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22 juillet 2019

La flèche de l'autisme est-elle dirigée vers Medicaid? Les tendances de l'inscription des adultes autistes dans le Wisconsin au Medicaid, 2008-2018

Aperçu: G.M.
Résumé
Medicaid fournit une assurance maladie aux personnes handicapées qui remplissent leurs critères de revenus. Nous avons évalué les schémas d'inscription et d'utilisation des services chez les adultes autistes et les adultes ayant une déficience intellectuelle à Wisconsin Medicaid. 
Nous avons constaté un afflux constant de nouveaux jeunes adultes autistes sans déficience intellectuelle dans le système Medicaid, avec moins de visites et des montants payés inférieurs à ceux des autres groupes de personnes ayant une déficience intellectuelle.
L'évolution de la population d'autistes utilisant Medicaid a des conséquences sur la fourniture de soins de santé aux adultes autistes à l'avenir.
Il est urgent d'identifier les besoins en matière de santé et de services de santé des adultes autistes, du début de l'âge adulte au troisième âge. Nos conclusions ont des implications pour assurer une couverture sanitaire adéquate tout au long de la vie et soulignent l'importance d'un système de santé solide et accessible pour les personnes autistes

2019 Jul 17. doi: 10.1002/aur.2173.

Is the Autism Boom Headed for Medicaid? Patterns in the Enrollment of Autistic Adults in Wisconsin Medicaid, 2008-2018

Author information

1
Waisman Center, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin.
2
School of Social Work, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin.

Abstract

Our primary objective was to describe demographic characteristics and enrollment patterns in a unique 11-year full sample of adult Wisconsin Medicaid beneficiaries with identified autism spectrum disorder (ASD) or intellectual disability (ID). We obtained de-identified Medicaid claims data for adults with a recorded ASD or ID diagnosis aged 21 and older with any Medicaid fee-for-service claims between January 1, 2008 and December 31, 2018. We assessed enrollment, age, number of visits, and paid amount per year using generalized linear models with a random intercept for each beneficiary. We identified claims for 4,775 autistic adults without ID, 2,738 autistic adults with ID, 14,945 adults with ID, and 3,484 adults with Down syndrome. The age distribution of the diagnostic group with ASD diagnoses was right skewed with a majority of beneficiaries less than age 30. The ASD without ID diagnostic group had the least visits and paid amount per person per year compared to other groups. In each age category, the ASD with ID diagnostic group had the most paid amount per person per year compared to other groups. It is urgent that we identify the health and health service needs of autistic adults from young adulthood through old age. Our findings have implications for ensuring adequate health coverage across the lifespan and highlight the importance of a strong and accessible health care system for autistic people. Autism Res 2019, 00: 1-10. © 2019 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc. LAY SUMMARY: Medicaid provides health insurance to disabled people who meet income requirements. We assessed patterns of enrollment and service use among autistic adults and adults with developmental disabilities in Wisconsin Medicaid. We found a consistent influx of new young autistic adults without intellectual disability into the Medicaid system, with fewer visits and lower paid amounts compared to other developmental disability groups. The changing population of autistic people using Medicaid has implications for providing health care to autistic adults in the future.
PMID: 31317639
DOI: 10.1002/aur.2173

21 juillet 2019

Difficultés d'adaptation partagées et spécifiques au syndrome des enfants d'âge préscolaire avec un diagnostic de syndrome de Williams et de "trouble du spectre de l'autisme" : une étude sur le syndrome croisé

