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14 septembre 2010

Pas de lien entre le mercure dans les vaccins et l’autisme

Traduction par G. M.

Une nouvelle étude gouvernementale ajoute une preuve supplémentaire au fait que le thimerosal, un conservateur à base de mercure utilisé jusqu’à récemment dans de nombreux vaccins, n’augmente pas les risques d’autisme chez l’enfant.

Elle montre que les enfants qui ont été exposés très tôt à une haute concentration de conservateur – à travers les vaccins qu’ils avaient reçus ou que leurs mères avaient reçus quand elles étaient enceintes, n’étaient pas susceptibles de développer de l’autisme, y compris ddeux sous-types d’autisme.

« Cette étude devrait rassurer les parents qui suivent le calendrier vaccinal recommandé”, explique le docteur Frank Destefano, directeur du Immunization Safety Office au Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à Atlanta, et auteur principal de l'étude.

Les préoccupations au sujet d'un lien entre les vaccins et l'autisme ont été soulevées en premier, il y a plus de dix ans par un médecin britannique Andrew Wakefield.

Son rapport , fondé sur 12 enfants, a été discrédité et le journal qui l’a publié s’est rétracté au début de cette année. Entre-temps, il a suscité un débat mondial féroce entre scientifiques et i la provoqué la peur de nombreux parents qui ont hésité à utiliser les vaccins recommandés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

S’ensuivirent des foyers d’épidémie de ces trois maladies.

Une grande inquietude portait sur le rôle possible du thimerosal dans le développement autistique, un état qui affecte à peu près une personne sur 110 selon le CDC.

La plupart des scientifiques considèrent l’autisme comme un trouble du développement, probablement influencé par les gènes.

L’autisme a un spectre très large et les troubles vont du Syndrome d'Asperger léger au retard mental grave avec handicap social, et il n’existe aucun remède ou bon traitement.

Les chercheurs du CDC ont utilisé des données concernant des enfants américains nés entre 1994 et 1999, qui étaient inscrits dans une des trois organisation de prévention de la santé.

Ils ont trouvé 256 enfants dans le trouble du spectre autistique et les ont compares avec 752 enfants qui n’avaient pas d’autisme, mais qui avaient le même âge et qui étaient de même sexe.

Peu importe le moment où l’enfant a été exposé au thimerosal, que ce soit avant la naissance quand la mère a été vaccinée ou après la naissance, il n’y a pas d’augmentation du risque d’autisme quel qu’il soit.

En fait, ces enfants qui ont été exposés à l'agent conservateur entre la naissance et 20 mois d'âge avaient légèrement moins de probabilité de se développer avec un autisme ; un résultat qui ne peuvent expliquer les chercheurs.

« C’est une étude très rassurante », explique le Dr Michael J. Smith, pédiatre à l’Université de l’Ecole de Medecine de Louisville dans le Kentucky qui n'était pas impliqué dans la recherche

« Ces résultats montrent que vous pouvez être vaccinés avec un vaccin au thimerosal sans inquiétude. »

Smith, qui a déclaré qu'il y avait un enfant de deux mois vacciné à la maison, note que les taux d'autisme ont continué d'augmenter, bien que thimerosal a été supprimé de tous les vaccins pour enfants, à l'exception des vaccins contre la grippe.

Pour les parents qui restent préoccupés par al présence de thimerosal dans les vaccins contre la grippe, il existe des alternatives sans conservateur, tels que le FluMist, un vaporisateur nasal pouvant être utilisée chez les enfants âgés de deux ans et plus.

Certains parents s’inquiètent également du grand nombre de vaccins inoculés en même temps, ou bien du trop jeune âge des enfants vaccinés qui peuvent provoquer des problèmes mentaux. Le Dr Smith a déclaré que les recherches sur le sujet avaient dissipé ces préoccupations les unes après les autres.

« Il n’existe aucune preuve crédible » d’un lien entre vaccins et autisme, conclut-il pour Reuter Health.


03 février 2010

Le Lancet rétracte, 12 ans après, une étude sur le lien entre le vaccin ROR et l'autisme

LE POINT.FR

L'événement est exceptionnel : la célèbre revue médicale britannique The Lancet a annoncé hier la rétractation d'un article publié en 1998 qui faisait un lien entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) et des troubles autistiques liés à une maladie inflammatoire de l'intestin. Cette décision survient quelques jours après qu'une instance disciplinaire du General Medical Council (l'équivalent de l'Ordre des médecins) a confirmé que les travaux du Dr Andrew Wakefield étaient non éthiques, "malhonnêtes" et "irresponsables".

