Aperçu: G.M.
CONTEXTE:
Des études estiment que 30% des personnes autistes sont très peu verbales. Il est essentiel de comprendre quels facteurs prédisent le développement expressif à long terme chez les enfants présentant des retards de langage afin d’éclairer l’identification et le traitement des personnes à risque de troubles persistants du langage. La présente étude a examiné les facteurs prédictifs du développement du langage expressif chez les enfants d'âge préscolaire avec un retard de langage, suivis jusqu'à l'âge scolaire et le début de l'âge adulte.
METHODES:
Les enfants qui utilisaient des mots simples ou moins inscrits dans l'Autism Diagnostic Observation Schedule (ADOS) à l'âge de 3 ans environ ont été sélectionnés dans une cohorte longitudinale parmi l'Early Diagnosis (EDX) and Pathways in ASD. Les prédicteurs du niveau de langue ADOS de l'âge 3 à l'âge 19 ont été identifiés à l'aide d'arbres de classification et de régression (CART) dans l'échantillon EDX. Les modèles mixtes linéaires ont examiné les effets des prédicteurs identifiés par CART sur les trajectoires de communication expressive (VExp) du Vineland de 3 ans à 19 ans. Les mêmes modèles mixtes linéaires ont été examinés dans l'échantillon Pathways, identifiant les prédicteurs de la VExp âgés de 3 à 10,5 ans.
RÉSULTATS:
La motricité fine considérablement retardée (score T <20) était le plus puissant prédicteur CART de la langue à 19 ans. Dans les modèles mixtes linéaires, le temps, la motricité fine à 3 ans et le début de l'attention conjointe (IJA) prédisaient les trajectoires de VExp dans l'échantillon EDX, même en contrôlant les capacités de réceptivité visuelle de 3 ans. Dans l'échantillon Pathways, les habiletés motrices fines du moment et à l'âge 3 étaient des prédicteurs significatifs des trajectoires de VExp; L'IJA et les compétences cognitives n'étaient pas des prédicteurs significatifs.
CONCLUSIONS:
Les déficits marqués de la motricité fine peuvent constituer un indicateur de substitution déterminant pour l'identification des enfants atteints de TSA retardés du langage et présentant un risque de troubles persistants du langage. Cette découverte s'ajoute à la littérature démontrant une relation entre le développement moteur et le développement du langage chez les TSA. Enquêter sur des domaines de compétences individuels (par exemple, compétences motrices fines et compétences non verbales en résolution de problèmes), plutôt que des indices plus généraux du niveau de développement (par exemple, le QI non verbal) peut fournir des indications importantes pour comprendre les résultats linguistiques à long terme pouvant être ciblés lors d'une intervention précoce.
Bal VH1, Fok M1, Lord C2, Smith IM3, Mirenda P4, Szatmari P5, Vaillancourt T6, Volden J7, Waddell C8, Zwaigenbaum L7, Bennett T9, Duku E9, Elsabbagh M10, Georgiades S10, Ungar WJ11, Zaidman-Zait A12.
- 1
- Rutgers University-New Brunswick, Piscataway, NJ, USA.
- 2
- Semel
Institute of Neuroscience and Human Behavior, David Geffen School of
Medicine, University of California Los Angeles, Los Angeles, CA, USA.
- 3
- Dalhousie University and IWK Health Centre, Halifax, NS, Canada.
- 4
- University of British Columbia, Vancouver, BC, Canada.
- 5
- The Hospital for Sick Children, Centre for Addiction and Mental Health, University of Toronto, Toronto, ON, Canada.
- 6
- University of Ottawa, Ottawa, ON, Canada.
- 7
- Glenrose Rehabilitation Hospital, University of Alberta, Edmonton, AB, Canada.
- 8
- Simon Fraser University, Vancouver, BC, Canada.
- 9
- McMaster University, Hamilton, ON, Canada.
- 10
- McGill University, Montreal, QC, Canada.
- 11
- The Hospital for Sick Children Research Institute, University of Toronto, Toronto, ON, Canada.
- 12
- Tel Aviv University, Tel Aviv, Israel.
Abstract
BACKGROUND:
Studies estimate that 30% of individuals with autism
are minimally verbal. Understanding what factors predict longer-term
expressive development in children with language delays is critical to
inform identification and treatment of those at-risk for persistent
language impairments. The present study examined predictors of
expressive language development in language-delayed preschoolers
followed through later school-age and young adulthood.
METHODS:
Children using single words or less on the Autism
Diagnostic Observation Schedule (ADOS) at approximately 3 years old
were drawn from the Early Diagnosis (EDX) and Pathways in ASD
longitudinal cohorts. Age-3 predictors of Age-19 ADOS language level
were identified using Classification and Regression Trees (CART) in the
EDX sample. Linear mixed models examined the effects of CART-identified
predictors on Vineland expressive communication (VExp) trajectories from
Age-3 to Age-19. The same linear mixed models were examined in the
Pathways sample, identifying predictors of VExp from ages 3 to
10.5 years.
RESULTS:
Significantly delayed fine motor
skills (T-score < 20) was the strongest CART predictor of Age-19
language. In the linear mixed models, time, Age-3 fine motor skills and
initiation of joint attention (IJA) predicted VExp trajectories in the
EDX sample, even when controlling for Age-3 visual receptive abilities.
In the Pathways sample, time and Age-3 fine motor skills were
significant predictors of VExp trajectories; IJA and cognitive skills
were not significant predictors.
CONCLUSIONS:
Marked
deficits in fine motor skills may be a salient proxy marker for
identifying language-delayed children with ASD who are at risk for
persistent language impairments. This finding adds to the literature
demonstrating a relation between motor and language development in ASD.
Investigating individual skill areas (e.g., fine motor and nonverbal
problem-solving skills), rather than broader indices of developmental
level (e.g., nonverbal IQ) may provide important cues to understanding
longer-term language outcomes that can be targeted in early
intervention.
© 2019 Association for Child and Adolescent Mental Health.