Aperçu: G.M.
CONTEXTE:
Comprendre les profils de fonctionnement adaptatif chez les enfants avec un diagnostic de syndrome de Williams (WS) et de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA) est essentiel pour éclairer les stratégies de traitement. Cependant, les connaissances dans ce domaine sont limitées et peu concluantes.
MÉTHODE:
La présente étude visait à caractériser les profils adaptatifs précoces des jeunes enfants atteints de WS (n = 18; Mage = 47 mois) et de TSA (n = 26; Mage = 45 mois) appariés selon l'âge chronologique et l'âge de développement à l'aide des échelles d'adaptation de Vineland. Comportement, deuxième édition.
RÉSULTATS:
Les résultats suggèrent que les jeunes enfants avec un diagnostic de WS et de TSA ne diffèrent pas par leur niveau global de fonctionnement adaptatif, mais que les enfants avec un diagnostic de Williams montrent des forces relatives dans l'échelle de socialisation par rapport aux enfants avec TSA. Aucune autre sous-échelle ne différait entre les groupes. Au sein des groupes, le groupe WS a montré un profil de communication, d'aptitudes à la vie quotidienne et de motricité plus faible que la socialisation , alors que le groupe TSA n'a pas mis en évidence de différences entre les sous-échelles.
CONCLUSIONS:
La prise en compte des profils adaptatifs partagés et spécifiques au syndrome fournit des informations pertinentes sur les cibles et les stratégies d'intervention. Étant donné les défis communs aux deux groupes cliniques, les implications et les orientations futures sont discutées.

2019 Jul 18. doi: 10.1111/jir.12670.

Shared and syndrome-specific adaptive difficulties in preschoolers with Williams syndrome and autism spectrum disorder: a cross-syndrome study

Author information

1
AJ Drexel Autism Institute, Drexel University, Philadelphia, PA, USA.
2
Department of Psychology, Drexel University, Philadelphia, PA, USA.
3
Developmental Neuromotor and Cognition Laboratory, La Trobe University, Melbourne, Australia.
4
Olga Tennison Autism Research Centre, School of Psychology and Public Health, La Trobe University, Melbourne, Australia.

Abstract

BACKGROUND:

Understanding adaptive functioning profiles in children with Williams syndrome (WS) and autism spectrum disorder (ASD) is critical to inform treatment strategies. However, knowledge in this area is limited and inconclusive.

METHOD:

The current study aimed to characterise the early adaptive profiles of young children with WS (n = 18; Mage = 47 months) and ASD (n = 26; Mage = 45 months) matched on chronological age and developmental age using the Vineland Scales of Adaptive Behavior, Second Edition.

RESULTS:

Results suggest that young children with WS and ASD do not differ on their overall level of adaptive functioning but that those with WS show relative strengths in the Socialisation scale compared with children with ASD. No other subscales differed between groups. Within groups, the WS group showed a profile of Communication, Daily Living Skills and Motor < Socialisation, whereas the ASD group did not evidence differences across subscales.

CONCLUSIONS:

Consideration of the shared and syndrome-specific adaptive profiles provides relevant insight on intervention targets and strategies. Given the shared challenges across the two clinical groups, implications and future directions are discussed.
PMID: 31321842
DOI: 10.1111/jir.12670

15 janvier 2018

Co-occurrence et gravité du poids neurodéveloppemental (déficience cognitive, paralysie cérébrale, trouble du spectre de l'autisme et épilepsie) à l'âge de 10 ans chez les enfants nés grands prématurés

Aperçu: G.M.
Cette étude vise à déterminer la prévalence des déficiences neurodéveloppementales à l'âge de dix ans chez les enfants nés extrêmement prématurés (moins de 28 semaines d'âge gestationnel) et à offrir un cadre de catégorisation des limitations neurologiques.Une étude de suivi de cohorte prospective multicentrique a recruté 889 enfants de 10 ans nés entre 2002 et 2004. Les chercheurs ont évalué la prévalence de la déficience cognitive, mesurée par quotient intellectuel et les tests de fonction exécutive, la paralysie cérébrale (PC), le "trouble du spectre de l'autisme" (TSA), et l'épilepsie seule et en combinaison. Les trois niveaux de gravité de la déficience étaient les suivants: catégorie I - absence de déficience neurodéveloppementale majeure; capacité cognitive normale de catégorie II avec CP, TSA et / ou épilepsie; et catégorie III - enfants atteints de déficience cognitive.Au total, 214 des 873 enfants (25%) avaient des troubles cognitifs, 93 des 849 enfants (11%) avaient une CP, 61 des 857 enfants (7%) avaient des TSA et 66 des 888 enfants (7%) souffraient d'épilepsie. De plus, 19% de tous les enfants avaient un diagnostic, 10% avaient deux diagnostics et 3% avaient trois diagnostics. La diminution de l'âge gestationnel était associée à l'augmentation du nombre de déficiences (P <0,001). La moitié des enfants atteints de déficience cognitive et un tiers des enfants atteints de PC, de TSA ou d'épilepsie présentaient une seule déficience.
Six cent un (68% [IC 95%, 64,5% -70,7%]) étaient dans la catégorie I, 74 (8% [IC 95%, 6,6% -10,3%]) dans la catégorie II, et 214 (24% [IC à 95% 21,7% -27,4%]) étaient dans la catégorie III.Les trois quarts des enfants avaient un intellect normal à l'âge de dix ans; Près de 70% étaient exempts de déficience neurodéveloppementale. Quarante pour cent des enfants atteints de déficiences ont eu plusieurs diagnostics. 