Ce sujet avait suscité de très nombreuses polémiques et entraîné une baisse de la vaccination ROR au Royaume-Uni.
En 1998, alors qu'il existait déjà un débat sur l'innocuité du vaccin ROR, le Lancet publiait cette étude décrivant douze enfants qui avaient présenté une inflammation intestinale ressemblant à une maladie inflammatoire de l'intestin, ainsi que des troubles du comportement qui ressemblaient dans la majorité des cas à un autisme. Un lien temporel avec la vaccination ROR avait été alors rapporté chez huit enfants ; pour un autre cas, il avait été fait un lien avec la rougeole ; les trois autres cas avaient aussi été vaccinés, mais un peu plus anciennement. Les chercheurs soulignaient alors le fait que le lien entre la vaccination et ces troubles intestinaux et comportementaux n'était pas certain mais le suggéraient fortement.
Cet article, publié alors qu'il y avait déjà à l'époque une polémique outre-Manche sur le vaccin contre la rougeole - qui portait au départ sur un risque de maladie inflammatoire de l'intestin, la maladie de Crohn -, a entraîné de façon durable une baisse significative de la vaccination ROR au Royaume-Uni, ce qui a été associé à une résurgence de la rougeole.
Dès 2004, pourtant, un journaliste avait mis en évidence plusieurs mensonges dans cet article et découvert que, contrairement à ce qu'affirmaient les auteurs, l'étude n'avait pas obtenu d'avis favorable d'un comité d'éthique. Néanmoins, à l'époque, le Lancet avait rejeté les informations du journaliste et refusé de se rétracter. C'est maintenant chose faite. Les spécialistes espèrent que cette décision aidera à rétablir la confiance dans cet important vaccin et l'intégrité de la littérature scientifique.


12 ans pour retirer une étude manifestement pourrie, comme le journaliste d'investigation Brian Deer l'avait révélé en 2004. Le Lancet a beaucoup perdu de sa réputation dans cette histoire. En attendant, deux victimes innocentes auront payé une maladie normalement bénigne de leur vie.

17 mars 2008

Autismes et vaccin: le retour

(Agence Science-Presse)

On croyait la controverse sur l’autisme morte, eh bien la voilà qui resurgit par la façade politique.

Maintes fois avancé, le lien entre vaccination et autisme constitue un mythe. Toutes les hypothèses qui ont été proposées, comme la présence de mercure, se sont révélées, après examens, sans fondements.

Or, voilà que le gouvernement américain rallume le feu. Au début du mois, on apprenait que celui-ci allait compenser un couple de Georgie qui alléguait que l’autisme de sa fille, Hannah, aujourd’hui âgée de 9 ans, avait été causé par les vaccins qui lui ont été administrés en 2000.

La décision du gouvernement ne dit pas spécifiquement que ces vaccins ont causé l’autisme, mais que les vaccins auraient « aggravé » un trouble cellulaire déjà existant —un trouble au niveau des mitochondries. Les experts interrogés un peu partout se sont dit stupéfaits —et inquiets de l’impact que cela pourrait avoir sur les campagnes de vaccination, avec tous les risques que cela entraînerait pour la santé publique. Le ministère de la Santé a refusé de commenter, et les documents relatifs à la décision n’ont pas été rendu publics.

Quelque 5000 autres familles ont déposé des plaintes similaires. Le quotidien Atlanta Journal and Constitution parle de deux autres familles qui ont déposé des plaintes similaires à celle de la famille d’Hannah, pointant du doigt le thimérosal, un des composés du vaccin à base de mercure, comme étant la cause de l’autisme. Ces deux causes doivent arriver en cour en mai.

Or, la piste du thimérosal a bel et bien été fouillée ces dernières années. Au Danemark, le thimérosal avait été éliminé des vaccins infantiles dès 1992. Une étude menée dans ce pays au début des années 2000 a révélé qu’après 1992, le nombre de cas d’autisme a... continué de grimper. Cette année encore, trois études distinctes ont échoué à trouver un lien entre thimérosal et autisme. L’une d’elles, publiée en janvier dans les Archives of General Psychiatry, a révélé qu’après le retrait du thimérosal des vaccins administrés en Californie, le taux d’autisme n’a pas baissé... là aussi, il a continué d’augmenter!

L’augmentation pourrait être une affaire de diagnostic. Il y a longtemps qu'on ne parle plus d’un autisme, mais de plusieurs degrés d’autisme, et les diagnostics se sont considérablement raffinés depuis l'époque où ces enfants étaient confondus avec les déficients mentaux.

L’autisme est un problème neurologique dont on ignore la cause; elle pourrait être génétique. Les symptômes n’apparaissent pas clairement avant l’âge de 3 ans —soit quelques mois après la vaccination contre la rougeole et la rubéole. Plusieurs médecins croient que c’est la raison pour laquelle tant de parents font spontanément ce lien.

18 juillet 2007

The MMR story that wasn't

Whatever you think about Andrew Wakefield, the real villains of the MMR scandal are the media.

Ben Goldacre
Wednesday July 18, 2007
The Guardian

Whatever you think about Andrew Wakefield, the real villains of the MMR scandal are the media. Just one week before his GMC hearing, yet another factless "MMR causes autism" news story appeared: and even though it ran on the front page of our very own Observer, I am dismantling it on this page. We're all grown-ups around here.

The story made three key points: that new research has found an increase in the prevalence of autism to one in 58; that the lead academic on this study was so concerned he suggested raising the finding with public heath officials; and that two "leading researchers" on the team believe that the rise was due to MMR. Within a week the story had been recycled in several national newspapers, and the news pages of at least one academic journal.

