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07 août 2019

Les animaux perçoivent-ils des déficiences développementales? Le comportement des cobayes chez les enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" et chez les enfants au développement typique. Une étude pilote

Aperçu: G.M.
Certains indices utilisés par les humains et les animaux au cours d'interactions homme-animal peuvent avoir des effets importants, en modulant ces interactions (par exemple, la direction du regard, la fréquence cardiaque). Cette étude visait à déterminer si un animal dans les interactions homme-animal est capable de "percevoir" les "handicaps" de développement potentiels de son partenaire humain. 
Pour vérifier cette hypothèse, nous avons étudié les comportements de cobayes en présence de 44 enfants âgés de 6 à 12 ans présentant un développement typique (enfants TD) ou des troubles du spectre de l'autisme (enfants avec TSA). Ainsi, nous avons enregistré les comportements des cobayes  pendant toute la session (pour établir leur budget temps) et nous nous sommes concentrés en particulier sur le début et la fin des interactions physiques. 
Les comportements des cobayes  (par exemple, se nourrir, se reposer, s'auto-toiletter, explorer) n'étaient pas significativement différents entre les deux groupes d'enfants pendant toute la session. 
Les comportements des cobayes  en présence d'enfants différaient légèrement lorsque l'on rencontrait des enfants avec un TSA par rapport aux enfants TD: comportements plus positifs vis-à-vis des enfants avec un TSA dès le début, plus de nourriture et de repos en présence d'enfants TD avant la fin de l'interaction. Les enfants TD ont présenté des interactions plus durables. 
On pourrait expliquer cela par la curiosité des cobayes à l’égard des comportements des enfants avec un TSA (par exemple, pas de comportements marqués tels que les tentatives de toucher), alors que les cobayes semblaient plus calmes à la fin avec les enfants TD (c’est-à-dire que les interactions avec les enfants TSA peuvent être un peu stressantes).
Cela a en partie conforté l'hypothèse de notre étude. Les cobayes semblaient percevoir des troubles du développement lors d'une première rencontre avec des enfants et adapter leur comportement à celui des enfants. 
Nous discutons des problèmes liés à la formation des animaux, au bien-être des animaux et au stress aigu, qu'il s'agisse d'animaux de compagnie ou utilisés dans des interventions assistées par des animaux. Des études complémentaires (sur les animaux de compagnie ou les interventions assistées par des animaux) sont justifiées.

2019 Aug 2;9(8). pii: E522. doi: 10.3390/ani9080522.

Do Animals Perceive Human Developmental Disabilities? Guinea Pigs' Behaviour with Children with Autism Spectrum Disorders and Children with Typical Development. A Pilot Study

Author information

1
Univ Rennes, Normandie Univ, CNRS, EthoS (Éthologie Animale et Humaine)-UMR 6552, F-35380 Paimpont, France. marine.grandgeorge@univ-rennes1.fr.
2
Centre de Ressources Autisme, CHRU of Brest, Hospital of Bohars, F-29200 Bohars, France. marine.grandgeorge@univ-rennes1.fr.
3
Univ Rennes, Normandie Univ, CNRS, EthoS (Éthologie Animale et Humaine)-UMR 6552, F-35380 Paimpont, France.
4
Centre de Ressources Autisme, CHRU of Brest, Hospital of Bohars, F-29200 Bohars, France.
5
Inserm, CIC 1412, CHRU of Brest, F-29200 Brest, France.
6
Univ Rennes, Normandie Univ, CNRS, EthoS (Éthologie Animale et Humaine)-UMR 6552, F-35000 Rennes, France.