Pediatr Neurol. 2017 Nov 13. pii: S0887-8994(17)30718-X. doi: 10.1016/j.pediatrneurol.2017.11.002.

Co-occurrence and Severity of Neurodevelopmental Burden (Cognitive Impairment, Cerebral Palsy, Autism Spectrum Disorder, and Epilepsy) at Age 10 Years in Children Born Extremely Preterm

Author information

1
Division of Pediatric Neurology, Department of Pediatrics, Boston Medical Center, Boston, Massachusetts. Electronic address: rachel.hirschberger@childrens.harvard.edu.
2
Division of Pediatric Neurology, Department of Pediatrics, Boston Medical Center, Boston, Massachusetts.
3
University of North Carolina, Chapel Hill, North Carolina.
4
Department of Psychology and Neuroanatomy, Boston University, Boston, Massachusetts.
5
Department of Biostatistics, Boston University School of Public Health, Boston, Massachusetts.
6
Division of Pediatric Neurology, Department of Neurology, Johns Hopkins Hospital, Baltimore, Maryland.
7
Department of Radiology, Boston Medical Center, Boston University, Boston, Massachusetts.
8
Departments of Psychiatry and Pediatrics, UMASS Medical School/ University of Massachusetts Memorial Health Care, Worcester, Massachusetts.
9
National Institute of Neurological Disorders and Stroke, Bethesda, Maryland.
10
Department of Epidemiology and Biostatistics and Pediatrics and Human Development, Michigan State University, East Lansing, Michigan.
11
Boston Children's Hospital, Boston, Massachusetts.
12
Tufts Medical Center, Boston, Massachusetts.
13
Baystate Medical Center.
14
University of Massachusetts Medical School, Worcester, Massachusetts.
15
Yale University School of Medicine, New Haven, Connecticut.
16
Wake Forest University Baptist Medical Center, Winston-Salem, North Carolina.
17
University Health Systems of Eastern Carolina, Greenville, North Carolina.
18
North Carolina Children's Hospital, Chapel Hill, North Carolina.
19
Helen DeVos Children's Hospital, Grand Rapids, Michigan.
20
Sparrow Hospital, Lansing, Michigan.
21
University of Chicago Medical Center, Chicago, Illinois.
22
William Beaumont Hospital, Royal Oak, Michigan.

Abstract

BACKGROUND:

This study aims to determine the prevalence of neurodevelopmental impairments at age ten years among children born extremely preterm (less than 28 weeks gestational age) and to offer a framework for categorizing neurological limitations.

METHODS:

A multicenter, prospective cohort follow-up study recruited 889 ten-year-old children born from 2002 to 2004. We assessed prevalence of cognitive impairment, measured by intelligent quotient and tests of executive function, cerebral palsy (CP), autism spectrum disorder (ASD), and epilepsy singly and in combination. The three levels of impairment severity were: category I-no major neurodevelopmental impairment; category II-normal cognitive ability with CP, ASD, and/or epilepsy; and category III-children with cognitive impairment.

