23 avril 2015

Trajectoires des symptômes dépressifs et anxieux de l'âge scolaire à l'âge adulte dans les échantillons avec troubles du spectre autistique et un retard de développement.

Traduction: G.M.

J Am Acad Child Adolesc Psychiatry. 2015 May;54(5):369-376.e3. doi: 10.1016/j.jaac.2015.02.005. Epub 2015 Feb 17.

Depressive and Anxiety Symptom Trajectories From School Age Through Young Adulthood in Samples WithAutism Spectrum Disorder and Developmental Delay

Author information

  • 1Vanderbilt University School of Medicine, Nashville. Electronic address: katherine.gotham@vanderbilt.edu
  • 2Vanderbilt University Kennedy Center, Nashville.
  • 3Center for Autism and the Developing Brain, Weill-Cornell Medical College, New York.
Abstract

OBJECTIVE:

The objectives of this study were to model growth in anxiety and depressive symptoms from late school age through young adulthood in individuals with autism spectrum disorder (ASD) and controls with developmental delay (DD), and to assess relationships among internalizing growth patterns, participant characteristics, baseline predictors, and distal outcomes.
Les objectifs de cette étude étaient de modéliser le développement de l'anxiété et des symptômes dépressifs de l'âge scolaire à l'âge adulte chez les personnes avec des troubles du spectre autistique (TSA) et chez des personnes contrôle avec un retard de développement (DD), et d'évaluer les relations entre intériorisation des modèles de croissance, caractéristiques des participants, facteurs prédictifs de référence, et résultats distaux.

METHOD:

Data were collected between ages 6 and 24 years in 165 participants (n = 109 with ASD; n = 56 with nonspectrum DD), most of whom received diagnostic evaluations in both childhood and early adulthood. Questionnaires were collected approximately every 3 to 6 months between ages 9 and 24 years. Parent-rated Child Behavior Checklist (CBCL), Adult Behavior Checklist (ABCL), and Developmental Behaviour Checklist anxiety- and depression-related subscale distributions were modeled with mixed-effects Poisson models, covarying diagnosis, age, verbal IQ (VIQ), gender, and significant 2- and 3-way interactions.

RESULTS:

Anxiety was positively associated with VIQ, and controlling for VIQ, both anxiety and depressive symptoms were greater in ASD than nonspectrum participants. Female gender predicted greater increases over time in anxiety and depressive symptoms for both diagnostic groups. Lower maternal education was associated with increasing internalizing symptoms in a subset of less verbal individuals with ASD. In exploratory post hoc analyses, internalizing symptoms were associated with poorer emotional regulation in school age, and with lower life satisfaction and greater social difficulties in early adulthood.
L'anxiété était positivement associée à VIQ (QI verbal) , et en contrôlant le VIQ, l'anxiété et les symptômes dépressifs étaient tous les deux plus importants chez les participants avec TSA que chez les participants sans TSA.
Le genre féminin prédit des augmentations plus importantes au fil du temps dans l'anxiété et les symptômes dépressifs dans les deux groupes de diagnostic. Une éducation maternelle plus faible a été associée à une augmentation des symptômes d'intériorisation dans un sous-ensemble de personnes moins verbales avec TSA. Dans les analyses post hoc préliminaires, les symptômes d'intériorisation ont été associés à une moins bonne régulation émotionnelle à l'âge scolaire, et avec une satisfaction de sa vie plus faible et des plus grandes difficultés sociales à l'âge adulte.

CONCLUSION:

Findings support previous claims that individuals with ASD are at particular risk for affect- and anxiety-specific problems. Although symptom levels in females increase at a faster rate throughout adolescence, males with ASD appear to have elevated levels of depressive symptoms in school age that are maintained into young adulthood.
Les recherches soutiennent les propositons précédentes, selon lesquelles les personnes avec TSA sont particulièrement à risque de problèmes spécifiques affectifs et d'anxiété. Bien que les niveaux de symptômes chez les femmes augmentent à un rythme plus rapides pendant l'adolescence, les garçons avec TSA semblent avoir des niveaux élevés de symptômes dépressifs à l'âge scolaire qui sont maintenus à l'âge adulte.

Copyright © 2015 American Academy of Child and Adolescent Psychiatry. Published by Elsevier Inc. All rights reserved

PMID: 25901773



Coordination atypique d'oscillations corticales en réponse à la parole dans l'autisme

Traduction: G.M.