Abstract

Some cues used by humans and animals during human-animal interactions may have significant effects, modulating these interactions (e.g., gaze direction, heart rate). This study aimed to determine whether an animal in human-animal interactions is capable of "perceiving" its human partner's potential developmental "disabilities". To test this hypothesis, we studied guinea pigs (GP) behaviours in the presence of 44 6-to-12-year-old children with either typical development (TD children) or with autism spectrum disorders (ASD children). Thus, we recorded the GP behaviours during the entire session (to establish their time budget) and focused in particular on the onset and end of physical interactions. The GP behaviours (e.g., feeding, resting, self-grooming, exploring) were not significantly different between the two groups of children during the whole session. GP behaviours in the presence of children differed slightly when encountering ASD children versus TD children: more positive behaviours toward ASD children at the onset, more feeding and resting in the presence of TD children toward the end of an interaction. TD children showed longer-lasting interactions. One could explain this by GP curiosity toward ASD children behaviours (e.g., no marked behaviours such as attempts to touch), whereas GPs seemed calmer at the end with TD children (i.e., interacting with ASD children may be a little stressful). This partly gave support to our study's hypothesis. GPs seemed to perceive developmental disabilities during a first encounter with children and to adjust their behaviours to that of children. We discuss the issues of animal training, animals' well-being and acute stress, whether they are pets or used in animal-assisted interventions. Further studies (on pets or animal-assisted interventions) are warranted.
PMID: 31382429
DOI:10.3390/ani9080522

28 juillet 2019

Activité assistée par un animal pour les enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme": Perception des parents et des thérapeutes

Aperçu: G.M.
Les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA), caractérisés par des difficultés de communication et d'interaction sociale, pourraient être influencés positivement par l'activité assistée par l'animal (AAA). Le but de cette étude était d'étudier la perception du comportement des parents et des thérapeutes chez les enfants avec un diagnostic de TSA (dTSA) après avoir éprouvé un AAA. 
L'étude a été réalisée dans un centre thérapeutique spécialisé à Curitiba, au sud du Brésil. Au total, 15 enfants (14 garçons et une fille) âgés de 5,6 ± 1,6 ans, ayant reçu un diagnostic de TSA, ont participé à au moins 10 séances AAA hebdomadaires de 30 minutes. Au total, trois chiens d’entraînement ont été utilisés et il y avait deux chiens à chaque session. Les enfants étaient libres d'interagir avec les chiens et entre eux, par groupes de 11,2 ± 2,2 enfants par session, en présence des thérapeutes, du chercheur et d'un vétérinaire surveillant les chiens et assurant leur sécurité. Les parents et les thérapeutes ont rempli deux questionnaires sur leur perception du comportement des enfants avant et après AAA. 
Au total, 18 visites ont été nécessaires pour terminer les 10 séances pour chacun des 15 enfants. Selon la perception des thérapeutes, les AAA ont augmenté les gestes positifs et l'expression faciale chez les enfants (p = 0,010) et amélioré les interactions entre pairs. 
Bien que les retours des parents aient été réduits de 50% à la fin de l’étude, ils ont perçu une diminution de l’auto-agression et des mouvements stéréotypés répétitifs, ainsi qu’une amélioration de la communication verbale et de la créativité. 
Cette étude a démontré les effets positifs de l'AAA sur le comportement social des enfants avec un dTSA.

2019 Jul 19. doi: 10.1089/acm.2019.0196.

Animal-Assisted Activity for Children with Autism Spectrum Disorder: Parents' and Therapists' Perception

Author information

1
1Department of Animal Science, School of Life Sciences, Pontifical Catholic University of Paraná, Curitiba, Brazil.
2
2Department of Human Rights and Public Politics, School of Education and Humanities, Pontifical Catholic University of Paraná, Curitiba, Brazil.

Abstract

Autism spectrum disorder (ASD), characterized by communication and social interaction difficulties, might be positively influenced by animal-assisted activity (AAA). The aim of this study was to investigate the parents' and therapists' perception to behavior in children with ASD after they underwent AAA. The study was performed in a specialized therapeutic center in Curitiba, South of Brazil. A total of 15 children (14 boys and 1 girl), aged 5.6 ± 1.6 years, diagnosed with ASD, underwent at least 10 weekly 30-min AAA sessions. Three trained dogs were used in total, and there were two dogs in each session. Children were free to interact with dogs and among themselves, in groups of 11.2 ± 2.2 children per session, in the presence of therapists, the researcher, and a veterinarian observing the dogs and ensuring safety. The parents and therapists completed two questionnaires on their perception of the children's behavior before and after AAA. A total of 18 visits were necessary to complete the 10 sessions for each of the 15 children. According to the therapists' perception, AAA increased positive gestures and facial expression in children (p = 0.010) and improved peer interaction. Even though there was a 50% reduction in the parents' feedback at the end of the study, according to their perception there was a reduction in self-aggression and repetitive stereotyped movements, as well as an improvement in speech communication and creativity. This study demonstrated the positive effects of the AAA on the social behavior of children with ASD.
PMID:31328957
DOI:10.1089/acm.2019.0196

