a amélioré seulement une. Des résultats mitigés ont également été trouvés par Pugliese et White (2014) pour la méthode de résolution de problèmes de groupe utilisée dans leur étude et par White et al. (2016) dans leur comparaison de deux différents programmes de formation psychosociale. Des conclusions sur le programme de coaching en communication (Weiss et Rohland 2015) et le programme de transition (Shmulsky et al. 2015) sont difficiles à réaliser en raison du nombre limité de données collectées dans les deux cas. 
Ce n'est peut-être pas si surprenant que la recherche sur les étudiants avec dTSA rapporte des résultats mitigés. La diversité du la population rend difficile la recherche d'une approche qui marche pour tous. Par conséquent, il est nécessaire d'identifier quels étudiants pourraient bénéficier des méthodes utilisées dans ces études et cibler ces interventions pour les étudiants pour qui elles pourraient avoir le plus de succès. Cela exigera non seulement plus de recherche, mais plusieurs recherches sur les mêmes méthodes d'intervention qui incluent un plus grand échantillon d'étudiants ainsi que des mesures plus précises des résultats des élèves. 
Malgré les limitations décrites précédemment, il existe des pratiques très prometteuses. Koegel et al. (2016) ont montré une amélioration significative de l'utilisation des énoncés empathiques et des questions de trois adultes avec dTSA qui étaient étudiants dans les programmes d'enseignement post-secondaire après une formation à la communication sociale incluant une vidéo et des commentaires sur leurs interactions et un cadre visuel qui fournit un modèle pour les participants.
Des évaluations supplémentaires ont révélé que les élèves ont amélioré leur empathie globale et qu'ils se sentaient plus confiants dans leurs propres compétences de communication. Dans leur revue d'un large éventail d'interventions communément utilisées pour aider les élèves avec dTSA dans l'enseignement supérieur, Jansen et al. (2017) ont identifié plusieurs pratiques que les élèves ont trouvées efficaces. Bien que les chercheurs n'aient pas vérifié les perceptions des étudiants avec d'autres données qui indiqueraient si des méthodes telles qu'augmenter le temps de passation des examens et passer des examens dans de plus petits groupes ont effectivement amélioré les résultats des élèves, ces méthodes peuvent être considérées comme des pratiques prometteuses.  

Bien que l'étude de White et al. (2016) n'a pas réussi à trouver un modèle de réussite clair, pour les deux méthodes de formation psychosociales étudiées, les réponses des élèves suggèrent qu'une combinaison de l'utilisation de la technologie avec un programme de soutien psychosocial individualisé peut être optimal pour améliorer le fonctionnement global des étudiants avec dTSA. 
De même, le programme décrit par Weiss et Rohland (2015) semble avoir le potentiel d'améliorer à la fois la communication sociale et les compétences de fonctionnement exécutif et conduire à une meilleure rétention des étudiants si reproduit dans d'autres milieux universitaires.
 
J Autism Dev Disord. 2017 Dec 16. doi: 10.1007/s10803-017-3434-4.

What Works for College Students with Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Department of Interdisciplinary and Inclusive Education, Rowan University, 201 Mullica Hill Rd., Glassboro, NJ, 08028, USA. kuder@rowan.edu.
2
Department of Interdisciplinary and Inclusive Education, Rowan University, 201 Mullica Hill Rd., Glassboro, NJ, 08028, USA.

Abstract

This article reports the results of a systematic review of the emerging research on programs and services designed to meet the needs of students with ASD. For the purposes of this review, only articles that included data on program outcomes were included. A total of eight studies that met this criterion were identified. These studies included three that examined the effects of cognitive-behavioral interventions, three that reported the results of methods to enhance social communication skills, one study of a transition to college program, and one evaluation of a variety of widely used accommodations. This review identifies methods that have been found to be effective supporting students with ASD in higher education settings as well as needs for future research.
PMID:29249012
DOI:10.1007/s10803-017-3434-4

Les caractéristiques de l'enfant et de la famille modèrent l'accord entre le soignant et le rapport du clinicien sur les symptômes de l'autisme

