Par Tracy Staedter, Scientific American
Les scientifiques ont découvert que le plus précoce des indicateurs d'autisme à ce jour, pourrait être la présence de cellules défectueuses dans le placenta. Cette découverte pourrait mener à un diagnostic plus précoce du trouble du développement qui touche environ un enfant sur 200 et peut avoir comme conséquence des difficultés d’apprentissage, des problèmes de parole et une difficulté dans les relations interpersonnelles.
"Plus vite nous le diagnostiquerons, plus nous le comprendrons et plus efficaces seront nos interventions," dit le chercheur scientifique Harvey Kliman, de l’Ecole de Médicine. Kliman et son équipe décrivent leur découverte dans l’édition en ligne du 26 juin de Biological Psychiatry.
Cette recherché s’appuie sur les travaux antérieurs de Kliman, qui décrivaient des crevasses anormales dans l’enveloppe externe du placenta. Dans le passé, ces anomalies ont été mises en relation avec une longue liste de défauts génétique, y compris les syndromes de Down et de Turner.
Kliman soupçonnait qu’ils pourraient aussi être lies à l’autisme. Alors, dans cette étude, lui et d’autres chercheurs de Yale ont utilise un microscope pour examiner des échantillons de tissu du placenta, conservés par plusieurs hôpitaux de recherche. Treize de ces échantillons provenaient d’enfants ayant été plus tard diagnostiqués nt une forme d’autisme; 61 échantillons provenaient d’enfants chez qui la maladie n’avait pas été diagnostiquée. Lorsque Kliman a compare les deux groupes de tissus, il s’est aperçu que les placentas des enfants autistes avait trois fois plus de chance d’avoir les crevasses microscopiques anormales.
Kliman pense que ces recherches pourront conduire à un examen de routine du placenta des nouveau-nés à risque, notamment ceux ayant un frère ou une sœur autiste. Tous les autistes n’ont pas nécessairement cet aspect anormal du placenta. Mais, dit Kliman, "Si vous observez ces défauts, il est improbable que l’enfant soit parfaitement normal."
Les scientifiques ont découvert que le plus précoce des indicateurs d'autisme à ce jour, pourrait être la présence de cellules défectueuses dans le placenta. Cette découverte pourrait mener à un diagnostic plus précoce du trouble du développement qui touche environ un enfant sur 200 et peut avoir comme conséquence des difficultés d’apprentissage, des problèmes de parole et une difficulté dans les relations interpersonnelles.
"Plus vite nous le diagnostiquerons, plus nous le comprendrons et plus efficaces seront nos interventions," dit le chercheur scientifique Harvey Kliman, de l’Ecole de Médicine. Kliman et son équipe décrivent leur découverte dans l’édition en ligne du 26 juin de Biological Psychiatry.
Cette recherché s’appuie sur les travaux antérieurs de Kliman, qui décrivaient des crevasses anormales dans l’enveloppe externe du placenta. Dans le passé, ces anomalies ont été mises en relation avec une longue liste de défauts génétique, y compris les syndromes de Down et de Turner.
Kliman soupçonnait qu’ils pourraient aussi être lies à l’autisme. Alors, dans cette étude, lui et d’autres chercheurs de Yale ont utilise un microscope pour examiner des échantillons de tissu du placenta, conservés par plusieurs hôpitaux de recherche. Treize de ces échantillons provenaient d’enfants ayant été plus tard diagnostiqués nt une forme d’autisme; 61 échantillons provenaient d’enfants chez qui la maladie n’avait pas été diagnostiquée. Lorsque Kliman a compare les deux groupes de tissus, il s’est aperçu que les placentas des enfants autistes avait trois fois plus de chance d’avoir les crevasses microscopiques anormales.
Kliman pense que ces recherches pourront conduire à un examen de routine du placenta des nouveau-nés à risque, notamment ceux ayant un frère ou une sœur autiste. Tous les autistes n’ont pas nécessairement cet aspect anormal du placenta. Mais, dit Kliman, "Si vous observez ces défauts, il est improbable que l’enfant soit parfaitement normal."