12 janvier 2018

Un taux de renforcement plus élevé pendant l'entraînement augmente le rétablissement spontané

Aperçu: G.M.
La récupération spontanée se produit lorsqu'une réponse précédemment renforcée et récemment éteinte réapparaît au cours du temps, souvent au début d'une nouvelle session d'extinction. Le rétablissement spontané pourrait sous-tendre des cas de rechute du traitement qui menacent des interventions comportementales par ailleurs efficaces pour le comportement problématique. Dans deux expériences, Les chercheurs ont arrangé plusieurs calendriers avec des pigeons et un enfant humain pour évaluer les effets de différents taux de renforcement d'entraînement sur la récupération spontanée. Dans les deux expériences, la réponse était à la fois plus résistante à l'extinction et plus susceptible de rechuter après l'entraînement avec des taux de renforcement plus élevés lors du retour à l'extinction après un arrêt de l'essai d'extinction. 
Un modèle quantitatif basé sur la théorie du momentum comportemental représentait bien les données, ce qui suggère que la réexposition au contexte d'extinction après un arrêt pendant l'extinction entraînait 
(1) l'échec de l'extinction à généraliser et 
(2) une plus grande généralisation de l'apprentissage original.
Le présent modèle tente de quantifier les théories attribuant le rétablissement spontané aux changements dans le contexte temporel.

J Exp Anal Behav. 2018 Jan 4. doi: 10.1002/jeab.307.

Greater reinforcement rate during training increases spontaneous recovery

Author information

1
Utah State University.
2
University of Nebraska Medical Center's Munroe Meyer Institute.
3
The Scott Center for Autism Treatment and Florida Institute of Technology.
4
The University of Auckland.

Abstract

Spontaneous recovery occurs when a previously reinforced and recently extinguished response reemerges over the course of time, often at the beginning of a new session of extinction. Spontaneous recovery could underlie instances of treatment relapse that threaten otherwise effective behavioral interventions for problem behavior. In two experiments, we arranged multiple schedules with pigeons and a human child to assess the effects of different training reinforcer rates on spontaneous recovery. In both experiments, responding was both more resistant to extinction and more likely to relapse following training with greater reinforcement rates upon returning to extinction after time off from extinction testing. A quantitative model based on behavioral momentum theory accounted well for the data, which suggests reexposure to the extinction context following time off during extinction resulted in (1) the failure of extinction learning to generalize, and (2) greater generalization of original learning during training. The present model attempts to quantify theories attributing spontaneous recovery to changes in temporal context.
PMID:29314021
DOI:10.1002/jeab.307

04 janvier 2018

Les comportements sociaux augmentent chez les enfants autistes en présence d'animaux par rapport aux jouets

Aperçu: G.M

Des recherches antérieures ont démontré la capacité de la présence animale à stimuler l'interaction sociale entre les humains. Le but de cette étude était d'examiner les interactions des enfants avec un diagnostic de troubles du spectre de l'autisme (dTSA) avec un adulte et leurs pairs au développement typique (DT)  en présence d'animaux (deux cobayes) par rapport aux jouets.Quatre-vingt-dix-neuf enfants de 15 classes de 4 écoles ont satisfait aux critères d'inclusion et ont participé à des groupes de trois (1 enfant avec dTSA et 2 pairs DT). Chaque groupe a été enregistré en vidéo pendant trois séances gratuites de dix minutes avec des jouets et trois séances gratuites de 10 minutes avec deux cobayes. Deux observateurs ont codé en aveugle le comportement des enfants dTSA et celui de leurs pairs.Les participants avec dTSA ont manifesté davantage de comportements d'approche sociale (y compris parler, regarder des visages et établir un contact tactile) et ont reçu plus d'approches sociales de la part de leurs pairs en présence d'animaux que de jouets. Ils présentaient également davantage de comportements prosociaux et d'affects positifs (à savoir, sourire et rire) ainsi que des comportements moins auto-focalisés et des affects négatifs (à savoir, froncer les sourcils, pleurer et pleurnicher) en présence d'animaux par rapport aux jouets.
Ces résultats suggèrent que la présence d'un animal peut augmenter considérablement les comportements sociaux positifs chez les enfants atteints de TSA.