Aperçu: G.M.
Les taux de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA) et l'âge du premier diagnostic varient considérablement à travers les États-Unis et sont modérés par le sexe des enfants, l'origine ethnique et la disponibilité des services. L'équipe suggère en outre que le degré d'accord entre les soignants et les cliniciens sur les symptômes de TSA pourrait jouer un rôle dans l'évaluation des TSA.
Étant donné que l'évaluation standard des TSA intègre les antécédents de développement rapportés par les soignants et les observations des cliniciens, une entente différentielle entre les rapporteurs de tous les groupes démographiques peut contribuer à une foule de résultats préjudiciables. Ici,les chercheurs tentent de savoir si l'accord soignant-clinicien sur les symptômes de TSA varie selon les caractéristiques de l'enfant et de la famille. Des données complètes sur 2 759 familles de la collection Simons Simplex ont été analysées. 
Une correspondance médiocre a été observée lorsque les enfants avaient des scores de QI plus élevés, un comportement adaptatif plus fort et plus de difficultés comportementales.  
Un désaccord plus important était également associé au statut afro-américain (pour les jeunes enfants), au revenu du ménage plus bas et aux difficultés sociales paternelles (pour les enfants plus âgés).  
Le sexe biologique des enfants n'a pas modéré l'entente entre les soignants et les cliniciens.  


Autism Res. 2017 Dec 18. doi: 10.1002/aur.1907.

Child and family characteristics moderate agreement between caregiver and clinician report of autism symptoms

Author information

1
Seattle Children's Research Institute, Center on Child Health, Behavior, and Development, Seattle, Washington.
2
The Ohio State University, Columbus, Ohio.
3
University of Washington, Psychiatry and Behavioral Science, Seattle, Washington.

Abstract

Rates of autism spectrum disorder (ASD) and age at first diagnosis vary considerably across the United States and are moderated by children's sex, race, ethnicity, and availability of services. We additionally suggest that degree of caregiver-clinician agreement on ASD symptoms may play a role in ASD assessment. Since gold standard ASD assessment integrates caregiver-reported developmental history with clinician observations, differential agreement between reporters across demographic groups may contribute to a host of detrimental outcomes. Here, we investigate whether caregiver-clinician agreement on ASD symptoms varies according to child and family characteristics. Comprehensive data from 2,759 families in the Simons Simplex Collection were analyzed. Linear models were created with caregiver reports predicting clinician reports, and moderating effects of child characteristics and family factors were examined. Poorer reporter correspondence was observed when children had higher IQ scores, stronger adaptive behavior, and more behavioral difficulties. Greater disagreement was also associated with African American racial status (for younger children), lower household income, and paternal social difficulties (for older children). Children's biological sex did not moderate caregiver-clinician agreement. Marked disagreement between caregivers and clinicians could lead to suboptimal or insufficient intervention services and negative experiences for families throughout development. Such families may also be less likely to qualify for research studies, and therefore be underrepresented in the ASD literature. Modified assessment procedures may be required to improve assessment accuracy and family experiences. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Evaluation of autism spectrum disorder (ASD) incorporates both caregiver and clinician perspectives of symptoms, and disagreement between these perspectives could lead to poorer outcomes for families. Using data from 2,759 families, we show that caregiver-clinician agreement on ASD symptoms is poorer for children with higher cognitive and adaptive skills, more behavioral difficulties, lower household income, and African American racial status. These children may be at higher risk for misdiagnosis, poorer family experiences during evaluations, and poorer representation in ASD research.
PMID:29251835
DOI:10.1002/aur.1907