But where did the facts come from? I contacted the Autism Research Centre in Cambridge: the study the Observer reported is not finished, and not published. The data has been collected, but it has not been analysed. Unpublished data is the antithesis of what science is about: transparency, where anyone can appraise the methods, and the results, and draw their own conclusions.

This study is the perfect example of why this is important: it was specifically designed to look at how different methods of assessing prevalence affected the final figure. So it is no surprise that one of the results from an early analysis is high, "one in 58", using techniques which deliberately cast the widest net. But even other figures in the initial analysis were less dramatic, and similar to current estimates, and the Observer admits it was aware of them. It seems it simply cherry picked the single most extreme number and made it a front page splash story.

The Observer is unrepentant: it says it has the "final report", from 2005. I can't get it to show it to me but the Cambridge team suspect the paper has seen the last of the quarterly progress reports to the funders. So how did the Observer manage to crowbar MMR into this story?

First, it claimed that the lead researcher, Professor Simon Baron Cohen, "was so concerned by the one in 58 figure that last year he proposed informing public health officials in the county." Prof Cohen is clear: this is inaccurate and scaremongering.

And the meat? The Observer claims that "two of the academics, leaders in their field, privately believe that the surprisingly high figure [one in 58] may be linked to the use of the controversial MMR vaccine." This point is repeatedly reiterated, with a couple of other scientists disagreeing to create that familiar, illusory equipoise of scientific opinion which has fuelled the MMR scare in the media for almost a decade now.

But in fact, the two "leading experts" who were concerned about MMR, the "experts", the "leaders in their field", were not professors, or fellows, or lecturers: they were research associates. I rang both, and both were very clear that they wouldn't describe themselves as "leading experts". One is Fiona Scott, a psychologist and very competent researcher at Cambridge. She said to me: "I absolutely do not think that the rise in autism is related to MMR." And: "My own daughter is getting vaccinated with the MMR jab on July 17."

She also said, astonishingly, that the Observer never even spoke to her. And in the Observer's "readers' editor" column one whole week later, where the Observer half heartedly addressed some of the criticisms of its piece, the Observer persisted in claiming she believes MMR causes autism: it believes it knows the opinions of this woman better than she knows her own mind. Despite her public protestations. The only voice that Dr Scott could find - bizarrely - was in the online comments underneath the readers' editor piece, where the Observer continued to call her an MMR "dissenter", and where she posted an impassioned and slightly desperate message, protesting her support of MMR, and threatening legal action.

That's one of the leading experts. The other is Carol Stott. She does believe that MMR causes autism (at last). However, she is no longer even a "research associate" at the Autism Research Centre.

Carol Stott works in Dr Andrew Wakefield's private autism clinic in America, which the Observer failed to mention, and she was also an adviser to the legal team which failed in seeking compensation for parents who believed that MMR caused their child's autism, which the Observer failed to mention. She was paid £100,000 of public money for her services. She says her objectivity was not affected by the sum, but even so this seems an astonishing pair of facts for the Observer to leave out.

And were Stott's views private, or secret, or new? Hardly. Stott is so committed to the cause against MMR that when the investigative journalist Brian Deer exposed the legal payouts in 2004, although she had no prior contact with him, she spontaneously fired off a long series of sweary emails titled "game on": "Try me, shit head ... Believe me, you will lose ... so go fuck yourself. Got it yet shit head. Try me ... Twathead ... waiting ... oh yes ... Stick that where it feels good. Shit head ... well, ur a bit slow on the uptake ... Give it time I s'pose. Twat." And so on.

On the phone I genuinely warmed to her, and she regrets that many people have fallen into entrenched positions on MMR on both sides. But she's not a leading expert (as she herself agrees); she's not a sombre Cambridge academic suddenly expressing a fresh concern (her views are very public); and in any case, even she is very clear that this new research reported in the Observer would tell us nothing whatsoever about MMR causing autism.

Nothing has changed, and this scare will never be allowed to die. If we had the right regulatory structures, almost every section of the media would be in the dock, alongside Wakefield.

06 juin 2007

Dan Olmsted, la propagation de rumeurs et la science

EDITORIAL

Dan Olmsted ferait mieux de s'occuper ne pas s'occuper de sujets qui le dépassent. Journaliste d'une série d'articles qui ne font que marteler les mêmes erreurs, dans l'espoir sans doute de les rendre plus crédibles, il finit surtout par lasser même les parents les plus crédules.

Dans le dernier opus, il nous parle des coïncidences et arrive à s'étonner lui-même. Ainsi, il affirme:
The autism rate rises in tandem with increasing numbers of vaccines that contain a known neurotoxin, ethyl mercury.