RESULTS:

A total 214 of 873 children (25%) had cognitive impairment, 93 of 849 children (11%) had CP, 61 of 857 children (7%) had ASD, and 66 of 888 children (7%) had epilepsy. Further, 19% of all children had one diagnosis, 10% had two diagnoses, and 3% had three diagnoses. Decreasing gestational age was associated with increasing number of impairments (P < 0.001). Half the children with cognitive impairment and one third of children with CP, ASD, or epilepsy had a single impairment. Six hundred one (68% [95% CI, 64.5%-70.7%]) children were in category I, 74 (8% [95% CI, 6.6%-10.3%]) were in category II, and 214 (24% [95% CI 21.7%-27.4%]) were in category III.

CONCLUSIONS:

Three quarters of children had normal intellect at age ten years; nearly 70% were free of neurodevelopmental impairment. Forty percent of children with impairments had multiple diagnoses.

06 janvier 2018

Concentrations sériques maternelles prénatales de substances perfluorées et polyfluoroalkyliques en association avec "trouble du spectre de l'autisme" et déficience intellectuelle

Aperçu: G.M.
De nouveaux travaux ont examiné les résultats neurodéveloppementaux après une exposition prénatale à des substances perfluorées et polyfluoroalkyliques (SPFA), mais peu d'études ont évalué les associations avec le "trouble du spectre de l'autisme" (TSA).L'objectif de la recherche était d'estimer les associations de concentrations maternelles prénatales de SPFA avec le TSA et la déficience intellectuelle (DI) chez les enfants.
Les participants étaient issus d'une étude cas-témoins basée sur la population d'enfants nés entre 2000 et 2003 en Californie du Sud, incluant les enfants diagnostiqués avec TSA (n = 553), DI sans autisme (n = 189) et les contrôles de la population générale (PG) (n = 433). Les concentrations de 8
SPFA provenant de sérums maternels conservés à l'âge gestationnel entre 15 et 19 semaines ont été quantifiées et comparées entre les groupes d'étude.  
Les concentrations moyennes géométriques de la plupart des SPFAétaient plus faibles dans les groupes TSA et DIque dans les témoins PG.  
Le TSA 'était pas significativement associé aux concentrations prénatales de la plupart des SPFA, bien que des associations inverses significatives aient été observées pour le perfluorooctanoate (PFOA) et le perfluorooctane sulfonate (PFOS) [OR ajustés pour les quartiles les plus élevés vs 0,62 (IC 95%: 0,41; 0,64 (IC à 95%: 0,43, 0,97), respectivement]. 
Les résultats pour la DI étaient similaires.Les résultats de cette vaste étude cas-témoins avec des mesures prénatales recueillies prospectivement ne corroborent pas l'hypothèse selon laquelle l'exposition prénatale aux SPFA est positivement associée aux TSA ou aux DI


Environ Health Perspect. 2018 Jan 2;126(1):017001. doi: 10.1289/EHP1830.

Prenatal Maternal Serum Concentrations of Per- and Polyfluoroalkyl Substances in Association with Autism Spectrum Disorder and Intellectual Disability

Author information

1
A.J. Drexel Autism Institute, Drexel University, Philadelphia, Pennsylvania, USA.
2
Division of Research, Kaiser Permanente , Oakland, California, USA.
3
MIND Institute and the Department of Pediatrics, University of California, Davis, Davis, California, USA.
4
Division of Environmental and Occupational Disease Control, California Department of Public Health, Richmond, California, USA.
5
Division of Research, Kaiser Permanente, Oakland, California, USA.
6
National Center for Environmental Health, Centers for Disease Control and Prevention, Atlanta, Georgia, USA.

Abstract

BACKGROUND:

Emerging work has examined neurodevelopmental outcomes following prenatal exposure to per- and polyfluoroalkyl substances (PFAS), but few studies have assessed associations with autism spectrum disorder (ASD).

OBJECTIVES:

Our objective was to estimate associations of maternal prenatal PFAS concentrations with ASD and intellectual disability (ID) in children.

METHODS:

Participants were from a population-based nested case-control study of children born from 2000 to 2003 in southern California, including children diagnosed with ASD (n=553), ID without autism (n=189), and general population (GP) controls (n=433). Concentrations of eight PFAS from stored maternal sera collected at 15-19 wk gestational age were quantified and compared among study groups. We used logistic regression to obtain adjusted odds ratios for the association between prenatal PFAS concentrations (parameterized continuously and as quartiles) and ASD versus GP controls, and separately for ID versus GP controls.

