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04 février 2017

Effets de l'exercice aérobie sur le sommeil et les habiletés motrices chez les enfants avec troubles du spectre de l'autisme

Traduction: G.M.  Article de 2015


Neuropsychiatr Dis Treat. 2015 Aug 5;11:1911-20. doi: 10.2147/NDT.S85650. eCollection 2015.

Impact of aerobic exercise on sleep and motor skills in children with autism spectrum disorders - a pilot study

Author information

  • 1Psychiatric clinics of the University of Basel, center for affective, stress and Sleep Disorders (Zass), Basel, Switzerland ; Department of Sport, Exercise and Health, Sport Science Section, University of Basel, Basel, Switzerland.
  • 2Department of Sport, Exercise and Health, Sport Science Section, University of Basel, Basel, Switzerland.
  • 3Psychiatric clinics of the University of Basel, center for affective, stress and Sleep Disorders (Zass), Basel, Switzerland.

Abstract

BACKGROUND:

Les taux de prévalence du trouble du spectre de l'autisme (TSA) ont augmenté de façon spectaculaire au cours des deux dernières décennies. En plus des principaux symptômes tels que la déficience de la communication, des difficultés d'interaction sociale et des modèles de comportements et d'intérêts restreints et stéréotypés, des déficits de sommeil et de compétence motrice (CM) ont également été observés chez les enfants avec TSA. D'autre part, il est prouvé que l'entrainement aérobie (EA) a un impact positif sur le sommeil, et que la formation spécifique améliore les CMs. Le but de la présente étude pilote était donc d'étudier dans quelle mesure une combinaison d'entrainement au CM et EA améliorerait le sommeil et la performance physique dans un petit échantillon d'enfants avec TSA.
Prevalence rates of autism spectrum disorder (ASD) have increased dramatically in the last two decades. In addition to the core symptoms such as impaired communication, difficulties in social interaction, and restricted and stereotypical patterns of behavior and interests, poor sleep and motor skill (MS) deficits have also been observed in children with ASD. On the other hand, there is evidence that aerobic exercise training (AET) has a positive impact on sleep, and that specific training improves MSs. Accordingly, the aim of the present pilot study was to investigate to what extent a combination of AET and MS training (MST) would improve sleep and physical performance in a small sample of children with ASD.

METHODS:

Dix enfants avec TSA (âge moyen: 10 ans) ont participé à l'étude. Après un examen médical approfondi et une évaluation psychiatrique, les enfants ont participé à des séances d'une durée de 60 minutes trois fois par semaine de CM et d'EA pendant trois semaines consécutives. Le sommeil a été évalué à la fois objectivement (sommeil-encéphalographie [sommeil-EEG]) et subjectivement (questionnaire des parents). Les CM ont été évaluées au moyen de batteries de test normalisées. Les parents ont renseigné les registres sur le sommeil et l'humeur, et les cotes d'humeur.
 Ten children with ASD (mean age: 10 years) took part in the study. After a thorough medical examination and psychiatric assessment, children participated in thrice-weekly 60-minute sessions of AET and MST lasting for 3 consecutive weeks. Sleep was assessed both objectively (sleep-encephalography [sleep-EEG]) and subjectively (parents' questionnaire). MSs were assessed via standardized test batteries. Parents completed sleep and mood logs, and ratings of mood.

RESULTS:

Une insomnie légère à modérée a été signalée chez 70% des enfants. Comparativement aux nuits sans CM et sans AE, l'efficacité du sommeil a augmenté (d = 1,07), la latence du sommeil a raccourci (d = 0,38) et le temps de réveil après l'apparition du sommeil a diminué pour 63% de l'échantillon (d = 1,09), évaluée par l'EEG de sommeil. L'humeur du matin, évaluée par les parents, s'est améliorée après trois semaines (d = 0,90), de même que les CM (jeu de balle, exercice d'équilibre: ds> 0,6).
 Mild-to-moderate insomnia was reported in 70% of children. Compared to nights without previous AET and MS, on nights following AET and MS, sleep efficiency increased (d=1.07), sleep onset latency shortened (d=0.38), and wake time after sleep onset decreased for 63% of the sample (d=1.09), as assessed via sleep-EEG. Mood in the morning, as rated by parents, improved after three weeks (d=0.90), as did MSs (ball playing, balance exercise: ds>0.6).