Public health authorities say that's coincidence.
Effectivement, les autorités médicales ont raison. Ce sont des coïncidences. Pour le prouver, il suffit d'en trouver d'autres. Le taux d'autisme augmente aussi avec l'utilisation des téléphones portables, des ordinateurs, de la crème solaire, des congés payés, de l'élargissement de la définition de l'autisme, etc. Bref, de tout ce qui augmente en fonction du temps. En statistiques, on appelle ça une corrélation temporelle. Dans le langage courant: une coïncidence.
Dan Olmsted oublie tout simplement de dire que la fameuse 'neurotoxine', le thimerosal, en fait un adjuvant permettant d'activer les défenses immunitaires et donc de limiter les doses et le nombre de piqures, a été retiré des vaccins infantiles depuis plus de dix ans et que le taux d'autisme n'a pas décru pour autant. Et ça, Mr Olmsted, ce n'est plus une coïncidence, c'est une démonstration de la fausseté flagrante de cette théorie.

Mr Olmsted continue dans son obsession:
Parents say their children became autistic after receiving mercury-containing vaccinations, sometimes several shots in one day.

Pediatricians call that coincidence, too.
Incroyable, l'autisme arrive dans une période de vaccin ! A-t-il eu des enfants ? Il suffit de calculer le nombres de vaccins que le nouveau-né reçoit dans les trois premières années de sa vie et de diviser par 36 pour savoir qu'il n'y a pas beaucoup de mois sans piqure. Quel est le risque qu'un autisme, qui se manifestera pendant ces trois premières années, soit remarqué à 15 jours maximum d'une piqure ? A peu près une chance sur une. Plus qu'il n'en faut pour que certains parents en quête de sens opèrent une corrélation douteuse.
Si l'autisme se déclenche aussi à chaque fois à moins de trois jours du dernier repas de votre bambin, faut-il aussi le priver de nourriture ? Ca aussi, c'est un événement qui a une chance sur un de se produire.
Rappelons encore que les vaccins, contrairement aux affirmations mensongères de Mr Olmsted ne comportent plus de thimerosal depuis plus de dix ans. Ou en est la fantastique décrue de l'autisme qu'on peut donc légitimement attendre depuis sept ans ?

Olmsted continue ses divagations:
Another remarkable fact that caught my attention: Autism was first identified in both the United States and Europe at almost exactly the same time. Child psychiatrist Leo Kanner published his landmark paper at Johns Hopkins University in Baltimore in 1943; pediatrician Hans Asperger published his -- about a slightly less severely affected group of children -- in Vienna in 1944. Cut off by a world war, neither knew of the other's work.

Coincidence, say the experts, who attribute the timing to improving diagnostic techniques in both countries.
Mr Olsmted devrait relire l'histoire des sciences. Il trouverait de nombreux exemples de ce genre de 'coïncidences'. Mais ce domaine n'est pas non plus son fort.

Et ici, il commence à affirmer sans la moindre preuve, sur la base de coïncidences avec des vaccins qui ne contiennent rien de ce qu'il prétend:
If it's not a coincidence that autism arose simultaneously on separate continents, that suggests something happened in two places at once to trigger the disorder.
Là, il affirme que l'autisme n'existait pas avant les vaccins et que ces troubles sont apparus juste à ce moment. Or l'autisme ne pouvait pas être diagnostiqué avant qu'on ait défini ce qu'on entend par là. Les cas d'autisme d'avant cette définition étaient classifiés parmi les "folies", "retard mentaux", etc. Normal qu'on ne trouve aucun cas d'autisme au moyen âge, le mot n'avait même pas été inventé. Ce qui ne veut pas dire que la chose que ce mot recouvre aujourd'hui n'existait pas. Mr Olmsted prétendrait certainement que l'ADN n'existait pas avant qu'on le découvre ! C'est la génération spontanée version XXIème siècle.

Et Mr Olmsted saute immédiatement sur une conclusion, assez bête puisque les cas génétiques ont été montrés par plusieurs études sérieuses (ce blog leur est dédié):
And that would suggest genes are not the fundamental factor, though they certainly could be implicated in making some children susceptible to whatever the new exposure was.
Récapitulons: le thimerosal aurait déclenché une épidémie d'autisme qui continuerait d'augmenter depuis dix ans malgré son retrait des vaccins. Les gènes ne seraient pas un facteur fondamental mais l'épidémie touche quatre fois plus de garçons que de filles, signe impliquant généralement une sensibilité génétique sur le chromosome X ou Y.

Et Olsmted rabâche le même mensonge ad libitum:
Remember, this type of mercury didn't exist in nature; it's man-made, and Kharasch is the man who made it marketable.
Il oublie une fois de plus que ce dont il parle n'existe plus. Il continue, de façon assez ridicule, en prévenant maintenant qu'il fait des hypothèses:
So what might have happened -- warning, hypothesis ahead -- is that some early exposures to ethyl mercury came from inhaling or otherwise coming into contact with it via that agricultural route. And some of the children exposed to this novel and neurotoxic form of mercury developed a novel neurological disorder called autism.
Là, Olmsted se rend compte qu'il fait des hypothèses ! Parce que jusqu'à présent, il croyait exposer des faits ! Et il dérape: maintenant il n'accuse plus les vaccins mais s'apprête à accuser les pesticides. Alors bien sûr, personne ne prétendrait qu'il est bon pour la santé de respirer des pesticides à hautes doses toute la journée. Il y a même des règlements de plus en plus sévères contre ça.
Olmsted change de produit, et passe du thimerosal aux pesticides. Quelle rigueur dans la pensée ! Donc les autismes se trouveraient principalement chez les agriculteurs, si nous comprenons bien le cheminement tortueux de cette personne. Très bien !