RESULTS:

Geometric mean concentrations of most PFAS were lower in ASD and ID groups relative to GP controls. ASD was not significantly associated with prenatal concentrations of most PFAS, though significant inverse associations were found for perfluorooctanoate (PFOA) and perfluorooctane sulfonate (PFOS) [adjusted ORs for the highest vs. lowest quartiles 0.62 (95% CI: 0.41, 0.93) and 0.64 (95% CI: 0.43, 0.97), respectively]. Results for ID were similar.

CONCLUSIONS:

Results from this large case-control study with prospectively collected prenatal measurements do not support the hypothesis that prenatal exposure to PFAS is positively associated with ASD or ID. https://doi.org/10.1289/EHP1830.
PMID:29298162
DOI:10.1289/EHP1830

02 janvier 2018

Troubles neurodéveloppementaux chez les détenus: comorbidité et associations combinées avec des symptômes psychiatriques et des troubles du comportement

Aperçu: G.M.
L'identification et la prise en charge des détenus ayant des troubles neurodéveloppementaux (TN) ont été insuffisamment abordées dans la littérature. Les chercheurs ont estimé la proportion de cas de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH), de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA) et de déficience intellectuelle (DI) en prison, leur comorbidité et leur association avec des comportements perturbateurs et des symptômes psychiatriques. De plus, ils ont examiné le rôle des TN coexistants sur les symptômes psychiatriques et les attitudes envers la violence.  
390 détenus ont subi une évaluation comprenant l'entrevue diagnostique pour le TDAH chez les adultes 2.0, le quotient autistique, le questionnaire de dépistage de l'incapacité, le bref inventaire des symptômes (BSI) et les mesures des comportements perturbateurs et des attitudes envers la violence. Le pourcentage de cas de TDAH, de TSA et d'ID était de 25%, 9% et 9%. Les détenus avec TDAH et ceux ayant une DI avaient des niveaux significativement plus élevés de comportements perturbateurs. Le groupe TDAH / TSA combiné avait des scores significativement plus élevés sur les symptômes de gravité globale que le TDAH ou TSA seulement.  
Pendant ce temps, le groupe combiné TDAH/ ID avait des scores significativement plus élevés de troubles du comportement que le groupe exclusivement TDAH.  
Ces résultats montrent l'étendue de la ND en prison, leurs interrelations et les associations avec d'autres problèmes de santé mentale.  
Les vulnérabilités conférées par les TN au sein du système de justice pénale devraient être traitées au moyen d'interventions et de stratégies préventives.

Psychiatry Res. 2017 Dec 15;261:109-115. doi: 10.1016/j.psychres.2017.12.036.

Neurodevelopmental disorders in prison inmates: comorbidity and combined associations with psychiatric symptoms and behavioural disturbance

Author information

1
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Reykjavik University, Iceland. Electronic address: s.young@imperial.ac.uk.
2
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Child and Family Consultation Service, East London NHS Foundation Trust, UK.
3
Psychology Department, Bath University, UK.
4
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.
5
Reykjavik University, Iceland; Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.

Abstract

The identification and management of inmates with neurodevelopmental disorders (ND) has been insufficiently addressed in the literature. We estimated the proportion of cases with Attention deficit/hyperactivity disorder (ADHD), Autism spectrum disorder (ASD) and Intellectual disability (ID) in prison, their comorbidity, and associations with disruptive behaviours and with psychiatric symptoms. Further, we examined the role of coexisting ND on psychiatric symptoms and attitudes toward violence. All 390 male inmates underwent an assessment that included the Diagnostic Interview for ADHD in Adults 2.0, the Autism Quotient, the Learning Disability Screening Questionnaire, the Brief Symptom Inventory (BSI), and measures of disruptive behaviours and attitudes towards violence. The percentage of cases with ADHD, ASD and ID were 25%, 9% and 9%. Inmates with ADHD and those with ID had significantly higher levels of disruptive behaviours. The combined ADHD/ASD group had significantly higher scores on global severity symptoms than either ADHD or ASD only. Meanwhile, the combined ADHD/ID group had significantly higher scores of behavioural disturbance than the ADHD-only group. Our findings show the extent of ND in prison, their inter-relations and associations with further mental health problems. Vulnerabilities conferred by ND within the criminal justice system should be addressed via interventions and preventative strategies.
PMID:29291476
DOI:10.1016/j.psychres.2017.12.036