Front Hum Neurosci. 2015 Mar 27;9:171. doi: 10.3389/fnhum.2015.00171. eCollection 2015.

Atypical coordination of cortical oscillations in response to speech in autism

Author information

  • 1Department of Neurosciences, University of Geneva Geneva, Switzerland.
  • 2Centre de Recherche de l'Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière, INSERM UMRS 975 - CNRS UMR 7225, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière Paris, France.
  • 3Unité Inserm 1000, Service de Radiologie Pédiatrique, Hôpital Necker - Enfants-Malades, AP-HP, Université Paris V René-Descartes Paris, France.
  • 4Inserm U960, Département des Etudes Cognitives, Ecole Normale Supérieure Paris, France.
  • 5Unité Multidisciplinaire pour la Santé des Adolescents, Centre Cantonal de l'Autisme, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois Lausanne, Switzerland.

Abstract

Subjects with autism often show language difficulties, but it is unclear how they relate to neurophysiological anomalies of cortical speech processing. We used combined EEG and fMRI in 13 subjects with autism and 13 control participants and show that in autism, gamma and theta cortical activity do not engage synergistically in response to speech. Theta activity in left auditory cortex fails to track speech modulations, and to down-regulate gamma oscillations in the group with autism. This deficit predicts the severity of both verbal impairment and autism symptoms in the affected sample. Finally, we found that oscillation-based connectivity between auditory and other language cortices is altered in autism. These results suggest that the verbal disorder in autism could be associated with an altered balance of slow and fast auditory oscillations, and that this anomaly could compromise the mapping between sensory input and higher-level cognitive representations.

Résumé

Les personnes avec autisme présentent souvent des difficultés de langage, mais on ne sait pas comment elles sont liées à des anomalies neurophysiologiques du traitement cortical de la parole. Nous avons utilisé une combinaison d'EEG et d'IRMf chez 13 sujets avec autisme et 13 participants contrôle et montré que dans l'autisme, l'activité corticale gamma et theta ne s'engage pas de façon synergique en réponse à la parole. L'activité Theta dans le cortex auditif gauche ne parvient pas à suivre les modulations de la parole, et à réguler à la baisse les oscillations gamma dans le groupe avec autisme. Ce déficit prédit la gravité à la fois des déficits verbaux et des symptômes de l'autisme dans l'échantillon concerné. 
Enfin, nous avons constaté que la connectivité basée sur l'oscillation entre l'audition et d'autres cortex liés au langage sont modifiés dans l'autisme. 
Ces résultats suggèrent que le trouble verbal dans l'autisme pourrait être associé à une modification de l'équilibre des oscillations auditives lentes et rapides, et que cette anomalie pourrait compromettre le mappage entre les entrées sensorielles et les représentations cognitives de niveau supérieur.

PMID: 25870556 

Les tests standards sous-estiment les enfants autistes non verbaux

Traduction: G.M.

Standard tests underestimate nonverbal children with autisme

Rachel Kremen


14 April 2015

Nonverbal doesn’t mean incapable. A pilot study of children with autism who have low or no verbal skills suggests that the right intelligence tests can reveal their hidden potential.
The findings, published 6 March in Molecular Autism, add to mounting evidence that standard intelligence tests underestimate the abilities of some children with autism. Alternative tests that tap their strengths, which may include pattern recognition and visual acuity, are likely to paint a more accurate picture of their cognitive abilities.
Non verbal ne signifie pas incapable. Une étude pilote des enfants autistes qui ont peu ou pas de compétences verbales suggère que les bons tests d'intelligence peuvent révéler leur potentiel caché. Les résultats, publiés le 6 mars dans Autisme Moléculaire, ajoutent plus de preuves que les tests d'intelligence standards sous-estiment les capacités de certains enfants avec autisme. Des tests alternatifs qui font appel à leurs forces, qui peuvent inclure la reconnaissance des formes et l'acuité visuelle, sont susceptibles de peindre une image plus précise de leurs capacités cognitives.
“This study shows even children with autism who we think appear as low-functioning might have intellectual potential that we are either not aware of, or underestimate,” says lead researcher Isabelle Soulières, assistant professor of psychology at the University of Quebec in Montreal.
Soulières and her team studied 30 children with autism who had little or no verbal ability. None of the children could complete the Wechsler Intelligence Scale for Children — a widely used intelligence test that relies heavily on verbal communication. But when the scientists used a picture-based test called the Raven’s Colored Progressive Matrices, 65 percent of the children scored in the normal range. Ten percent ranked in the 90th percentile.
"Cette étude montre même les enfants autistes que nous pensons percevoir comme étant à faible fonctionnement cognitif pourraient avoir un potentiel intellectuel que soit nous ne connaissons pas, soit nous sous-estimons», affirme le chercheur principal Isabelle Soulières, professeur adjoint de psychologie à l'Université du Québec à Montréal.