Olmsted continue ses imprécations:
Now check this out: Among the earliest cases seen in Europe were 10 identified by a Dutch researcher named D. Arn Van Krevelen. One of the 10 fathers was a horticulturalist; another was a florist's salesman.
Alors les agriculteurs qui vaporisent les pesticides à haute dose n'ont rien mais un pauvre fleuriste s'en prend plein la figure ! Là, Olmsted prend carrément les parents d'enfants autistes pour des imbéciles.

Je laisse la conclusion à Olmsted:
Maybe that's no coincidence.
En effet, il n'y en a pas: Olsmted est fait pour l'astrologie, les tarots et la lecture des lignes de la main. Vu son peu d'attachement aux faits réels, il devrait éviter la science et même le journalisme.

01 juin 2007

Les vaccins, le thimerosal, la science et les rumeurs

EDITORIAL

La sensibilité des parents d'enfants avec autisme aux rumeurs est compréhensible. Toute explication, même irrationnelle, est bonne pour ceux qui subissent un mal qui frappe apparemment à l'aveugle. C'est une tendance naturelle de l'homme à projeter du sens dans ce qui nous entoure. Le processus n'est donc pas nouveau: avant l'ère scientifique, on imaginait un panthéon de dieux, l'influence des astres, ou des causes physiques imaginaires comme les 'humeurs', les 'méridiens', le 'terrain', etc.

Aujourd'hui, le recul de la religion et des anciennes superstitions aidant, ce sont les rumeurs colportées par Internet qui fleurissent. La 'preuve', c'est la multiplication de celles-ci depuis qu'Internet se démocratise. Evidemment, il s'agit ici d'une corrélation. Mais tout le monde peut comprendre rationnellement la causalité entre la pénétration d'Internet et la facilité de diffusion de rumeurs infondées.

Des rumeurs persistantes font état d'une corrélation entre l'administration de vaccins et l'incidence de l'autisme. En fait il y a plusieurs rumeurs différentes et incompatibles entre elles. L'une accuse un composant des vaccins, le thimerosal en particulier (un adjuvant qui était rajouté aux vaccins pour en accroitre l'efficacité et dont le mercure est un composant). Une autre accuse spécifiquement le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et le virus de la rougeole en particulier. Une troisième accuse le vaccin contre la varicelle. Aucun rapport entre ces trois rumeurs, mais elles sont souvent amalgamées par les parents d'enfants avec autisme. Une dernière rumeur, plus récente, accuse les téléphones portables tout en balayant du revers de la main les autres rumeurs, par des arguments rationnels qui permettent de la balayer elle-même !

Qu'en est-il en réalité ? Toutes les études accusant les vaccins ont été discréditées depuis plusieurs années par des analyses a posteriori. Les accusations de Wakefield contre le vaccin ROR a été discréditées lorsque la presse scientifique a révélé le conflit d'intérêt qui le liait à un des parents d'enfants en procès contre les services médicaux, ainsi que l'origine curieuse du financement de son étude, par ailleurs largement biaisée du point de vue technique.

Les accusations contre le thimerosal sont tombées lorsque le Danemark, qui a abandonné le thimerosal dans les vaccins infantiles depuis 1992 n'a pas vu diminuer l'incidence de l'autisme, au contraire. La Suède a suivi le même chemin que le Danemark et réduit considérablement l'utilisation du thimerosal depuis les années 1980. Là non plus, aucune diminution de l'incidence de l'autisme. S'il y a un ou des facteurs environnementaux impliqués, une chose est maintenant sure: le thimerosal n'a pas grand chose à voir avec.
Certains parents insistent sur les similitudes entre un empoisonnement au mercure et les symptômes de l'autisme. Outre que cette similitude est une vue de l'esprit, il est curieux qu'un empoisonnement au mercure soit soudainement sensible au sexe de l'enfant, au point qu'il touche dix fois plus souvent les garçons que les filles. Si c'est un facteur environnemental qui favorise l'autisme, ce facteur environnemental se préoccupe beaucoup du sexe de l'enfant, ce qui signalerait une sensibilité génétique portant sur le chromosome X (les enfants de sexe masculin n'en possédant qu'un, ils sont plus sensibles aux défauts génétiques sur ce chromosome). Le facteur génétique est donc une piste beaucoup plus crédible, même si un facteur environnemental est probablement à l'oeuvre, favorisant ces défauts chromosomiques.