Développement longitudinal de la microstructure de la capsule thalamique et interne dans les "troubles du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Le thalamus est une région clé du relais sensorimoteur qui est impliquée dans les "troubles du spectre de l'autisme "(TSA). Cependant, on ne sait pas comment les structures de thalamus et de la matière blanche qui contiennent des connexions de fibres thalamo-corticales (par exemple, la capsule interne) se développent depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte et si cette microstructure est liée aux difficultés motrices de base des TSA.  
L'équipe a utilisé l'imagerie pondérée en diffusion dans un plan séquentiel de cohorte pour évaluer le développement longitudinal du thalamus, et les branches postérieures et antérieures de la capsule interne (PLIC et ALIC, respectivement) chez 89 hommes avec un diagnostic de TSA et 56 hommes ayant un développement typique (3 -41 ans, tous verbaux).  
Les résultats ont montré que le groupe avec TSA présentait différentes trajectoires de développement de la microstructure dans toutes les régions, démontrant des différences de groupes à l'enfance qui semblaient approcher et, dans certains cas, surpasser le groupe au développement typique à l'adolescence et à l'âge adulte. 
Le PLIC (mais pas l'ALIC ni le thalamus) a influencé la relation entre l'âge et la vitesse de tapotement dans les deux groupes. Pourtant, l'écart dans la vitesse des écoutes semble se creuser en même temps que l'écart entre les groupes dans le PLIC semble se réduire.  
Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que les différences de microstructure du thalamus et du PLIC chez les groupes d'enfants deviennent moins robustes à l'adolescence et à l'âge adulte. En outre, les différences de vitesse motrice qui s'accroissent à l'adolescence et à l'âge adulte suggèrent que des facteurs au-delà de la microstructure du thalamus et de la capsule interne peuvent contribuer à des profils moteurs atypiques chez les TSA. 

Autism Res. 2017 Dec 18. doi: 10.1002/aur.1909.

Longitudinal development of thalamic and internal capsule microstructure in autism spectrum disorder

Author information

1
Waisman Center, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin.
2
Occupational Therapy Program in Kinesiology, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin.
3
Pediatrics, University of Utah, Salt Lake City, Utah.
4
Psychology/Neuroscience Center, Brigham Young University, Provo, Utah.
5
Harvard Psychiatry & McLean Hospital, Belmont, Massachusetts.
6
Radiology, University of Utah, Salt Lake City, Utah.
7
Psychiatry, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin.

Abstract

The thalamus is a key sensorimotor relay area that is implicated in autism spectrum disorder (ASD). However, it is unknown how the thalamus and white-matter structures that contain thalamo-cortical fiber connections (e.g., the internal capsule) develop from childhood into adulthood and whether this microstructure relates to basic motor challenges in ASD. We used diffusion weighted imaging in a cohort-sequential design to assess longitudinal development of the thalamus, and posterior- and anterior-limbs of the internal capsule (PLIC and ALIC, respectively) in 89 males with ASD and 56 males with typical development (3-41 years; all verbal). Our results showed that the group with ASD exhibited different developmental trajectories of microstructure in all regions, demonstrating childhood group differences that appeared to approach and, in some cases, surpass the typically developing group in adolescence and adulthood. The PLIC (but not ALIC nor thalamus) mediated the relation between age and finger-tapping speed in both groups. Yet, the gap in finger-tapping speed appeared to widen at the same time that the between-group gap in the PLIC appeared to narrow. Overall, these results suggest that childhood group differences in microstructure of the thalamus and PLIC become less robust in adolescence and adulthood. Further, finger-tapping speed appears to be mediated by the PLIC in both groups, but group differences in motor speed that widen during adolescence and adulthood suggest that factors beyond the microstructure of the thalamus and internal capsule may contribute to atypical motor profiles in ASD. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Microstructure of the thalamus, a key sensory and motor brain area, appears to develop differently in individuals with autism spectrum disorder (ASD). Microstructure is important because it informs us of the density and organization of different brain tissues. During childhood, thalamic microstructure was distinct in the ASD group compared to the typically developing group. However, these group differences appeared to narrow with age, suggesting that the thalamus continues to dynamically change in ASD into adulthood.
PMID:29251836
DOI:10.1002/aur.1909

Un compte rendu computationnel de l'optimisation des prédictions sociales révèle que les adolescents sont des apprenants conservateurs dans des contextes sociaux