Soulières et son équipe ont étudié 30 enfants avec autisme qui avait peu ou pas de capacité verbale. Aucun des enfants ne pourrait compléter le Wechsler Intelligence Scale for Children - un test d'intelligence largement utilisé qui s'appuie fortement sur la communication verbale. Mais quand les scientifiques ont utilisé un test à base d'images appelé Progressive Matrices de la Raven, 65 pour cent des enfants a performé dans le registre normal. Dix pour cent s'est classé dans le 90e percentile.

In this test, participants complete a set of puzzle-like matrices by inserting the correct piece into the blank spot. No verbal instructions are given; the tester simply points to the blank space.
The researchers also administered the Children’s Embedded Figure Test, which involves finding hidden pictures, and visual search tests, in which the child locates a particular symbol amongst many similar symbols. Results for all three tests correlated. The consistency of these scores suggests that picture-based tests can reliably reveal intellectual ability in these children — one rooted in spatial rather than verbal skills.
Dans ce test, les participants remplissent un ensemble de matrices qui ressemblent à des puzzles, en insérant la pièce correcte dans la tache blanche. Aucune instruction verbale n'est donnée; le testeur pointe simplement vers l'espace.
Les chercheurs ont également administré le test des figures encastrées pour les enfants, qui implique de trouver des images cachées, et des tests de recherche visuelle, dans lesquels l'enfant localise un symbole particulier parmi les nombreux symboles similaires. Les résultats pour les trois tests sont corrélés. La cohérence de ces scores suggère que les tests basés sur des images peuvent révéler de façon fiable la capacité intellectuelle chez ces enfants - qui est   enracinée dans des compétences spatiales plutôt que dans des compétences verbales.
“I think that developing alternative assessments for children with autism could uncover hidden potential and result in adaptations to how they are taught at school,” says Soulières.
I can easily believe that traditional tests underestimate some children with severe autism. One low-verbal girl I’ve met, 12-year-old Hanna Suzuki, was underestimated due to her limited verbal and motor skills. For years, teachers assumed that she had a significant intellectual delay. When she was 10, she was assigned first-grade math problems even though, it later surfaced, the math was far too easy for her. Using her body effectively and verbalizing the answers had been the obstacle.
"Je pense que le développement des évaluations alternatives pour les enfants avec de l'autisme pourrait permettre de découvrir le potentiel caché et se traduire par des adaptations sur la façon dont elles sont enseignées à l'école», explique Soulières.Je peux facilement croire que les tests traditionnels sous-estiment certains enfants avec un autisme sévère. Une fille avec de faibles compétences verbales que j'ai rencontré, Hanna Suzuki âgée de 12 ans, a été sous-estimée en raison de ses aptitudes verbales et motrices limitées. Pendant des années, les enseignants ont supposé qu'elle avait un retard intellectuel important. Quand elle avait 10 ans, elle a effectué des problèmes de mathématiques de première année, même si cela a émergé plus tard, le calcul était beaucoup trop facile pour elle. Utiliser son corps de façon efficace et verbaliser les réponses avait été l'obstacle.
Finally, last year Hanna tried a therapy called the Rapid Prompting Method. This approach, which teaches people to communicate by typing, often reveals that students have already taught themselves to read and spell. In a low-distraction environment, children gradually learn to focus, and to coordinate their bodies enough to point. They then learn to insert a stick through letters in a stencil and, sometimes, even to type.
Slowly and laboriously, Hanna can now peck out sentences on an iPad or keyboard. Though she struggles to hit the right keys and stay on task, her writing reflects thoughtful, age-appropriate language. When I asked about her past school experiences, she typed: “The work was not at my level,” referring to the lack of challenge. “I felt incapable.”
Hanna is now studying algebra and enjoys grade-level science lessons. She even interviews people in the community about their jobs, as a part of her therapy. “[My life] has changed tremendously,” she wrote. “I am so hopeful.”
Enfin, l'année dernière Hanna a tenté une thérapie appelée la méthode Incitation rapide.Cette approche, qui enseigne aux gens à communiquer en tapant, révèle souvent que les étudiants ont réellement appris par eux-mêmes à lire et à écrire. Dans un environnement à faible distraction, les enfants apprennent progressivement à se concentrer et à coordonner suffisamment leurs corps pour pointer. Ils apprennent ensuite à insérer un bâton à travers des lettres dans un pochoir et, parfois, même à taper.Lentement et laborieusement, Hanna peut maintenant picorer des phrases sur un iPad ou un clavier. Même si elle a du mal à appuyer sur les bonnes touches et rester sur la tâche, son écriture reflète une langue réfléchie, adaptée à son âge. Quand je l'ai questionnée au sujet de ses expériences scolaires passées, elle a tapé: «Le travail n'était pas à mon niveau», se référant à l'absence de défi. «Je me sentais incapable."Hanna étudie maintenant l'algèbre et bénéficie de cours de sciences de qualité.Elle a même des entrevues personnes dans la communauté au sujet de leurs emplois, comme une partie de sa thérapie. «[Ma vie] a énormément changée," at-elle écrit. «J'ai tellement d'espoir."
Editor’s note: This article reflects the writer’s opinion. SFARI.org does not endorse the Rapid Prompting Method or any of the opinions described here.
Cet article reflète l'opinion de l'auteur. SFARI.org ne soutient pas la méthode Incitation rapide ou toutes les opinions décrites ici.



