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04 septembre 2019

L'animal en moi: Améliorer la reconnaissance des émotions chez les adolescents autistes à l'aide de filtres pour animaux

Aperçu: G.M.
Les personnes avec autisme sont souvent caractérisées par des difficultés avec les capacités de la théorie de l'esprit telles que la reconnaissance des émotions. Toutefois, plutôt que de constituer un déficit persistant de «cécité mentale», un certain nombre d’études suggèrent que ces difficultés varient selon le contexte et que, lorsque les personnes autistes lisent des agents non humains, tels que des animaux ou des dessins animés, ces capacités s’améliorent. Pour reproduire cet effet, 15 adolescents autistes avec un déficience intellectuelle ont participé à un test de reconnaissance des émotions faciales, avec des visages humains et animaux. Les participants ont obtenu de bien meilleurs résultats sur la version animale de l'évaluation par rapport à la version humaine, et les scores avec  les humains plutôt qu'avec les animaux ont été le facteur de prédiction le plus puissant de la gravité des symptômes. Il a été démontré que ces résultats résultaient principalement d’une amélioration de la reconnaissance des émotions de bonheur et de colère chez les animaux plutôt que chez les humains. Les implications en termes de motivation sociale et d’interventions de la théorie de l’esprit sont discutées.

2019 Aug 26. doi: 10.1007/s10803-019-04179-7.

The Animal in Me: Enhancing Emotion Recognition in Adolescents with Autism Using Animal Filters

Author information

1
Department of Psychology, Edge Hill University, Ormskirk, L39 4QP, UK.
2
Psychology Department, School of Science, University of Buckingham, Buckingham, MK18 1EG, UK.
3
Department of Psychology, Edge Hill University, Ormskirk, L39 4QP, UK. gray.s.atherton@vanderbilt.edu.

Abstract

People with autism are often characterized as having difficulties with theory of mind abilities such as emotion recognition. However, rather than being a pervasive deficit of 'mindblindness,' a number of studies suggests these difficulties vary by context, and when people with autism mindread non-human agents, such as animals or cartoons, these abilities improve. To replicate this effect, 15 adolescents with both autism and intellectual disability participated in a test of facial emotion recognition, with both human and animal faces. Participants performed significantly better on the animal version of the assessment compared to the human version, and human rather than animal scores were the strongest predictor of symptom severity. These results were shown to be primarily driven by improvement in recognition of the emotions happiness and anger in animal rather than human faces. Implications with regards to social motivation and theory of mind interventions are discussed.
PMID:31451966
DOI:10.1007/s10803-019-04179-7