CONCLUSION:

Le schéma des résultats de cette étude pilote suggère que l'EA et l'entrainement aux CM réguliers ont un effet positif sur le sommeil, les CMs et l'humeur chez les enfants avec TSA.
The pattern of results of this pilot study suggests that regular AET and MST impact positively on sleep, MSs, and mood among children with ASD.

PMID: 26346856
PMCID: PMC4531010
DOI: 10.2147/NDT.S85650

24 novembre 2014

L'hyper-connectivité par EEG chez les nourrissons à haut risque est associée à l'autisme ultérieurement

Traduction: G.M.


J Neurodev Disord. 2014;6(1):40. doi: 10.1186/1866-1955-6-40. Epub 2014 Nov 7.

EEG hyper-connectivity in high-risk infants is associated with later autism

Author information

  • 1Centre for Brain and Cognitive Development, School of Psychology, Birkbeck, University of London, Henry Welcome Building, London, WC1E 7HX UK.
  • 2Department of Psychiatry, McGill University, Montreal, PQ H3A 1A1 Canada.
  • 3Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, School of Medicine, Duke University, Durham, NC 27705 USA.
  • 4Department of Psychology, Institute of Psychiatry, Psychology & Neuroscience, King's College London, London, SE5 8AF UK.

Abstract

BACKGROUND:

It has been previously reported that structural and functional brain connectivity in individuals with autism spectrum disorders (ASD) is atypical and may vary with age. However, to date, no measures of functional connectivity measured within the first 2 years have specifically associated with a later ASD diagnosis.
Il a déjà été signalé que la connectivité cérébrale structurale et fonctionnelle chez les personnes avec des troubles du spectre autistique (TSA) est atypique et peut varier avec l'âge. Cependant, à ce jour, aucune mesure de connectivité fonctionnelle mesurée dans les 2 premières années n'a été spécifiquement associée à un diagnostic ultérieur de TSA.

METHODS:

In the present study, we analyzed functional brain connectivity in 14-month-old infants at high and low familial risk for ASD using electroencephalography (EEG). EEG was recorded while infants attended to videos. Connectivity was assessed using debiased weighted phase lag index (dbWPLI). At 36 months, the high-risk infants were assessed for symptoms of ASD.

RESULTS:

As a group, high-risk infants who were later diagnosed with ASD demonstrated elevated phase-lagged alpha-range connectivity as compared to both low-risk infants and high-risk infants who did not go on to ASD. Hyper-connectivity was most prominent over frontal and central areas. The degree of hyper-connectivity at 14 months strongly correlated with the severity of restricted and repetitive behaviors in participants with ASD at 3 years. These effects were not attributable to differences in behavior during the EEG session or to differences in spectral power.
En tant que groupe, les nourrissons à haut risque qui ont ensuite été diagnostiqués avec TSA ont démontré un décalage de phase élevé dans la connectivité de gamme alpha par rapport à la fois aux nourrissons à faible risque et aux nourrissons à haut risque qui ne vont pas développer un TSA. L'hyper-connectivité a été plus marquée dans les régions frontales et centrales. Le degré d'hyper-connectivité à 14 mois est fortement corrélé à la gravité des comportements restreints et répétitifs chez les participants avec TSA à 3 ans. Ces effets n'étaient pas attribuables à des différences dans le comportement au cours de la session EEG ou aux différences dans la puissance spectrale.

CONCLUSIONS:

The results suggest that early hyper-connectivity in the alpha frequency range is an important feature of the ASD neurophysiological phenotype.
Les résultats suggèrent que l'hyper-connectivité précoce dans la gamme de fréquence alpha est une caractéristique importante du phénotype neurophysiologique TSA.
PMID: 25400705

05 novembre 2014

Traitement des mots de l'émotion par les patients avec des troubles du spectre autistique: preuve de temps de réaction et EEG.

Traduction: G.M.

J Autism Dev Disord. 2014 Nov;44(11):2882-94. doi: 10.1007/s10803-014-2149-z.