Cliquer ICI pour accéder à l'intégralité de l'article en anglais

PLoS One. 2013;8(2):e57010. doi: 10.1371/journal.pone.0057010. Epub 2013 Feb 27.

Social behaviors increase in children with autism in the presence of animals compared to toys

Author information

1
School of Psychology, The University of Queensland, Brisbane, Queensland, Australia. maggie.ohaire@gmail.com

Abstract

BACKGROUND:

Previous research has demonstrated the capacity of animal presence to stimulate social interaction among humans. The purpose of this study was to examine the interactions of children with autism spectrum disorder (ASD) with an adult and their typically-developing peers in the presence of animals (two guinea pigs) compared to toys.

METHODS:

Ninety-nine children from 15 classrooms in 4 schools met the inclusion criteria and participated in groups of three (1 child with ASD and 2 typically-developing peers). Each group was video-recorded during three 10-minute, free-play sessions with toys and three 10-minute, free-play sessions with two guinea pigs. Two blinded observers coded the behavior of children with ASD and their peers. To account for the nested study design, data were analyzed using hierarchical generalized linear modeling.

RESULTS:

Participants with ASD demonstrated more social approach behaviors (including talking, looking at faces, and making tactile contact) and received more social approaches from their peers in the presence of animals compared to toys. They also displayed more prosocial behaviors and positive affect (i.e., smiling and laughing) as well as less self-focused behaviors and negative affect (i.e., frowning, crying, and whining) in the presence of animals compared to toys.

CONCLUSIONS:

These results suggest that the presence of an animal can significantly increase positive social behaviors among children with ASD.
Ces résultats suggèrent que la présence d'un animal peut augmenter de manière significative des comportements sociaux positifs chez les enfants atteints de TSA.

15 juillet 2017

L'impact d'une intervention en équitation sur le fonctionnement social des enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Cet article rapporte une étude cas-témoin d'une intervention en équitation pour des enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme".
Un échantillon de 26 enfants, âgés de 6 à 9 ans, a été affecté soit à l'intervention (n = 12) soit aux conditions du groupe témoin (n = 14).  
Une mesure observationnelle de la conformité et du comportement lors des séances d'équitation a été complétée pour le groupe d'intervention. Il y a eu une réduction significative de la gravité des symptômes du TSA et de l'hyperactivité du pré au post-test pour le groupe d'intervention seulement. 
Ces résultats indiquent que l'intervention améliore certains aspects du fonctionnement social des enfants avec un diagnostic de TSA. 

Int J Environ Res Public Health. 2017 Jul 14;14(7). pii: E776. doi: 10.3390/ijerph14070776.

The Impact of a Horse Riding Intervention on the Social Functioning of Children with Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Clinical and Health Psychology, University of Edinburgh, Edinburgh EH8 9AG, UK. androulla_harris@hotmail.com.
2
Clinical and Health Psychology, University of Edinburgh, Edinburgh EH8 9AG, UK. jo.williams@ed.ac.uk.

Abstract

This paper reports a case-control study of a horse riding intervention for children with autism spectrum disorder (ASD). A sample of 26 children, aged 6 to 9 years, were assigned to either the intervention (n = 12) or control group conditions (n = 14). Pre- and post-tests were carried out using the Childhood Autism Rating Scale, Second Edition (CARS2) and the Aberrant Behaviour Checklist-Community Edition (ABC-C). An observational measure of compliance and behaviour during the horse riding sessions was completed for the intervention group. There was a significant reduction in the severity of ASD symptoms and hyperactivity from pre- to post-test for the intervention group only. These results indicate that the intervention improves some aspects of social functioning for children with ASD.