22 avril 2015

Les préoccupations des parents, les réponses des fournisseurs et l'actualité du diagnostic de trouble du spectre autistique

Traduction: G.M.

J Pediatr. 2015 Apr 14. pii: S0022-3476(15)00254-1. doi: 10.1016/j.jpeds.2015.03.007. 

Parental Concerns, Provider Response, and Timeliness of Autism Spectrum Disorder Diagnosis

Author information

  • 1Division of General Pediatrics, Doernbecher Children's Hospital Oregon Health & Science University, Portland, OR. Electronic address: zuckerma@ohsu.edu.
  • 2Division of General Pediatrics, Doernbecher Children's Hospital Oregon Health & Science University, Portland, OR; School of Public Health, Oregon State University, Corvallis, OR.
  • 3Division of General Pediatrics, Doernbecher Children's Hospital Oregon Health & Science University, Portland, OR.

Abstract

OBJECTIVES:

To assess differences between child age at first parental concern and age at first parental discussion of concerns with a health care provider among children with autism spectrum disorder (ASD) vs those with intellectual disability/developmental delay (ID/DD), and to assess whether provider response to parental concerns is associated with delays in ASD diagnosis.
Evaluer les différences entre l'âge de l'enfant à la première préoccupation des parents et l'âge de la premier débat parental sur ces préoccupations avec un fournisseur de soins de santé chez les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) vs ceux ayant une déficience intellectuelle / retard de développement (ID / DD), et évaluer si la réponse du fournisseur aux inquiétudes des parents est associée à des retards dans le diagnostic de TSA.

STUDY DESIGN:

Using nationally representative data from the 2011 Survey of Pathways to Diagnosis and Treatment, we compared child age at parent's first developmental concern with age at first discussion of concerns with a provider, and categorized provider response as proactive or reassuring/passive, among 1420 children with ASD and 2098 children with ID/DD. In the children with ASD, we tested the association between provider response type and years of diagnostic delay.

RESULTS:

Compared with children with ID/DD, children with ASD were younger when parents first had concerns and first discussed those concerns with a provider. Compared with parents of children with ID/DD, parents of children with ASD were less likely to receive proactive responses to their concerns and more likely to receive reassuring/passive responses. Among children with ASD, those with more proactive provider responses to concerns had shorter delays in ASD diagnosis compared with those with passive/reassuring provider responses.
Comparativement aux enfants avec ID / DD, les enfants avec TSA étaient plus jeunes quand les parents ont les premières préoccupations et les premières discussions au sujet de ces préoccupations avec un fournisseur de soin. Comparés avec les parents d'enfants ayant des ID / DD, les parents d'enfants avec TSA étaient moins susceptibles de recevoir des réponses proactives à leurs préoccupations et plus susceptibles de recevoir des réponses rassurantes / passives. Parmi les enfants avec TSA, ceux avec le plus de réponses proactives du fournisseur aux préoccupations avaient des délais plus courts dans le diagnostic de TSA par rapport à ceux qui avaient des fournisseurs avec des réponses passives / rassurantes.

