(Agence Science-Presse)
On croyait la controverse sur l’autisme morte, eh bien la voilà qui resurgit par la façade politique.
Maintes fois avancé, le lien entre vaccination et autisme constitue un mythe. Toutes les hypothèses qui ont été proposées, comme la présence de mercure, se sont révélées, après examens, sans fondements.
Or, voilà que le gouvernement américain rallume le feu. Au début du mois, on apprenait que celui-ci allait compenser un couple de Georgie qui alléguait que l’autisme de sa fille, Hannah, aujourd’hui âgée de 9 ans, avait été causé par les vaccins qui lui ont été administrés en 2000.
La décision du gouvernement ne dit pas spécifiquement que ces vaccins ont causé l’autisme, mais que les vaccins auraient « aggravé » un trouble cellulaire déjà existant —un trouble au niveau des mitochondries. Les experts interrogés un peu partout se sont dit stupéfaits —et inquiets de l’impact que cela pourrait avoir sur les campagnes de vaccination, avec tous les risques que cela entraînerait pour la santé publique. Le ministère de la Santé a refusé de commenter, et les documents relatifs à la décision n’ont pas été rendu publics.
Quelque 5000 autres familles ont déposé des plaintes similaires. Le quotidien Atlanta Journal and Constitution parle de deux autres familles qui ont déposé des plaintes similaires à celle de la famille d’Hannah, pointant du doigt le thimérosal, un des composés du vaccin à base de mercure, comme étant la cause de l’autisme. Ces deux causes doivent arriver en cour en mai.
Or, la piste du thimérosal a bel et bien été fouillée ces dernières années. Au Danemark, le thimérosal avait été éliminé des vaccins infantiles dès 1992. Une étude menée dans ce pays au début des années 2000 a révélé qu’après 1992, le nombre de cas d’autisme a... continué de grimper. Cette année encore, trois études distinctes ont échoué à trouver un lien entre thimérosal et autisme. L’une d’elles, publiée en janvier dans les Archives of General Psychiatry, a révélé qu’après le retrait du thimérosal des vaccins administrés en Californie, le taux d’autisme n’a pas baissé... là aussi, il a continué d’augmenter!
L’augmentation pourrait être une affaire de diagnostic. Il y a longtemps qu'on ne parle plus d’un autisme, mais de plusieurs degrés d’autisme, et les diagnostics se sont considérablement raffinés depuis l'époque où ces enfants étaient confondus avec les déficients mentaux.
L’autisme est un problème neurologique dont on ignore la cause; elle pourrait être génétique. Les symptômes n’apparaissent pas clairement avant l’âge de 3 ans —soit quelques mois après la vaccination contre la rougeole et la rubéole. Plusieurs médecins croient que c’est la raison pour laquelle tant de parents font spontanément ce lien.
On croyait la controverse sur l’autisme morte, eh bien la voilà qui resurgit par la façade politique.
Maintes fois avancé, le lien entre vaccination et autisme constitue un mythe. Toutes les hypothèses qui ont été proposées, comme la présence de mercure, se sont révélées, après examens, sans fondements.
Or, voilà que le gouvernement américain rallume le feu. Au début du mois, on apprenait que celui-ci allait compenser un couple de Georgie qui alléguait que l’autisme de sa fille, Hannah, aujourd’hui âgée de 9 ans, avait été causé par les vaccins qui lui ont été administrés en 2000.
La décision du gouvernement ne dit pas spécifiquement que ces vaccins ont causé l’autisme, mais que les vaccins auraient « aggravé » un trouble cellulaire déjà existant —un trouble au niveau des mitochondries. Les experts interrogés un peu partout se sont dit stupéfaits —et inquiets de l’impact que cela pourrait avoir sur les campagnes de vaccination, avec tous les risques que cela entraînerait pour la santé publique. Le ministère de la Santé a refusé de commenter, et les documents relatifs à la décision n’ont pas été rendu publics.
Quelque 5000 autres familles ont déposé des plaintes similaires. Le quotidien Atlanta Journal and Constitution parle de deux autres familles qui ont déposé des plaintes similaires à celle de la famille d’Hannah, pointant du doigt le thimérosal, un des composés du vaccin à base de mercure, comme étant la cause de l’autisme. Ces deux causes doivent arriver en cour en mai.
Or, la piste du thimérosal a bel et bien été fouillée ces dernières années. Au Danemark, le thimérosal avait été éliminé des vaccins infantiles dès 1992. Une étude menée dans ce pays au début des années 2000 a révélé qu’après 1992, le nombre de cas d’autisme a... continué de grimper. Cette année encore, trois études distinctes ont échoué à trouver un lien entre thimérosal et autisme. L’une d’elles, publiée en janvier dans les Archives of General Psychiatry, a révélé qu’après le retrait du thimérosal des vaccins administrés en Californie, le taux d’autisme n’a pas baissé... là aussi, il a continué d’augmenter!
L’augmentation pourrait être une affaire de diagnostic. Il y a longtemps qu'on ne parle plus d’un autisme, mais de plusieurs degrés d’autisme, et les diagnostics se sont considérablement raffinés depuis l'époque où ces enfants étaient confondus avec les déficients mentaux.
L’autisme est un problème neurologique dont on ignore la cause; elle pourrait être génétique. Les symptômes n’apparaissent pas clairement avant l’âge de 3 ans —soit quelques mois après la vaccination contre la rougeole et la rubéole. Plusieurs médecins croient que c’est la raison pour laquelle tant de parents font spontanément ce lien.
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