Processing of emotion words by patients with autism spectrum disorders: evidence from reaction times and EEG

Author information

  • 1Department of Cognitive Neuroscience, Donders Institute for Brain, Cognition and Behaviour, Radboud University Nijmegen Medical Centre, Geert Grooteplein Noord 21, 6525 EZ, Nijmegen, The Netherlands, a.lartseva@gmail.coma.lartseva@gmail.com

Résumé

Cette étude a examiné le traitement des mots d'émotion dans les troubles du spectre autistique (TSA) à l'aide des temps de réaction et les potentiels évoqués (ERP). Des adultes avec (n = 21) ou sans (n = 20) TSA ont effectué une tâche de décision lexicale sur des mots neutres ou liés aux émotions tandis que leur activité cérébrale était enregistrée. Les deux groupes ont montré des réponses rapides à des mots d'émotion par rapport à des mots neutres, ce qui suggère un traitement précoce de l'émotion intacte dans les TSA. Dans les ERP, le groupe de contrôle a montré une composante positive tardive (LPC) à 400-600 ms pour les mots liés à l'émotion par rapport aux  neutres, tandis que le groupe TSA n'a pas montré de LPC. La différence entre les groupes en amplitude LPC est importante, ce qui suggère que les mots d'émotion ont été traités différemment par les personnes avec TSA, bien que leur performance comportementale était similaires à celle des personnes typiques.

PMID: 24920285

Abstract

This study investigated processing of emotion words in autism spectrum disorders (ASD) using reaction times and event-related potentials (ERP). Adults with (n = 21) and without (n = 20) ASD performed a lexical decision task on emotion and neutral words while their brain activity was recorded. Both groups showed faster responses to emotion words compared to neutral, suggesting intact early processing of emotion in ASD. In the ERPs, the control group showed a typical late positive component (LPC) at 400-600 ms for emotion words compared to neutral, while the ASD group showed no LPC. The between-group difference in LPC amplitude was significant, suggesting that emotion words were processed differently by individuals with ASD, although their behavioral performance was similar to that of typical individuals.

25 août 2014

Functional connectivity in the first year of life in infants at risk for autism spectrum disorder: an EEG study

Traduction: G.M.

PLoS One. 2014 Aug 20;9(8):e105176. doi: 10.1371/journal.pone.0105176. eCollection 2014.

Connectivité fonctionnelle dans la première année de vie chez les nourrissons à risque de trouble du spectre autistique: une étude EEG

Author information

  • 1Department of Psychology, University of Massachusetts at Amherst, Amherst, Massachusetts, United States of America.
  • 2Harvard College Writing Program, Harvard University, Cambridge, Massachusetts, United States of America.
  • 3Department of Psychological and Brain Sciences, Boston University, Boston, Massachusetts, United States of America.
  • 4Division of Developmental Medicine, Boston Children's Hospital, Boston, Massachusetts, United States of America; Department of Pediatrics, Harvard Medical School, Boston, Massachusetts, United States of America; Harvard Graduate School of Education, Cambridge, Massachusetts, United States of America.

Abstract

In the field of autism research, recent work has been devoted to studying both behavioral and neural markers that may aide in early identification of autism spectrum disorder (ASD). These studies have often tested infants who have a significant family history of autism spectrum disorder, given the increased prevalence observed among such infants. In the present study we tested infants at high- and low-risk for ASD (based on having an older sibling diagnosed with the disorder or not) at 6- and 12-months-of-age. We computed intrahemispheric linear coherence between anterior and posterior sites as a measure of neural functional connectivity derived from electroencephalography while the infants were listening to speech sounds. We found that by 12-months-of-age infants at risk for ASD showed reduced functional connectivity compared to low risk infants. Moreover, by 12-months-of-age infants later diagnosed with ASD showed reduced functional connectivity, compared to both infants at low risk for the disorder and infants at high risk who were not later diagnosed with ASD. Significant differences in functional connectivity were also found between low-risk infants and high-risk infants who did not go onto develop ASD. These results demonstrate that reduced functional connectivity appears to be related to genetic vulnerability for ASD. Moreover, they provide further evidence that ASD is broadly characterized by differences in neural integration that emerge during the first year of life. 

