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16 août 2013

Autistic Traits Modulate Mimicry of Social but not Nonsocial Rewards

Traduction: G.M.

Autism Res. 2013 Aug 12. doi: 10.1002/aur.1323.

Les traits autistiques modulent le mimétisme des récompenses sociales mais pas des recompenses non sociales

Source

Centre for Integrative Neuroscience and Neurodynamics, School of Psychology and Clinical Language Sciences, University of Reading, UK.

Résumé

Les conditions du spectre autistique (ASC) sont associés à une perte de réponse aux stimuli sociaux, et en particulier aux récompenses sociales telles que des sourires. La réactivité atypique aux récompenses sociales qui renforcent les comportements socialement appropriés chez l'enfant, peut potentiellement conduire à une cascade de déficits dans le comportement social.

Les personnes avec ASC montrent souvent un mimétisme spontané diminué des stimuli sociaux dans un cadre naturel. Dans la population générale, le mimétisme est modulée à la fois par la valeur de la récompense et la socialité du stimulus (par exemple, si le stimulus est perçu comme appartenant à un congénère ou un objet inanimé).
Puisque l'empathie et les traits autistiques sont distribués en continu dans la population générale, cette étude visait à vérifier si et comment ces traits modulent le mimétisme automatique de récompense des stimuli sociaux et nonsociaux.

Des fortes et faibles récompenses étaient associées avec des mains humaines et robotiques en utilisant un paradigme de l'apprentissage conditionné.

Trente-six participants de la population globale ont alors accompli une tâche d'imitation impliquant d'effectuer un mouvement préspécifié de main qui était compatible ou incompatible avec un mouvement de main présenté au participant.
 
Les traits autistes élevés (mesurés en utilisant le quotient de spectre d'autisme, AQ) ont prédit une moindre imitation des mains humaines avec fortes récompenses par rapport aux faibles récompenses, tandis que les traits empathiques ont montré un modèle opposé des corrélations.
Aucune de ces relations n'a été observée pour les fortes récompenses vs faibles récompenses dans la l'expérience avec les mains de robot.
 
Ces résultats démontrent comment les traits autistiques et l'empathie modulent les effets de récompense sur le mimétisme des stimuli sociaux par rapport aux stimuli non sociaux.
Cette évidence suggère un rôle potentiel pour le système de récompense dans al mise en évidence du comportement social atypique chez les personnes avec ASC, qui constitue l'extrémité de l'éventail des traits autistes.


07 mai 2013

Reward study questions autism mouse model's relevance

Traduction : J.V.


Une étude sur la récompense questionne la pertinence du modèle de souris pour l’autisme

2 Mai 2013 


Le modèle de souris BTBR, une souche asociale souvent utilisée pour étudier l'autisme, peut ne pas être optimal pour la recherche sur l'autisme, suggère une étude inédite présentée aujourd'hui à la Conférence internationale pour la recherche sur l’autisme 2013 à San Sebastián, en Espagne.
En comparaison avec les souris B6, une souche de souris consanguine, sociale, les souris BTBR appuient sur un levier pendant moins de temps recevoir des récompenses, indépendamment du fait que la récompense est de la nourriture ou une visite sociale d'une autre souris.
Les données suggèrent que les souris BTBR sont moins motivées en général, et pas seulement socialement, et que leur comportement peuvent ne pas représenter des traits semblables à l’autisme, dit le chercheur principal, Loren Martin, professeur associé de psychologie à l'Université Azusa Pacific en Californie.
"Nous devrions être prudents sur les modèles que nous considérons comme pertinents pour l'autisme», dit Martin.
De nombreux chercheurs mesurent la motivation sociale en observant si les souris préfèrent la compagnie des autres souris ou des objets. La nouvelle recherche quantifie cette évaluation.
Dans une expérience, les souris gagnent une visite de 15 secondes d'une autre souris lorsqu'elles appuient sur un levier. Les chercheurs ont augmenté le nombre de pressions de levier nécessaires pour la récompense, à la recherche du point de basculement où les souris cesseraient d'essayer.
Au cours d'une période d'essai de dix jours, les neuf souris témoins B6 ont appuyé sur le levier une moyenne de 20 fois pour gagner la visite, comparativement à une moyenne de 8 fois pour les souris BTBR.
Toutefois, dans une seconde expérience, les souris BTBR ont montré qu'elles avaient aussi moins de motivation pour la nourriture que les témoins. Lorsqu'on leur donne le choix entre une visite sociale et de la nourriture, les deux souches ont favorisé la récompense alimentaire
 Cependant, les souris BTBR ont appuyé sur le levier de nourriture 35 fois en une heure par rapport à 65 pressions à l'heure des souris contrôles.
Les souris BTBR sont obèses, et il est possible cela ait joué un rôle dans la diminution de leur désir pour la nourriture, dit Martin.
Martin et ses collègues envisagent de tester le rôle de la sérotonine et l'ocytocine sur le comportement social chez les souris.