01 janvier 2018

Augmentation de l'activité physique chez les adultes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" : comparaison des félicitations délivrées en personne et par technologie

Aperçu: G.M.
Bien qu'il y ait de nombreux avantages à un engagement régulier dans l'activité physique, les personnes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) ne s'engagent souvent pas dans des niveaux équilibré d'activité physique. Le but de cette étude était de comparer les félicitations livrées par de multiples moyens sur l'augmentation de l'engagement dans l'activité physique pour les personnes avec un dTSA. Un concept de traitement alternatif à cas unique a été utilisé pour comparer deux conditions de délivrance des félicitations, en personne et par la technologie, pour trois jeunes adultes avec dTSA et déficience intellectuelle (DI).L'étude consistait en un entrainement ; ligne de base, comparaison, meilleur traitement, atténuation et  généralisation; et des entrevues de validité sociale.  
Pour chaque session, des données ont été recueillies sur le nombre de tours effectués, la durée et les fréquences cardiaques de repos / à la fin.Le nombre de tours effectués a augmenté pour tous les participants pendant l'intervention, mais les résultats ont été variables en ce qui concerne la condition la plus efficace et la préférée. 
Les participants qui excellaient dans la condition technologie ont également maintenu les niveaux de performance lorsque les déclarations d'éloges ont été diminuées et les performances généralisées dans un nouveau contexte.Des énoncés élogieux peuvent être utilisés pour augmenter les niveaux d'activité physique chez les jeunes adultes avec dTSA et DI.  
Exposer des individus à plusieurs conditions peut avoir un impact sur leur méthode préférée pour recevoir du soutien.

Res Dev Disabil. 2017 Dec 28;73:115-125. doi: 10.1016/j.ridd.2017.12.019.

Increasing physical activity for adults with autism spectrum disorder: Comparing in-person and technology delivered praise

Author information

1
Frank Porter Graham Child Development Institute, University of North Carolina at Chapel Hill, 517 S. Greensboro St., CB# 8040, Chapel Hill, NC 27599-8040, United States. Electronic address: savagemn@email.unc.edu.
2
University of Texas at Arlington, College of Education Box 19227, 701 Planetarium Place, Arlington, TX 76019-0227, United States. Electronic address: teresa.doughty@uta.edu.
3
Department of Counseling, Educational Psychology and Special Education, Michigan State University, 620 Farm Lane, 342 Erickson Hall, East Lansing, MI 48824, United States. Electronic address: mtb@msu.edu.
4
Department of Counseling, Educational Psychology and Special Education, Michigan State University, 620 Farm Lane, 349A Erickson Hall, East Lansing, MI 48824, United States. Electronic address: ecb@msu.edu.

Abstract

BACKGROUND/AIMS/METHODS:

While there are many benefits to regular engagement in physical activity, individuals with autism spectrum disorder often do not engage in healthy levels of physical activity. The purpose of this study was to compare praise delivered through multiple means on increasing engagement in physical activity for individuals with autism spectrum disorder. A single-case alternating treatment design was used to compare two conditions for delivering praise statements, in-person and through technology, for three young adults with autism spectrum disorder and accompanying intellectual disability.

PROCEDURES/OUTCOMES:

The study consisted of training; baseline, comparison, best-treatment, thinning, and generalization phases; and social validity interviews. For each session, data were collected on the number of laps completed, duration, and resting/ending heart rates.

RESULTS/CONCLUSIONS:

The number of laps completed increased for all participants during intervention, however, results were mixed regarding the more effective and preferred condition. Participants who excelled in the technology condition also maintained performance levels when praise statements were thinned and generalized performance to a new setting.