Résumé

Dans le domaine de la recherche sur l'autisme, des travaux récents ont été consacrés à l'étude des marqueurs à la fois comportementaux et neuronaux qui peuvent aider à l'identification précoce des troubles du spectre autistique (TSA). Ces études sont testées avec des nourrissons qui ont des antécédents familiaux importants de trouble du spectre autistique, compte tenu de la prévalence accrue observée chez ces enfants.  
Dans la présente étude, nous avons testé les nourrissons à haut et à faible risque pour les TSA (sur la base ayant un frère plus âgé diagnostiqué avec la maladie ou pas) de 6 à 12 mois. Nous avons calculé la cohérence linéaire intra-hemispherique  entre les sites antérieures et postérieures comme mesures de la connectivité fonctionnelle de neurones provenant de l'électroencéphalographie, alors que les enfants étaient à l'écoute des sons de la parole.  
Nous avons constaté que les nourrissons de 12 mois-d'âge à risque de TSA ont montré une réduction de la connectivité fonctionnelle par rapport aux nourrissons à faible risque. En outre, les enfants de 12 mois diagnostiqués plus tard avec TSA ont montré une réduction de la connectivité fonctionnelle, par rapport à la fois aux nourrissons à faible risque et aux nourrissons à haut risque qui n'ont été diagnostiqués avec TSA, plus tard.  
Des différences significatives dans la connectivité fonctionnelle ont également été trouvées entre les nourrissons à faible risque et les nourrissons à haut risque qui ne vont pas sur développer un TSA. 
Ces résultats démontrent que la connectivité fonctionnelle réduite semble être liée à la vulnérabilité génétique des TSA.  
En outre, ils apportent de nouvelles preuves que les TSA est largement caractérisé par des différences dans l'intégration de neurones qui émergent au cours de la première année de vie. 
 
PMID: 25140874

03 décembre 2013

The effect of rTMS over the inferior parietal lobule on EEG sensorimotor reactivity differs according to self-reported traits of autism in typically developing individuals

Traduction: G.M.

Brain Res. 2013 Dec 6;1541:33-41. doi: 10.1016/j.brainres.2013.10.016. Epub 2013 Oct 22.

L'effet de la rTMS sur le lobule pariétal inférieur sur la réactivité sensorimotrice lors de l'EEG diffère selon  traits autistiques autodéclarées dans le développement typique des personnes

Source

Centre for Integrative Neuroscience and Neurodynamics, University of Reading, Whiteknights Campus (Earley Gate), Reading RG6 6AH, United Kingdom; Centre for Brain Science, Department of Psychology, University of Essex, Wivenhoe Park, Colchester CO4 3SQ, United Kingdom. Electronic address: I.Puzzo@reading.ac.uk

Résumé

Des recherches antérieures ont suggéré que les marqueurs EEG de l'activation du système de neurones miroirs peuvent différer , dans la population normale en fonction des différents niveaux de quotient du spectre autistique ; ( AQ ) .  
La présente étude visait à moduler la réactivité sensorimotrice EEG induite par l'observation de mouvement de la main au moyen de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive ( SMTr ) appliquée au lobule pariétal inférieur . 
Nous avons examiné comment la modulation SMTr résultante diffère en fonction des traits autistiques autodéclarées dans la population avec un développement sans TSA.  
Les résultats ont montré que pendant la stimulation factice , tous les participants avaient une beaucoup plus grande réactivité sensori-motrice alpha ( cortex moteur - C électrodes ) en observant d mains en mouvement par rapport à des mains immobiles. Cette différence de réactivité sensorimotrice  alpha a été réduite au cours de la stimulation SMTr active .  
Les résultats ont également révélé que dans le groupe avec un AQ moyen lors de l'épreuve factice , il y avait une augmentation significative de la basse bêta pendant l'observation du mouvement de la main par rapport à la main statique ( pré- moteur zones FC électrodes ) et que ( comme alpha sur les électrodes C ) cette différence est abolie lorsque la SMTr est activée. 
Les participants ayant des scores élevés de AQ n'ont montré aucune différence significative dans la faible réactivité sensori-moteur bêta entre SMTr active et faux avec l'observation d'une main statique ou en mouvement. 
 Ces résultats suggèrent que, contrairement au simulacre, SMTr active sur le Lobule pariétal Inférieur module l'activité oscillatoire de la faible fréquence bêta d'une zone distale , à savoir le secteur antérieur du cortex sensori-moteur , lorsque les participants observent des vidéos de main statique . Surtout, cette modulation est différente selon le degré de traits autodéclarées de l'autisme dans une population en développement en général .