Aperçu: G.M.
À mesure que les adolescents se dirigent vers le monde complexe des adultes, l'optimisation des prédictions sur les préférences des autres devient vitale pour des interactions sociales réussies.
Les preuves croissantes suggèrent que ces processus d'apprentissage social sont affectés par le développement cérébral en cours pendant l'adolescence. Une compréhension mécaniste de la façon dont les adolescents optimisent les prédictions sociales et comment ces stratégies d'apprentissage sont mises en œuvre dans le cerveau fait défaut. Pour combler ce vide, les chercheurs ont combiné la modélisation computationnelle à la neuroimagerie fonctionnelle.  
Dans une nouvelle tâche d'apprentissage social, les adolescents et les adultes, hommes et femmes, prédisaient les préférences de leurs pairs et pouvaient mettre à jour leurs prédictions en se fondant sur un retour d'essai sur les préférences réelles des pairs. Les participants ont également évalué leurs propres préférences pour les tâches et les éléments supplémentaires similaires.
Les estimations des paramètres du modèle le mieux adapté différaient selon les groupes d'âge - les adolescents présentant une mise à jour plus conservatrice. Cette différence de développement s'est accompagnée d'un changement des prédictions de codage et de leurs erreurs dans les cortex préfrontal médian et fusiforme.
Comparée aux adultes, l'activité cérébrale des adolescents est modulée moins par les prédictions elles-mêmes et davantage par les erreurs de prédiction en soi, et cette relation évolue avec les traits sociaux des adolescents.
Ces résultats aident à préciser l'apprentissage social à travers l'adolescence et à générer des hypothèses sur les dysfonctionnements sociaux dans les populations psychiatriques.  

J Neurosci. 2017 Dec 18. pii: 1044-17. doi: 10.1523/JNEUROSCI.1044-17.2017.

A computational account of optimizing social predictions reveals that adolescents are conservative learners in social contexts

Author information

1
Yale Child Study Center, Yale University, New Haven, CT, 06520, USA grosenblau@gwu.edu.
2
Autism and Neurodevelopmental Disorders Institute, The George Washington University and Children's National Health System; 2115 G St NW, Washington, DC 20052 USA.
3
Institute for Systems Neuroscience, University Medical Center Hamburg-Eppendorf, Hamburg 20246, Germany.

Abstract

As adolescents transition to the complex world of adults, optimizing predictions about others' preferences becomes vital for successful social interactions. Mounting evidence suggests that these social learning processes are affected by ongoing brain development across adolescence. A mechanistic understanding of how adolescents optimize social predictions and how these learning strategies are implemented in the brain is lacking. To fill this gap, we combined computational modeling with functional neuroimaging. In a novel social learning task, male and female human adolescents and adults predicted the preferences of peers and could update their predictions based on trial-by-trial feedback about the peers' actual preferences. Participants also rated their own preferences for the task items and similar additional items. To describe how participants optimize their inferences over time, we pitted simple reinforcement learning (RL) models against more specific "combination" models, which describe inferences based on a combination of RL from past feedback and participants' own preferences. Formal model comparison revealed that of the tested models, combination models best described how adults and adolescents update predictions of others. Parameter estimates of the best-fitting model differed between age groups-with adolescents showing more conservative updating. This developmental difference was accompanied by a shift in encoding predictions and the errors thereof within the medial prefrontal and fusiform cortices. In the adolescent group, encoding of own preferences and prediction errors scaled with parent-reported social traits, which provides additional external validity for our learning task and the winning computational model. Our findings thus help specifying adolescent-specific social learning processes.SignificanceAdolescence is a unique developmental period of heightened awareness about other people. Here we probe the suitability of various computational models to describe how adolescents update their predictions of others' preferences. Within the tested model space, predictions of adults and adolescents are best described by the same learning model-but adolescents show more conservative updating. Compared to adults, brain activity of adolescents is modulated less by predictions themselves and more by prediction errors per se, and this relationship scales with adolescents' social traits. Our findings help specify social learning across adolescence and generate hypotheses about social dysfunctions in psychiatric populations.
PMID:29255008
DOI:10.1523/JNEUROSCI.1044-17.2017