Passons au téléphone portable. La aussi, il s'agit d'une corrélation temporelle (c'est à dire une coïncidence) qui est avancée par les parents d'enfants avec autisme. C'est la même corrélation temporelle qui leur permettait d'incriminer le vaccin ROR, introduit environ au même moment que se développait le téléphone portable. Mais c'est également au même moment que l'ordinateur individuel et ses nombreux produits toxiques, comme les PCB, est arrivé. Tous ces outils utilisent les mêmes technologies et donc leur apparition a été simultanée.
Alors pourquoi les téléphones portables et pas les ordinateurs ? Peut-être parce que les adeptes d'une théorie contre les ordinateurs portables ne pourraient plus justifier de leur utilisation d'Internet pour répandre la rumeur ! Alors que les téléphones portables, eux, n'ont pas cet 'inconvénient', vu qu'ils ne permettent pas la communication de masse.
Reste à savoir combien de temps les bébés passent avec le téléphone portable collé à l'oreille pour expliquer l'augmentation des cas d'autisme. Sachant que l'effet des ondes émises par les portables diminue considérablement dès lors que le téléphone est situé à 15cm de la tête, on se demande comment les bébés pourraient en pâtir, à moins de supposer que les parents laissent leur téléphone branché dans le berceau ou le landau du petit, ou que la mère le porte sur son ventre pendant toute la grossesse au lieu de le mettre comme d'habitude dans son sac à main. Cette théorie fera aussi long feu que les autres, sans doute, mais aura l'avantage sur les autres de ne pas causer de mort par défaut de vaccination.

Toutes ces rumeurs n'ont aucun fondement mais perdurent uniquement, à l'instar de toutes les légendes urbaines, colportées par des personnes qui n'ont généralement aucune formation scientifique ou médicale et sont prêtes à écarter tout argument rationnel qui irait à l'encontre de leurs convictions toutes faites. Elles sont très généreusement reprises par les médias en quête de scoop, quitte à faire du réchauffé.

L'effet global est que les scientifiques passent plus de temps à discréditer ces théories pseudo-scientifiques et moins de temps à rechercher les véritables causes. Sans oublier qu'elles ont diminué la couverture vaccinale nécessaire pour empêcher une épidémie de se produire. La conséquence est claire: de nouvelles épidémies de rougeole et de varicelle se produisent, là où elles avaient disparu depuis longtemps. L'Angleterre a été ainsi réexpédiée en quelques années dans le tiers-monde de la vaccination. Un enfant en est déjà mort. Est-ce que les convictions de quelques irresponsables valait ce prix ? Ceux qui le croient devraient pouvoir supporter de le dire en face aux parents de la victime.