PMID:28708075
DOI:10.3390/ijerph14070776

17 octobre 2014

Les compétences sociales et l'attachement aux chiens d'enfants ayant des troubles du spectre autistique

Traduction: G.M.

J Autism Dev Disord. 2014 Oct 12. [Epub ahead of print]

The Social Skills and Attachment to Dogs of Children with Autism Spectrum Disorder

Author information

  • Research Center for Human Animal Interaction, College of Veterinary Medicine, University of Missouri, Clydesdale Annex #2, 900 East Campus Drive, Columbia, MO, 65211, USA, carlislegk@missouri.edu

Résumé

Les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA) ont des déficits dans les aptitudes sociales et l'interaction avec les chiens de service a été associée à une augmentation des compétences sociales pour les enfants avec TSA
Dans ce sondage téléphonique auprès de 70 parents d'enfants avec TSA, les enfants qui possèdent les chiens avaient des scores moyens plus importants pour les compétences sociales, en utilisant l'échelle de cotation SSIS pour l'évaluation des compétences sociales, tandis que ceux avec un certain type d'animal de compagnie (sans exclure les chiens) avaient significativement plus de compétences pour les items de la sous-échelle sur "l'affirmation".  
Les parents ont décrit leurs enfants comme étant attachés à leurs chiens. Les enfants qui possèdent des chiens ont complété l'échelle de liens affectifs aux animaux de compagnie échelle, et ont montré un lien fort avec les chiens
Ces résultats suggèrent enfants avec TSA peuvent se lier avec leurs chiens, et les propriétaires d'animaux peuvent être associés à une augmentation des compétences sociales.

Abstract

Children with Autism Spectrum Disorder (ASD) have deficits in social skills, and interaction with service dogs has been associated with increased social skills for children with ASD. In this telephone survey of 70 parents of children with ASD, children owning dogs had greater Mean scores for social skills, using the Social Skills Improvement System Rating Scale, while those with some type of pet (not excluding dogs) had significantly greater skills for subscale item "assertion". Parents described their children as attached to their dogs. Children owning dogs completed the Companion Animal Bonding Scale, and reported strong bonding with dogs. These findings suggest children with ASD may bond with their dogs, and pet ownership may be associated with increased social skills.
PMID: 25308197

09 août 2014

Social behaviors increase in children with autism in the presence of animals compared to toys

Traduction: G.M.


 2013;8(2):e57010. doi: 10.1371/journal.pone.0057010. Epub 2013 Feb 27.

Les comportements sociaux augmentent chez les enfants autistes dans la présence d'animaux par rapport aux jouets

  • 1School of Psychology, The University of Queensland, Brisbane, Queensland, Australia. maggie.ohaire@gmail.com
Abstract

BACKGROUND:

Previous research has demonstrated the capacity of animal presence to stimulate social interaction among humans. The purpose of this study was to examine the interactions of children with autism spectrum disorder (ASD) with an adult and their typically-developing peers in the presence of animals (two guinea pigs) compared to toys.

METHODS:

Ninety-nine children from 15 classrooms in 4 schools met the inclusion criteria and participated in groups of three (1 child with ASD and 2 typically-developing peers). Each group was video-recorded during three 10-minute, free-play sessions with toys and three 10-minute, free-play sessions with two guinea pigs. Two blinded observers coded the behavior of children with ASD and their peers. To account for the nested study design, data were analyzed using hierarchical generalized linear modeling.