IMPLICATIONS:

Praise statements can be used to increase levels of physical activity in young adults with autism spectrum disorder and intellectual disability. Exposing individuals to multiple conditions can impact their preferred method for receiving support.
PMID:29289793
DOI:10.1016/j.ridd.2017.12.019

28 décembre 2017

La multimorbidité et la polypharmacie sont indépendamment associées à la mortalité chez les personnes âgées ayant une déficience intellectuelle: un suivi de 5 ans de l'étude HA-DI

Aperçu: G.M.
L'équipe a étudié l'association entre la multimorbidité, la polypharmacie et la mortalité chez 1050 personnes âgées (50+) ayant une déficience intellectuelle (DI). La multimorbidité (présence de ≥ 4 problèmes de santé chroniques) et la polypharmacie (présence ≥ 5 prescriptions de médicaments chroniques) ont été recueillies au départ. La multimorbidité comprenait un large éventail de troubles, y compris la déficience auditive, la dysfonction thyroïdienne, l'autisme et le cancer. Les données sur la mortalité ont été recueillies au cours d'une période de suivi de cinq ans. Les modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour déterminer l'association indépendante entre la multimorbidité et la polypharmacie avec la survie. Les modèles ont été ajustés en fonction de l'âge, du sexe, du niveau d'identité et de la présence du syndrome de Down.  
Les chercheurs ont observé que les personnes classées comme ayant une multimorbidité ou une polypharmacie à l'inclusion étaient 2,60 (IC à 95% = 1,86-3,66) et 2,32 (IC à 95% = 1,70-3,16) fois plus susceptibles de décéder pendant la période de suivi, indépendamment de l'âge, du sexe, du niveau de DI et de la présence du syndrome de Down.  
Bien que légèrement atténués, les chercheurs ont trouvé des rapports de risque similaires si le modèle de multimorbidité était ajusté pour la polypharmacie et vice versa.  
L'étude montre pour la première fois que la multimorbidité et la polypharmacie sont de bons prédicteurs de la mortalité chez les personnes ayant une DI. La sensibilisation et le dépistage de ces conditions est important pour commencer les traitements existants dès que possible. Des recherches futures sont nécessaires pour développer des interventions pour les personnes âgées avec DI, visant à réduire l'incidence de la polypharmacie et de la multimorbidité.


Am J Intellect Dev Disabil. 2018 Jan;123(1):72-82. doi: 10.1352/1944-7558-123.1.72.

Multimorbidity and Polypharmacy Are Independently Associated With Mortality in Older People With Intellectual Disabilities: A 5-Year Follow-Up From the HA-ID Study

Author information

1
Josje D. Schoufour, Alyt Oppewal, Hanne J.K. van der Maarl, Heidi Hermans, Heleen M. Evenhuis, Thessa I.M. Hilgenkamp, and Dederieke A. Festen, Erasmus MC, University Medical Center Rotterdam, The Netherlands.

Abstract

We studied the association between multimorbidity, polypharmacy, and mortality in 1,050 older adults (50+) with intellectual disability (ID). Multimorbidity (presence of ≥ 4 chronic health conditions) and polypharmacy (presence ≥ 5 chronic medication prescriptions) were collected at baseline. Multimorbidity included a wide range of disorders, including hearing impairment, thyroid dysfunction, autism, and cancer. Mortality data were collected during a 5-year follow-up period. Cox proportional hazards models were used to determine the independent association between multimorbidity and polypharmacy with survival. Models were adjusted for age, sex, level of ID, and the presence of Down syndrome. We observed that people classified as having multimorbidity or polypharmacy at baseline were 2.60 (95% CI = 1.86-3.66) and 2.32 (95% CI = 1.70-3.16) times more likely to decease during the follow-up period, respectively, independent of age, sex, level of ID, and the presence of Down syndrome. Although slightly attenuated, we found similar hazard ratios if the model for multimorbidity was adjusted for polypharmacy and vice versa. We showed for the first time that multimorbidity and polypharmacy are strong predictors for mortality in people with ID. Awareness and screening of these conditions is important to start existing treatments as soon as possible. Future research is required to develop interventions for older people with ID, aiming to reduce the incidence of polypharmacy and multimorbidity.
PMID:29281324
DOI:10.1352/1944-7558-123.1.72

Forte prévalence du diabète sucré, de l'hypertension et de l'obésité chez les personnes ayant un diagnostic enregistré de déficience intellectuelle ou de "trouble du spectre de l'autisme".