 PMID: 24161404

Abstract

Previous research suggested that EEG markers of mirror neuron system activation may differ, in the normal population as a function of different levels of the autistic spectrum quotient; (AQ). 
The present study aimed at modulating the EEG sensorimotor reactivity induced by hand movement observation by means of repetitive transcranial magnetic stimulation (rTMS) applied to the inferior parietal lobule. We examined how the resulting rTMS modulation differed in relation to the self-reported autistic traits in the typically developing population. Results showed that during sham stimulation, all participants had significantly greater sensorimotor alpha reactivity (motor cortex-C electrodes) when observing hand movements compared to static hands. This sensorimotor alpha reactivity difference was reduced during active rTMS stimulation. Results also revealed that in the average AQ group at sham there was a significant increase in low beta during hand movement than static hand observation (pre-motor areas-FC electrodes) and that (like alpha over the C electrodes) this difference is abolished when active rTMS is delivered. Participants with high AQ scores showed no significant difference in low beta sensorimotor reactivity between active and sham rTMS during static hand or hand movement observation. These findings suggest that unlike sham, active rTMS over the IPL modulates the oscillatory activity of the low beta frequency of a distal area, namely the anterior sector of the sensorimotor cortex, when participants observe videos of static hand. Importantly, this modulation differs according to the degree of self-reported traits of autism in a typically developing population.
© 2013 Elsevier B.V. All rights reserved.

KEYWORDS:

EEG/repetitive TMS, Human Mirror Neuron System, Sensorimotor reactivity, Traits of Autism in the normal population

06 novembre 2013

Atypical excitation-inhibition balance in autism captured by the gamma response to contextual modulation

Traduction: G.M.

2013 Jul 2;3:65-72. doi: 10.1016/j.nicl.2013.06.015.

Équilibre excitation- inhibition atypique dans l'autisme capturé par la réaction  gamma pour la modulation contextuelle 

Source

Department of Experimental Psychology, Helmholtz Institute, Utrecht University, P.O. Box 80140, 3508 TC Utrecht, The Netherlands ; Department of Developmental Psychology, Utrecht University, P.O. Box 80140, 3508 TC Utrecht, The Netherlands ; Radboud University Nijmegen, Donders Institute for Brain, Cognition and Behaviour, Centre for Cognitive Neuroimaging, P.O. Box 9101, NL-6500 HB Nijmegen, The Netherlands ; Radboud University Nijmegen, Centre for Language Studies, P.O. Box 9103, NL-6500 HD Nijmegen, The Netherlands.

Abstract

La perception visuelle atypique chez les personnes avec des troubles du spectre autistique (TSA ) est supposée provenir d'un déséquilibre dans les processus excitateurs et inhibiteurs dans le cerveau. Nous avons utilisé des oscillations neuronales dans la gamme de fréquences gamma ( 30 à 90 Hz ) , qui émergent à partir d'une interaction équilibrée d' excitation et d'inhibition dans le cerveau , pour évaluer les procédés de modulation contextuelles au début de la perception visuelle.
Une electroencéphalographie a été enregistrée chez 12 adultes avec TSA à haut fonctionnement de fonctionnement cognitif et chez et 12  participants de contrôle appariés en âge et en QI.
Les oscillations dans la gamme de fréquences de gamma ont été analysées , en réponse à des stimuli constitués de petits éléments en forme de ligne .
La modulation contextuelle  spécifique à l'orientation a été manipulée par augmentation paramétriquement la quantité d'éléments orientés de manière homogène dans les stimuli .
Les stimuli ont suscité une forte réaction de l'état gamma stationnaire autour du taux de rafraîchissement de 60 Hz, ce qui était plus important pour le groupe contrôle que pour les participants avec TSA.
La quantité de l'homogénéité d'orientation ( modulation contextuelle ) a influencé la réponse gamma chez les sujets témoins , tandis que chez les sujets avec TSA ce n'était pas le cas .
L'état ​​d'équilibre de la réponse gamma atypique lors de la modulation contextuelle chez les sujets avec TSA peut saisir le lien entre un déséquilibre entre le traitement neuronal excitateur et inhibiteur et le traitement visuel atypique dans les TSA .

Atypical visual perception in people with autism spectrum disorders (ASD) is hypothesized to stem from an imbalance in excitatory and inhibitory processes in the brain. We used neuronal oscillations in the gamma frequency range (30-90 Hz), which emerge from a balanced interaction of excitation and inhibition in the brain, to assess contextual modulation processes in early visual perception. Electroencephalography was recorded in 12 high-functioning adults with ASD and 12 age- and IQ-matched control participants. Oscillations in the gamma frequency range were analyzed in response to stimuli consisting of small line-like elements. Orientation-specific contextual modulation was manipulated by parametrically increasing the amount of homogeneously oriented elements in the stimuli. The stimuli elicited a strong steady-state gamma response around the refresh-rate of 60 Hz, which was larger for controls than for participants with ASD. The amount of orientation homogeneity (contextual modulation) influenced the gamma response in control subjects, while for subjects with ASD this was not the case. The atypical steady-state gamma response to contextual modulation in subjects with ASD may capture the link between an imbalance in excitatory and inhibitory neuronal processing and atypical visual processing in ASD.