RESULTS:

Participants with ASD demonstrated more social approach behaviors (including talking, looking at faces, and making tactile contact) and received more social approaches from their peers in the presence of animals compared to toys. They also displayed more prosocial behaviors and positive affect (i.e., smiling and laughing) as well as less self-focused behaviors and negative affect (i.e., frowning, crying, and whining) in the presence of animals compared to toys.
Les participants avec TSA ont montré plus de comportements d'approche sociale (y compris parler, regarder des visages, et faire des contacts tactiles) et ont reçu plus d'approches sociales de leurs pairs en présence d'animaux par rapport aux jouets. Ils ont également manifesté plus de comportements prosociaux et d'affects positifs (c'est à dire, en souriant et en riant) ainsi que moins de comportements auto-centrés et d'affects négatifs (c.-à-, les sourcils froncés, pleurer, gémir et) en présence des animaux par rapport aux jouets. 

CONCLUSIONS:

These results suggest that the presence of an animal can significantly increase positive social behaviors among children with ASD.
Ces résultats suggèrent que la présence d'un animal peut augmenter de manière significative les comportements sociaux positifs chez les enfants avec TSA

PMID: 
23468902

26 octobre 2013

Effects of Classroom Animal-Assisted Activities on Social Functioning in Children with Autism Spectrum Disorder

Traduction: G.M.

Effets des activités pédagogiques assistés par animaux sur le fonctionnement social des enfants avec des troubles du spectre autistique

Source

1 The University of Queensland , School of Psychology, Brisbane, Queensland, Australia .

Abstract


Objective:

L'objectif de cette étude était de mettre en œuvre et évaluer un programme d'activités assistées par l'animal dans la classe  (AAA) sur le fonctionnement social des les enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA).  

Conception: 

This was a multisite, control-to-intervention design study.
 

Settings/location: 

The study was conducted in 41 classrooms in 15 schools in Brisbane, Australia. Subjects: Sixty-four (64) 5- to 12-year-old children diagnosed with ASD comprised the study group. Intervention: The AAA program consisted of 8 weeks of animal exposure in the school classroom in addition to 16 20-minute animal-interaction sessions. 

Outcome measures: 

Teacher- and parent-reported child behavior and social functioning were assessed through standardized instruments at three time points: upon study entry (Time 1), after an 8-week waiting period during the week prior to the AAA program (Time 2), and during the week following the 8-week AAA program (Time 3). 

Results: 

Des améliorations significatives ont été identifiées dans le fonctionnement social, y compris l'augmentation des comportements d'approche sociale et les compétences sociales, et une diminution des comportements de retrait social, avant et après le programme AAA, mais pas pendant la période des listes d'attente.  
Plus de la moitié des parents ont également signalé que les participants ont démontré un intérêt accru pour aller à l'école pendant le programme. 

Conclusions: 

Les résultats démontrent la faisabilité et l'efficacité potentielle d'un nouveau modèle d'activités assistée par l'animal en classe, qui peut fournir un moyen relativement simple et rentable d'aider les éducateurs et les familles à améliorer le fonctionnement social des enfants avec TSA.
 
PMID: 24156772

06 novembre 2012

Animal-Assisted Intervention for Autism Spectrum Disorder: A Systematic Literature Review



ME O'Haire 


Source

École de psychologie, Université du Queensland, Brisbane, Queensland, 4072, Australie, 




Résumé 

L'inclusion des animaux dans les activités thérapeutiques, connues sous le nom d'intervention assistée par l'animal (AAI), a été proposé comme une pratique de traitement pour les troubles du spectre autistique (TSA). 

Cet article présente une revue systématique de la recherche empirique sur l'AAI pour les TSA. 
Quatorze études publiées dans des revues scientifiques qualifiés pour l'inclusion. La présentation de l'AAI a été très variable selon les études. 
Les résultats rapportés comprenait des améliorations pour de multiples domaines de fonctionnement  connus pour être altérés dans les TSA, à savoir une plus grande interaction sociale et de communication ainsi que des problèmes de comportement ont diminué, la gravité de l’autisme (son intensité ?) et le stress. 
Pourtant, en dépit des résultats positifs à l'unanimité, la plupart des études ont été limitées par de nombreuses faiblesses méthodologiques. 

Cet examen montre qu'il y a préliminaire "proof of concept" de l'AAI pour les TSA et souligne la nécessité de poursuivre la recherche plus rigoureusement.

09 août 2012

Does pet arrival trigger prosocial behaviors in individuals with autism?