17 novembre 2006

Ped Med: Le combat des docteurs contre la peur d’un lien entre vaccin et autisme

Par LIDIA WASOWICZ
UPI Senior Science Writer

SAN FRANCISCO, 15 nov. (UPI) -- Beaucoup de praticiens expriment leur désespoir face à la persistance de ce qu’ils considèrent comme des accusations injustifiées de relation entre vaccins et autisme, et sur la profession médicale en général.
"Ce qui me navre, ce sont les gens qui affirment que les médecins ne leur diraient jamais la vérité, ce qu'ils pensent vraiment de ces choses, et que pour des raisons économiques, ils sont obligés de vacciner," a dit le Dr. Jeffrey Boscamp, spécialiste des maladies infectieuses, président de pédiatrie et médecin-principal à l'Hôpital pour Enfants Joseph M. Sanzari du Centre Médical Universitaire de Hackensack, dans New Jersey. "Rien n’est plus blessant que cela."
Et rien ne l'étonne davantage que des allégations de dissimulation de scandale, de la part du gouvernement, des compagnies pharmaceutiques et des médecins, sur les risques perçus des vaccins, a-t-il ajouté.
La législation des vaccins aux Etats-Unis est une des plus strictes au monde, affirment les autorités médicales.
« Le processus de développement, de test, de l’autorisation de mise sur le marché et du suivi des effets secondaires est un processus extrêmement complexe qui a probablement plus de systèmes de régulation que le gouvernement lui-même. » affirme le Dr. Charles Prober, professeur et président de pédiatrie à l’Université de Stanford.
A tel point que le nombre de fabricants de vaccins est passé de 26 en 1967 à 17 en 1980, et à juste cinq en 2004, disent les docteurs.
Plus récemment, un nouveau vaccin contre les rotavirus, le Rotarix de GlaxoSmithKline, a été introduit en janvier 2005 au Mexique – la première fois qu’une grande compagnie pharmaceutique évite l’Amérique du Nord et l’Europe pour sortir un vaccin, disent les médecins.
Ces arguments n’ont que peut d’effet sur les sceptiques. Ils considèrent que les études sur les vaccins sont biaisées et trouvent plus convaincantes les preuves des effets négatifs, sur un petit groupe d’enfants prédisposés génétiquement ou autrement, du thimerosal qui est toujours utilisé dans certains vaccins dont celui de la grippe, des combinaisons de virus même atténués dans d’autres, et/ou d’autres composants des vaccins.
De plus, ils sont toujours ébranlés par une série de révélations récentes sur ce qu’ils estiment être une conduite inappropriée de la part de ceux qui sont en charge d’approvisionner et de protéger la santé publique.
Entre autres, il y a eu un rapport publié dans le Los Angeles Times sur le firme pharmaceutique Merck qui aurait continué de fournir des vaccins pour enfants contenant du thimerosal, longtemps après avoir assuré qu’elle ne le faisait plus.
Il y a eu le retrait du marché du Vioxx, médicament vedette de Merck contre l’arthrite, après qu’il ait été montré qu’il augmentait les risques de crise cardiaque et d’accident cérébral.
Il y a eu l’ajout particulièrement inquiétant d’un message d’alerte encadré de noir sur les boites d’antidépresseurs, prévenant d’un risque accru de pensées et d’actes suicidaires pour certains adolescents, que ces pilules étaient censées prévenir.
Les vaccins ont une longue histoire de hauts et de bas dans l’estime du public.
Entre 1900 et 1902, par exemple, une épidémie de variole a touché Boston, infechant 3187 personnes, en tuant 284 et forçant les autorités médicales à menacer d’amende ou d’une peine de prison tout habitant qui refuserait de se faire vacciner. Environ un demi-million de Bostoniens on relevé leur manche pour la piqure – beaucoup de très mauvais gré.
Les contestataires se sont rués sur les tribunaux. Le cas Jacobson contre l’état du. Massachusetts, fut réglé en 1905 par un arrêt de la Cour Suprême des Etats Unis qui, dans un vote à 7 contre 2, a soutenu la protection de la communauté contre la liberté individuelle et a établi un précédent dans la loi sur la santé publique qui a perduré pour plus d’un siècle.
Depuis, les vaccins ont été attaqués pour un ensemble de maladies qui n’ont rien à voir avec eux, a écrit le Dr. Darshak Sanghavi, cardiologue pédiatrique à l’Ecole Médicale de l’Université du Massachusetts, dans un article publié dans le Boston Globe du 4 décembre 2005. Par exemple, le vaccin Diphtérie-Tétanos-Coqueluche a été accusé de provoquer l’épilepsie et la mort subite du nourrisson, le vaccin contre l’hépatite B la mort subite du nourrisson et le syndrome de fatigue chronique, le vaccin Hib (contre la méningite bactérienne de type b) des diabètes de type 1, et le vaccin contre la maladie de Lyme l’arthrite.
Même leurs plus grands supporters admettent que, comme pour n’importe quel médicament, les vaccins ont un certain nombre d’effets secondaires : de la simple bosse rouge ou une douleur au site d’injection, et de la fièvre à de très rares attaques ou même à la mort.
Personne ne conserve de statistiques très précises de ces plaintes et le système de remontée des effets secondaires des vaccins ne fournit au mieux qu’une estimation imprécise.
"Nous avons environ 20000 rapports par an," a dit le Dr. Ben Schwartz, conseiller scientifique principal du gouvernement sur les vaccins.
"Tous ne sont pas de véritables réactions aux vaccins; beaucoup ne sont que des coïncidences (temporelles) avec la vaccination. Vous vous faîtes vacciner contre la grippe, vous l’attrapez deux jours après et vous dîtes 'J’ai attrapé la grippe à cause du vaccin,'" a-t-il ajouté. "C’est impossible parce que le vaccin de la grippe ne contient pas de virus vivant donc il ne peut en aucune manière provoquer la grippe.
"D’un autre côté; de véritables réactions mineures, rougeurs, bosses, fièvres, et même des réactions plus sérieuses ne sont pas remontés dans le système," a ajouté Schwartz. "Alors, vous ne pouvez pas l’utiliser pour quantifier le nombre de réactions. Il est utilisé pour générer de l’information, pour alerter sur un besoin éventuel d’études complémentaires."
Le fait que beaucoup de parents voient des signaux d’alertes sur la vaccination de leurs enfants est une cause de souci considérable pour les docteurs.
"C’est un souci important pour les pédiatres, et ça prend une part de plus en plus importante de notre temps quotidien parce que les parents sont effrayés de ce que nous provoquions l’autisme de leurs enfants en les vaccinant," a dit le Dr. Eileen Costello, pédiatre de l’Université de Boston.
"Dans mon cabinet, un grand nombre de parents refusent de faire vacciner leurs enfants, et rien que cela pose un énorme problème de santé publique parce que nous voyons maintenant revenir des maladies que nous savons prévenir par la vaccination et que nos enfants ne doivent pas subir."
Dans son cabinet, selon elle, les cas d’autisme restent constants parmi les enfants vaccinés ou pas.
Le Dr Prober de Stanford a dit que lui aussi, a vu "de nombreuses personnes intelligentes" sortir du cursus vaccinal.
Il se souvient d’avoir été l’invité de l’émission d’ABC "Good Morning America" le 5 janvier 2000, lorsqu’une autre invitée, le mannequin Cindy Crawford, a parlé de sa lutte pour se décider à vacciner ou non son premier né et de sa décision finale de refuser la vaccination.
"Comment les parents peuvent s’y retrouver parmi tant d’information?" s’est demandé Prober.
"Le conseil que je donne est 'Il est probable qu’en tant que parent, vous avez cherché avec attention un pédiatre pour lui confier la vie de votre enfant, et vous avez du respect pour ce que ce pédiatre peut faire pour votre enfant. Pourquoi ne laissez vous pas votre pédiatre compulser toute la (littérature) concernée et vous aider à prendre une décision judicieuse ?'" »
Les Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta signalent que, bien que plus de 90% des enfants entrant à l’école en 2003-2004 aient eu leurs vaccins infantiles, seul 79,4% étaient considérés comme totalement vaccinés par la fameuse suite 4:3:1:3:3. Elle inclut quatre doses de vaccin contre la diphtérie, tétanos et coqueluche, trois doses contre la polio, une dose contre la rubéole, trois doses contre le Hib et trois doses contre l’hépatite B.
Le but du programme de vaccination américain est de garder ce nombre au-dessus de 90% -- considéré comme étant le "seuil" critique à partir duquel la fameuse immunité de groupe s’amorce et la probabilité d’attraper une maladie diminue très vite
Peut-on faire changer d’avis un nombre croissant de parents – la plupart Blancs, mariés, ayant une éducation supérieure et gagnant plus de 65000€ par an selon une étude – et qui disent simplement "Non!" aux vaccins?
"C’est peut-être impossible," a admis le Dr Cheston Berlin Jr., pédiatre de l’année 2003 en Pennsylvanie, professeur en pédiatrie et pharmacologie à l’Hôpital Départemental pour Enfants de Pennsylvanie à Hershey, au Penn State Milton S. Hershey Medical Center et Penn State College of Medicine et directeur de la Phenylketonuria Clinic.
Du moins pas avant qu’il n’y ait un plus grand consensus sur l’existence d’une influence quelconque des vaccins sur l’avènement d’un âge de l’autisme moderne.