PMID: 24179850

27 août 2013

Guidelines and Best Practices for Electrophysiological Data Collection, Analysis and Reporting in Autism

Traduction: G.M.

J Autism Dev Disord. 2013 Aug 22.

Lignes directrices et pratiques de collecte des données électrophysiologiques, analyse et rapports sur l'autisme

Source

Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, University of Washington, M/S CW8-6, SCRI Po Box 5371, Seattle, WA, 98145, USA, sjwebb@u.washington.edu

Résumé

L'EEG reflète l'activation de grandes populations de neurones qui agissent en synchronisme et se propagent à la surface du cuir chevelu. Cette activité reflète à la fois l'activité électrique du cerveau en tâche de fond et l'activité du cerveau lorsqu'il est accaparé par une tâche.  
Malgré les arguments théoriques et méthodologiques solides pour l'utilisation de l'EEG afin de comprendre les corrélats neuraux de l'autisme, la pratique de la collecte, le traitement et l'évaluation des données de l'EEG est complexe. 
Les scientifiques devraient prendre en considération à la fois la nature du développement dans l'autisme étant donné la trajectoire omniprésente et tout au long de la vie du trouble et les difficultés ou altérations des comportements de communication, sociaux et moteurs, qui tous requierent des aménagements des environnements et des paradigmes de l'EEG.

'invalidité des comportements sociaux, communicatifs, et le moteur modifiés ou atypique, qui exigent tous des logements à des accomodations  EEG traditionnels et des paradigmes. 
Ce document présente des lignes directrices pour l'enregistrement, l'analyse et l'interprétation des données de l'EEG avec les participants avec autisme.
L'objectif est de définir un ensemble de normes scientifiques ainsi que des considérations méthodologiques qui permettront d'accroître la compréhension du domaine général des méthodes EEG, de fournir un soutien pour les projets collaboratifs et de contribuer à l'évaluation des résultats et des conclusions. 

06 novembre 2012

Can EEG characteristics predict development of epilepsy in autistic children?


Traduction : A.F.-R.

Les caractéristiques de l’EEG peuvent-elles prédire la survenue de l'épilepsie chez les enfants autistes ?



Kanemura H , F Sano , Tando T , K Sugita , Aihara M .
Source
Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université de Yamanashi, Chuo, Yamanashi 409-3898, Japon. Adresse électronique: ykimu@yamanashi.ac.jp




Résumé

CONTEXTE


La fréquence élevée de l'épilepsie chez les enfants atteints de troubles du spectre autistiques (TSA) est une indication claire que le TSA a un fondement neurobiologique. La compréhension actuelle de l'association entre l'épilepsie et l'ASD est encore limitée, mais d'un point de vue clinique, cette association ne doit pas être négligée.

OBJECTIFS

Nous avons étudié l'électroencéphalogramme (EEG) l’anomalie paroxystique chez les enfants atteints de TSA et de l'incidence du développement ultérieur de l'épilepsie.

MÉTHODES

Les participants ont été recrutés à l'Université de Yamanashi hôpital et 5 hôpitaux par satellite entre Avril 1, 2001 et Mars 31, 2005. Enregistrements EEG et des évaluations cliniques ont été réalisés tous les 6 mois pendant au moins 6 ans, en se concentrant sur l’anomalie paroxystique. Nous avons marqué l'apparition et la localisation des pointes et évalué la relation avec le développement ultérieur de l'épilepsie.

RÉSULTATS

L'étude prospective a inclus 21 patients atteints d'un TSA (12 hommes et 9 femmes), âgés de 3 à 6 ans. Les anomalies paroxystiques EEG étaient présents chez 11patients sur 21 (52,4%). En outre, six des 21 patients (28,6%) avaient eu une épilepsie à un moment donné dans leur vie. La présence de paroxysmes frontaux était significativement associée avec le développement ultérieur de l'épilepsie par rapport à paroxysmus centrotemporaux (p <0,003). Le type de saisie est principalement diagnostiquée partielle, en particulier, partielle avec généralisation secondaire chez 4/6 (66,7%).