Traduction: G.M. 

Est-ce que l'arrivée d'un animal de compagnie peut déclencher des comportements prosociaux chez les personnes avec autisme? 

 Grandgeorge M , Tordjman S , Lazartigues A , E Lemonnier , Deleau M , M Hausberger . Source CHRU de Brest, Hôpital de Bohars De, Centre de Ressources Autisme de, Bohars, France. 


Résumé

L'altération des interactions sociales en particulier les comportements prosociaux - un aspect important du développement - est l'une des caractéristiques de troubles autistiques. 
De nombreuses stratégies ou thérapies sont utilisées pour améliorer les compétences de communication ou tout au moins pour réduire les déficiences sociales. Les thérapies assistées par l'animal sont largement utilisées, mais leurs avantages pertinents n'ont jamais été scientifiquement évalués. 

Dans la présente étude, nous avons évalué l'association entre la présence ou l'arrivée des animaux de compagnie dans des familles avec une personne ayant l'autisme et les changements dans ses comportements prosociaux. Sur 260 personnes atteintes d'autisme - sur la base de la présence ou l'absence d'animaux de compagnie - deux groupes de 12 personnes et deux groupes de 8 personnes ont été respectivement affectées à: l'étude 1 (arrivée animal après l'âge de 5 versus pas d'animaux) et l'étude 2 (animaux de compagnie par rapport à pas d'animaux), . 
L'évaluation des déficiences sociale a été évaluée sur deux périodes à l'aide des 36 items de l' ADI-R et d'un questionnaire parental portant sur les relations entre leurs enfants et les animaux de compagnie. Les résultats ont montré que 2 des 36 items ont changé positivement entre l'âge de 4 à 5 (t (0)) et le temps de l'évaluation (t (1)) dans le groupe d'arrivée pour animaux de compagnie (étude 1): «offre de partager» et "offre de sentiment de sécurité". 

Fait intéressant, ces deux articles reflètent des comportements prosociaux. Il semblait n'y avoir aucun changement significatif dans n'importe quel élément pour les trois autres groupes. 
Les interactions entre les individus atteints d'autisme et leurs animaux de compagnie sont plus - qualitativement et quantitativement - rapportées dans la situation d'arrivée des animaux de compagnie que le cas ou l'animal est présent depuis sa naissance. 

Ces résultats ouvrent de nouvelles lignes de recherche sur l'impact de la présence de l'animal ou à l'arrivée dans les familles avec une personne ayant l'autisme. 
Compte tenu de la capacité potentielle des individus atteints d'autisme à développer des comportements prosociaux, des études connexes sont nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes impliqués dans le développement d'une telle relation enfant-animal. 

Traduction de la conclusion de l'article intrégral en anglais

Cette étude indique que dans les personnes avec l'autisme, l'arrivée d'animal familier dans l'arrangement de famille peut provoquer des changements des aspects spécifiques de leur développement socio-émotif. 
Elle suggère l'amélioration de quelques comportements prosociaux chez ces personnes dans certaines circonstances. Ainsi, elle offre une « occasion fournie » à de futures études développementales longitudinales de confirmer plus loin ces résultats et d'expliquer leurs mécanismes fondamentaux. 
Etant donné l'état actuel de la connaissance, nous proposons davantage de recherche explorant notre hypothèse sur l'association entre l'arrivée d'un nouvel animal familier et le changement d'une famille dynamique pour évaluer l'impact de l'arrivée d'un autre enfant. 
Notre étude a les limitations qui doivent être notées. Notre conception d'étude et son manque de la puissance (40 personnes d'une première cohorte de 260 participants) ne nous ont pas permis de clarifier le rôle précis des animaux familiers dans les familles qui ont déjà possédé des animaux familiers. Néanmoins ces premiers résultats ouvrent les pistes intéressantes de la recherche explorant l'efficacité des animaux utilisés dans des arrangements d'AAT. D'autres études avec des échantillons de plus grandes dimensions (par exemple comprenant plus de groupes témoins) sont nécessaires pour clarifier le rôle précis des animaux familiers dans ce contexte.