(Note: dans ce fascicule en plusieurs parties, reposant sur des dizaines de rapports, conférences et interviews, Ped Med garde un oeil sur l’autisme, considérant rétrospectivement son histoire et les controverses qui l’entourent, les faits révélés par la recherche et espérant des améliorations des traitement et des développements. Mme Wasowicz est l’auteur d’un livre très attendu, "Suffer the Child: How the American Healthcare System Is Failing Our Future," aux éditionsCapital Books.)

03 août 2006

Vaccine avoidance caused measles outbreak

ATLANTA, Aug. 3 (UPI) -- The Atlanta-based Centers for Disease Control and Prevention said a measles outbreak in 2005 was caused by parents who chose not to immunize their children.

The CDC National Center for Immunization study, published in the New England Journal of Medicine, said the outbreak began when a 17-year-old girl attended church in Indiana after visiting an orphanage in Romania, where measles is common, The Wall Street Journal reported Thursday.

The study said all but one of the 34 people involved in the outbreak attended church with the girl; 82 percent were school aged, and 20 were home schooled.

The church's minister estimated that 10 percent of congregants at the church avoided vaccination after hearing that the treatments could cause autism. However, U.S. vaccinations do not include the mercury-based chemical thimerasol, which has been the root of the autism worries.

Kim Mulholland, a professor at the London School of Hygiene and Tropical Medicine, said in commentary accompanying the study that parents should not "respond to spurious claims about the risks of vaccine by refusing to vaccinate their infants."

Copyright 2006 by United Press International. All Rights Reserved.


Malheureusement, les nouvelles de l'innocuité du vaccin ROR et du thimerosal ne font pas la une des journaux, contrairement aux prétentions des spécialistes de l'épouvante et de la pseudoscience.

05 juillet 2006

Study clears MMR vaccine of autism link

Pervasive developmental disorders (PDD) like autism and Asperger Syndrome have been on the rise for years. Measles Mumps Rubella (MMR) vaccines and thimerosal–containing vaccines (which are approximately 50 percent ethylmercury) have been suggested as possible causes. A new MUHC study published in the scientific journal Pediatrics tomorrow, assesses the link between childhood immunizations and PDD in 28,000 Quebec children and finally clears MMR vaccines and thimerosal–containing immunizations as risk factors.

"There is no relationship between the level of exposure to MMR vaccines and thimerosal–containing vaccines and rates of autism," says Dr. Eric Fombonne, Director of Pediatric Psychiatry at The Montreal Children's Hospital of the MUHC and lead investigator of the new study. Thimerosal was used to prevent bacterial and fungal contamination in the manufacture of various vaccines until its elimination from vaccine formulas in 1996 in Quebec. "According to our data, the incidence of autism was higher in children who were vaccinated after thimerosal was eliminated from vaccines," says Dr. Fombonne.

"In the past, concern about a potential link between MMR vaccinations and autism led some parents to take the drastic step of refusing to inoculate their children against dangerous childhood diseases like measles," says Dr. Fombonne. "This action resulted in resurgence of the measles, which caused the deaths of several young children in Europe." Dr. Fombonne's study indicates that autism rates continued to increase even with reductions in the use of MMR vaccinations. "We hopes this study will finally put to rest the pervasive belief linking vaccines with developmental diseases like autism," says Dr. Fombonne.

Autism is a neuropsychiatry disorder that impairs a child's ability to communicate and interact with others. The prevalence is about 65 cases per 10,000 people (about 1 child in 155) making autism one of the most common childhood disorders. The Psychiatry Department at The Montreal Children's Hospital sees about 350 new cases of autism each year. However, Dr. Fombonne stresses that there is no demonstrated autism epidemic. He attributes the rise in autism rates to a broader definition of autism and greater awareness of the disorder.

From McGill University