CONCLUSION

La présence de paroxysmes frontaux peuvent indiquer un risque plus élevé de l'épilepsie chez les TSA.

21 août 2012

Is EEG-biofeedback an Effective Treatment in Autism Spectrum Disorders? A Randomized Controlled Trial.

Traduction: Audrey Fenaux Rizzon


 Est-ce que l’EEG (encéphalogramme) [biofeedback] est un traitement efficace des troubles du spectre autistique ? Un essai contrôlé aléatoire

Source

Behavioural Science Institute, Radboud University Nijmegen, P.O. Box 9104, 6500 HE, Nijmegen, The Netherlands, mirjamkouijzer@gmail.com

Résumé

L’encéphalogramme (EEG biofeedback) a été signalé comme réduisant les symptômes de troubles du spectre autistique (TSA) selon plusieurs études.

Toutefois, ces études n'ont pas contrôlé les effets non spécifiques de l' EEG biofeedback- et ne font pas de distinction entre les participants qui ont réussi à influencer leur propre activité encéphalographique (EEG) et les participants qui ne l'ont pas été.
Pour surmonter ces lacunes méthodologiques, cette étude a évalué les effets de l'encéphalogramme (EEG biofeedback) chez les personnes TSA (Troubles du Syndrôme Autistique) dans un essai aléatoire prétest / post-test avec un groupe témoin avec comparateur actif aveugle et six mois de suivi.
Trente-huit participants ont été répartis de façon aléatoire entre l' encéphalogramme (EEG biofeedback-) conductance de la peau, le groupe encéphalogramme SC (-biofeedback) . ou la liste d'attente de l’encéphalogramme. L’EEG - et SC étaient des sessions identiques et les participants ne savaient pas quel type de feedback ils reçevaient.

Les évaluations de pré- traitement , post- traitement , et après 6 mois incluaient l'évaluation par les parents des symptômes des personnes TSA, les tâches des fonctions exécutives, et les enregistrements des 19 canaux de l’encéphalogramme (EEG).

Cinquante-quatre pour cent des participants ont considérablement réduit le delta et / ou le thêta d’alimentation pendant les sessions d’encéphalogramme (EEG biofeedback) et ont été identifiés comme des régulateurs.
Dans ces régulateurs, aucune réduction statistiquement significative des symptômes de TSA a été observé, mais ils ont montré une amélioration significative de la flexibilité cognitive par rapport aux participants qui ont réussi à réguler leur encéphalogramme SC. 

L’encéphalogramme (EEG biofeedback-) semble être un outil applicable pour réglementer l’activité de l’EEG et a des effets spécifiques sur la flexibilité cognitive, mais elle n'a pas abouti à des réductions significatives des symptômes des TSA.

La conclusion importante est que l' EEG biofeedback, n’a pas d'effets spécifiques démontrés.

22 février 2011

Using EEGs to Diagnose Autism Spectrum Disorders in Infants

Utilisation de l'ElectroEncéphaloGramme (EEG) pour diagnostiquer les troubles du spectre autistique chez les nourrissons
Mardi 22 Février 2011
Traduction : G.M.

Les systèmes d'apprentissage assisté par ordinateur repèrent des différences en matière de connectivité du cerveau.

Un physicien spécialiste des calculs et un chercheur en neurosciences cognitives du Children's Hospital de Boston ont mis au point les prémices d'un test non invasif pour évaluer le risque d'autisme d'un enfant. Il combine l'électroencéphalogramme standard (EEG), qui enregistre l'activité électrique dans le cerveau, avec une machine d'apprentissage d'algorithmes. Dans une étude pilote, leur système avait 80 pour cent de précision dans la distinction entre des nourrissons de 9mois, connus pour être à haut risque d'autisme et un groupe contrôle d'enfants du même âge.

Bien que cet ouvrage, publiée le 22 février 2011 en ligne sur le journal BMC Medicine, nécessite une validation et quelques raffinements, il propose un moyen sûr et pratique pour identifier les nourrissons à risque élevé de développer l'autisme en mettant en évidence des différences qui apparaissent très tôt dans l'organisation et le fonctionnement du cerveau. Cela permettrait aux parents de commencer les interventions comportementales une à deux années avant le diagnostic d'autisme lorsqu'il est diagnostiqué par des tests comportementaux traditionnels.