CONCLUSION:

Although parents of children with ASD have early concerns, delays in diagnosis are common, particularly when providers' responses are reassuring or passive, highlighting the need for targeted improvements in primary care.
Bien que les parents d'enfants avec TSA aient eu des préoccupations précocément, les retards dans le diagnostic sont fréquents, en particulier lorsque les réponses des fournisseurs sont rassurantes ou passives, soulignant la nécessité d'améliorations ciblées dans les soins primaires.
Copyright © 2015 Elsevier Inc. All rights reserved.

PMID: 
25888348

16 avril 2015

Les adultes ayant un trouble du spectre de l'autisme comme techniciens du comportement pour les jeunes enfants avec autisme: résultats d'un programme de formation des compétences comportementales

Traduction: G.M.

 2015 Apr 14. doi: 10.1002/jaba.196.

Adults with autism spectrum disorder as behavior technicians for young children with autism: Outcomes of a behavior skills training program

  • 1University Of Houston, Clear Lake.
Abstract
Adults with autism spectrum disorder (ASD), who were interested in working as behavior technicians for young children with autism, participated in 2 experiments. Participants included 5 adults with Asperger syndrome or pervasive developmental disorder not otherwise specified, 19 to 23 years old, and 11 children with autism, 3 to 7 years old. In Experiment 1, training of the adults focused on the implementation of mand training via incidental teaching. Experiment 2 focused on teaching participants to use discrete-trial training (DTT) with children who exhibited problem behavior. Both experiments showed that behavioral skills training was effective for teaching the adult participants the behavioral procedures needed to teach children with autism. In addition, the children acquired skills as a result of training. Results of Experiment 2 further demonstrated that the DTT skills generalized across untrained targets and children. Social validity ratings suggested that some participants' teaching was indistinguishable from that of individuals without ASD.
Des adultes ayant un trouble du spectre autistique (TSA), qui étaient intéressés pour travailler comme techniciens de comportement pour les jeunes enfants avec autisme, ont participé à deux expériences. Parmi les participants figuraient cinq adultes avec un syndrome d'Asperger ou un trouble envahissant du développement non spécifié, âgé de 19 à 23 ans, et 11 enfants avec autisme, de 3 à 7 ans. 
Dans l'expérience 1, la formation des adultes axée sur la mise en œuvre de la formation de commande via l'apprentissage incident (fortuit). L'expérience 2 était axée sur la formation des participants à l'utilisation de la formation aux essais distincts (TNT) avec des enfants qui présentaient des problèmes de comportement. 
Les deux expériences ont montré que la formation des compétences comportementales était efficace pour enseigner aux participants adultes, les procédures de comportement nécessaires pour enseigner aux enfants avec autisme. En outre, les enfants ont acquis des compétences comme résultat de la formation. 
Les résultats de l'expérience 2 ont démontré en outre que les compétences des essais distincts étaient généralisés à l'ensemble des objectifs et des enfants non formés. 
Les notes de validité sociale ont suggéré que l'enseignement de certains participants ne se distinguait pas de celui des personnes sans TSA.
Society for the Experimental Analysis of Behavior

PMID: 
25869079

Les mouvements oculaires spontanés et les traits empathiques prédisent l'apprentissage de la peur chez autrui

Traduction: G.M.

 2015 Apr 11. pii: S0167-8760(15)00149-X. doi: 10.1016/j.ijpsycho.2015.04.001. [Epub ahead of print]

Spontaneous eye movements and trait empathy predict vicarious learning of fear

  • 1Uppsala University, Department of Psychology, Uppsala Child and Baby Lab; Karolinska Institutet, Department of Clinical Neuroscience, Division of Psychology.
  • 2Karolinska Institutet, Department of Clinical Neuroscience, Division of Psychology.
  • 3Karolinska Institutet, Department of Clinical Neuroscience.
  • 4Lund University, Forensic Psychiatry, Department of Clinical Sciences, Malmö
  • 5Karolinska Institutet, Department of Clinical Neuroscience, Division of Psychology. Electronic address: andreas.olsson@ki.se