Aperçu: G.M.
L'obésité et le manque d'activité physique sont fréquemment signalés chez les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI) ou un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Les chercheurs ont émis l'hypothèse d'une prévalence plus élevée de diabète et d'hypertension dans cette population. Ils ont utilisé des données administratives pour toutes les consultations primaires et spécialisées en soins ambulatoires et hospitaliers pour les personnes ayant au moins un diagnostic enregistré de diabète sucré, d'hypertension ou d'obésité de 1998 à 2015. Les données proviennent de la base de données administrative centrale du comté de Stockholm. Il n'a pas été possible de séparer les données pour le diabète de type 1 et de type 2. Ils ont ensuite stratifié 26 988 personnes ayant un DI ou un TSA en trois groupes, le syndrome de Down étant traité séparément, et comparé ces groupes avec 1 996 140 personnes de la population générale.Comparativement à la population générale, les hommes et les femmes avec de DI/ dTSA avaient 1,6-3,4 fois plus de chances d'avoir un diagnostic enregistré d'obésité ou de diabète sucré, à l'exception du diabète chez les hommes avec un syndrome de Down. Un diagnostic enregistré d'hypertension était seulement plus fréquent chez les hommes ayant un DI / TSA que dans la population générale.Le dépistage du diabète et de la tension artérielle, ainsi que des efforts pour prévenir le développement de l'obésité déjà dans l'enfance, sont nécessaires pour les personnes ayant des DI et des dTSA. Les chercheurs pensent qu'il est nécessaire de mettre en place des programmes communautaires de promotion de la santé adaptés pour assurer une santé plus équitable à ces populations. 
J Intellect Disabil Res. 2017 Dec 26. doi: 10.1111/jir.12462.

High prevalence of diabetes mellitus, hypertension and obesity among persons with a recorded diagnosis of intellectual disability or autism spectrum disorder

Author information

1
Academic Primary Health Care Centre, Stockholm County Council, Stockholm, Sweden.
2
Division of Family Medicine and Primary Care, Department of Neurobiology, Care Sciences and Society, Karolinska Institutet, Huddinge, Sweden.
3
Public Health Care Services Committee Administration, Stockholm County Council, Stockholm, Sweden.
4
Department of Medical Sciences, Cardiovascular Epidemiology, Uppsala University, Uppsala, Sweden.

Abstract

BACKGROUND:

Obesity and lack of physical activity are frequently reported in persons with intellectual disability (ID) or autism spectrum disorder (ASD). We hypothesised a higher prevalence of diabetes and hypertension in this population.

METHOD:

We used administrative data for all primary and specialist outpatient and inpatient healthcare consultations for people with at least one recorded diagnosis of diabetes mellitus, hypertension or obesity from 1998 to 2015. Data were drawn from the central administrative database for Stockholm County, Sweden. It was not possible to separate data for type 1 and type 2 diabetes. We stratified 26 988 individuals with IDs or ASD into three groups, with Down syndrome treated separately, and compared these groups with 1 996 140 people from the general population.

RESULTS:

Compared with the general population, men and women with ID/ASD had 1.6-3.4-fold higher age-adjusted odds of having a registered diagnosis of obesity or diabetes mellitus, with the exception of diabetes among men with Down syndrome. A registered diagnosis of hypertension was only more common among men with ID/ASD than in the general population.

CONCLUSIONS:

Diabetes and blood pressure health screening, along with efforts to prevent development of obesity already in childhood, are necessary for individuals with IDs and ASD. We believe that there is a need for adapted community-based health promotion programmes to ensure more equitable health for these populations.

PMID:29280230
DOI:10.1111/jir.12462