"L'activité électrique produite par le cerveau donne bien plus d'informations que nous le pensions», explique William Bosl, PhD, un chercheur informaticien en neuro-programme du Children's Hospital. "Les algorithmes informatiques peuvent mettre en évidence des patrons dans les lignes ondulées que l'œil ne peut pas voir."

Bosl, Charles A. Nelson, Ph.D., directeur de recherche au Developmental Medicine Center at Children's, et ses collègues ont enregistré les signaux EEG au repos de 79 bébés , âgés des 6 à 24 mois participant à une étude plus vaste visant à trouver des marqueurs de risque très précoce de l'autisme. Quarante-six enfants avaient un frère plus âgé ayant un diagnostic confirmé de trouble du spectre autistique (TSA); les 33 autres n'avaient pas d'antécédents familiaux de TSA.

Pendant que les bébés regardaient un assistant de recherche faire des bulles, des enregistrements ont été effectués au moyen d'un casque-résille, parsemé de 64 électrodes, posé sur leurs cuirs chevelus. Lorsque cela est possible, les tests ont été répétés à l'âge de 6, 9, 12, 18 et 24 mois.

Bosl a ensuite pris les lectures EEG des ondes cérébrales pour chaque électrode et calculé leur entropie multi modifiés (MMSE) - une mesure empruntée à la théorie du chaos, qui quantifie le degré d'aléa dans un signal, à partir duquel les caractéristiques de la production d'un signal peuvent être déduites. Dans ce cas, les modèles de l'activité électrique du cerveau donnent des informations indirectes sur la façon dont le cerveau est câblé: la densité des neurones dans chaque partie du cerveau, comment les connexions sont organisées, entre elles et la part des respective des connexions de courte et longue distance.

Les chercheurs ont examiné l'entropie de chaque canal EEG, qui est censé contenir des informations sur la densité des connexions neuronales dans la région du cerveau à proximité de chaque électrode.

"Beaucoup de neuroscientifiques pensent que l'autisme reflète un « syndrome de déconnexion », dans lequel les populations de neurones ne parviennent pas à communiquer efficacement entre elles », explique Nelson. "Le présent document soutient cette hypothèse en suggérant que le cerveau des nourrissons à haut risque pour le développement d'autisme présentent différents modes de connectivité neurale, bien que la relation entre l'entropie et la densité des arbres de neurones reste à explorer." (Arbres de neurones sont des projections de neurones qui forment des synapses ou connexions avec d'autres neurones.)

En moyenne, la plus grande différence a été observée à 9 mois d'âge. Les chercheurs notent qu'à 9 mois, les bébés subissent d'importants changements dans leur fonction cérébrale, qui sont critiques pour l'émergence du plus haut niveau des compétences sociales et de la communication - compétences souvent altérée dans les TSA.

Pour des raisons qui restent à être explorées, il y a une différence en fonction du sexe: la précision de la classification a été plus grande pour les filles à 6 mois et est restée élevée chez les garçons de 12 et 18 mois.

Dans l'ensemble, toutefois, la distinction entre le groupe à haut risque et des contrôles a été plus faible lorsque les bébés ont été testés à 12 à 24 mois. Les auteurs supposent que le groupe à haut risque peut avoir une vulnérabilité génétique à l'autisme qui peuvent être influencés et parfois atténué par des facteurs environnementaux.

Bosl espère suivre le groupe à haut risque au fil du temps et de comparer les patterns EEG chez ceux qui reçoivent un diagnostic de TSA et qui semblent se développer normalement -, puis comparer les deux groupes pour les contrôles.

"Avec suffisamment de données, je voudrais suivre la trajectoire entière de chaque enfant de 6 à 24 mois", ajoute Bosl. «La tendance au fil du temps peut être plus importante que la valeur à un âge donné."

Bien que les tests pour le risque de l'autisme grâce à l'EEG peut paraître peu pratique à mettre en œuvre sur une grande échelle, il est peu coûteux, sûr, ne nécessite pas de sédation (contrairement à l'IRM). Il faut seulement quelques minutes pour le réaliser et cela peut être fait dans un cabinet de médecin. Bosl explique qu'il existe déjà des données présentant des différences de modèles d'EEG pour la schizophrénie, la dépression majeure et le SSPT,

Bosl a également commencé à recueillir des données auprès des enfants plus âgés de 6 à 17 ans, et espère un jour avoir assez de sujets pour être en mesure de comparer les patterns EEG pour différents types de TSA.