Abstract

Learning to predict dangerous outcomes is important to survival. In humans, this kind of learning is often transmitted through the observation of others' emotional responses. We analyzed eye movements during an observational/vicarious fear learning procedure, in which healthy participants (N=33) watched another individual ('learning model') receiving aversive treatment (shocks) paired with a predictive conditioned stimulus (CS+), but not a control stimulus (CS-). Participants' gaze pattern towards the model differentiated as a function of whether the CS was predictive or not of a shock to the model. Consistent with our hypothesis that the face of a conspecific in distress can act as an unconditioned stimulus (US), we found that the total fixation time at a learning model´s face increased when the CS+ was shown. Furthermore, we found that the total fixation time at the CS+ during learning predicted participants' conditioned responses (CRs) at a later test in the absence of the model. We also demonstrated that trait empathy was associated with stronger CRs, and that autistic traits were positively related to autonomic reactions to watching the model receiving the aversive treatment. Our results have implications for both healthy and dysfunctional socio-emotional learning.
Apprendre à prédire les résultats dangereux est important pour la survie. Chez l'homme, ce type d'apprentissage est souvent transmis par l'observation des réactions émotionnelles des autres. Nous avons analysé les mouvements des yeux lors d'une procédure d'apprentissage de la peur par observation/responsabilisation, dans lequel les participants en bonne santé (N = 33) ont observé un autre individu («modèle d'apprentissage») recevant un traitement aversif (chocs) associé avec un stimulus conditionné prédictif(CS +), mais sans relance de contrôle (CS-). Le modèle de regard des participants vers le modèle a été différencié selon qu'ils savaient si le CS était prédictive ou non d'un choc pour le modèle.
Conformément à notre hypothèse selon laquelle le visage d'un congénère en détresse peut agir comme un stimulus inconditionnel (US), nous avons constaté que le temps total de fixation d'un modèle de visage appris a augmenté lorsque le CS + a été montré. En outre, nous avons constaté que le temps de fixation total dans la condition du CS + pendant l'apprentissage prédit les réponses conditionnées des participants (CRS) à un test ultérieur, en l'absence du modèle. Nous avons également démontré que les traits d'empathie ont été associés à des CR forts, et que les traits autistiques étaient positivement corrélés à des réactions autonomes pour regarder le modèle recevoir un traitement aversif.
Nos résultats ont des implications pour l'apprentissage socio-émotionnel à la fois sain et dysfonctionnel.
Copyright © 2015. Published by Elsevier B.V.

PMID: 25872010


15 avril 2015

Cyber ​​victimisation des jeunes ayant une déficience intellectuelle ou développementale: risques spécifiques d'une invitation sexuelle

Traduction: G.M.


 2015 Apr 13. doi: 10.1111/jar.12163. 

Cybervictimization of Young People With an Intellectual or Developmental Disability: Risks Specific to Sexual Solicitation

Normand CL1Sallafranque-St-Louis F.Author information
  • 1Université du Québec en Outaouais, Gatineau, QC, Canada.
Abstract

BACKGROUND

Studies demonstrate that youth are vulnerable to online sexual solicitation. However, no study has estimated this risk for youth diagnosed with an intellectual or developmental disability (IDD).
Les études démontrent que les jeunes sont vulnérables à la sollicitation sexuelle en ligne.Cependant, aucune étude a estimé ce risque pour les jeunes diagnostiqué avec une déficience intellectuelle ou développementale (IDD).

METHODS

A literature review of the risk factors associated with online sexual solicitation in youths was done using electronic databases, such as PsychInFO, ERIC, MEDLINE and Scopus.

RESULTS

Fifty-seven published papers were found relevant. However, only two pertained to the population with IDD. Sexual and physical abuse, social isolation, loneliness, depression, and chatting were found to increase the risk of being prey to sexual solicitation on the Internet. Many of these risk factors are even more prevalent in youth with IDD than in the general population.
Cinquante-sept articles publiés ont été jugées pertinentes. Toutefois, seulement deux se rapportaient à la population avec IDD. Les abus sexuels et physiques, l'isolement social, la solitude, la dépression, et le t'chat ont été mis en évidence dans l'augmentation du risque d'être en proie à une sollicitation sexuelle sur Internet. Beaucoup de ces facteurs de risque sont encore plus répandus chez les jeunes avec IDD que dans la population générale.

CONCLUSION

Recommendations are made for future research to help understand and prevent sexual cybersolicitation.

© 2015 John Wiley & Sons Ltd.

PMID: 25871891