Aperçu: G.M.
Contexte:
L'identification et le traitement précoces des personnes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) améliorent les résultats, mais les preuves spécifiques nécessaires pour individualiser les recommandations de traitement font défaut. Les biomarqueurs qui pourraient être mesurés en routine dans le cadre clinique pourraient potentiellement transformer les soins cliniques pour les patients avec un dTSA. Ce projet pilote a utilisé une collecte de données de biomarqueurs lors de visites cliniques régulières de spécialistes de l’autisme et a exploré la relation entre les biomarqueurs et les symptômes cliniques du TSA.
Méthodes:
Quatre-vingt-trois enfants avec un dTSA et âgés de 5 à 10 ans ont achevé une étude de faisabilité multi-site intégrant la collecte de données biochimiques (sérotonine dans le sang, excrétion de sulfate de mélatonine dans l'urine) et cliniques (tour de tête, examen de dysmorphologie, indice de Manning, fonction cognitive et comportementale) ) biomarqueurs lors de visites de routine à la clinique des TSA. Les parents ont participé à une enquête démographique et à l'Aberrant Behavior Checklist-Community. La fonction cognitive a été déterminée par la revue des enregistrements. L'analyse des données a utilisé des tests à deux échantillons de Wilcoxon et des corrélations de Spearman.
Résultats:
Les participants étaient 82% d'hommes, 63% de Blancs, 19% d'Hispaniques, avec un large éventail de fonctions. Les moyennes du groupe signale l'hypersérotonémie. Dans une seule analyse de régression tenant compte du revenu racial et médian du ménage, un revenu plus élevé était associé à des taux plus élevés d'excrétion de sérotonine dans le sang et de sulfate de mélatonine dans les urines (p = 0,004 et p = 0,04, respectivement). La mélatonine présentait une corrélation négative avec l'âge (p = 0,048) et des problèmes neurologiques rapportés (p = 0,02). Le statut dysmorphique est corrélé au comportement stéréotypé rapporté le plus élevé (p = 0,02) et à la parole inappropriée (p = 0,04).
Conclusion:
Ce projet de preuve a utilisé une collection de plusieurs biomarqueurs, a permis d'examiner les associations entre les mesures biochimiques et cliniques et d'identifier plusieurs résultats suggérant une direction pour des études futures. Ce modèle de recherche clinique est prometteur pour la recherche intégrative sur les biomarqueurs chez les personnes avec des troubles neurodéveloppementaux complexes et hétérogènes tels que les TSA.
Front Integr Neurosci. 2019 Aug 2;13:31. doi: 10.3389/fnint.2019.00031. eCollection 2019.
Investigating Potential Biomarkers in Autism Spectrum Disorder
Bridgemohan C1,2, Cochran DM3,4, Howe YJ2,5, Pawlowski K1, Zimmerman AW3,4, Anderson GM6, Choueiri R3,4, Sices L7,8, Miller KJ9,10, Ultmann M9,10, Helt J5, Forbes PW1, Farfel L7,9,11, Brewster SJ1, Frazier JA3,4,12, Neumeyer AM2,5.
Author information
- 1
- Boston Children's Hospital, Boston, MA, United States.
- 2
- Harvard Medical School, Boston, MA, United States.
- 3
- University of Massachusetts Memorial Medical Center, Worcester, MA, United States.
- 4
- University of Massachusetts Medical School, Worcester, MA, United States.
- 5
- Lurie Center for Autism, Massachusetts General Hospital for Children, Lexington, MA, United States.
- 6
- Child Study Center, Yale University School of Medicine, New Haven, CT, United States.
- 7
- Boston University Medical Center, Boston, MA, United States.
- 8
- Boston University School of Medicine, Boston, MA, United States.
- 9
- Center for Children with Special Needs, Floating Children's Hospital at Tufts Medical Center, Boston, MA, United States.
- 10
- Tufts University School of Medicine, Boston, MA, United States.
- 11
- Autism Consortium at Harvard Medical School, Boston, MA, United States.
- 12
- Eunice Kennedy Shriver Center, University of Massachusetts Medical School, Worcester, MA, United States.
Abstract
Background:
Early identification and treatment of individuals with autism spectrum disorder (ASD) improves outcomes, but specific evidence needed to individualize treatment recommendations is lacking. Biomarkers that could be routinely measured within the clinical setting could potentially transform clinical care for patients with ASD. This demonstration project employed collection of biomarker data during regular autism specialty clinical visits and explored the relationship of biomarkers with clinical ASD symptoms.Methods:
Eighty-three children with ASD, aged 5-10 years, completed a multi-site feasibility study integrating the collection of biochemical (blood serotonin, urine melatonin sulfate excretion) and clinical (head circumference, dysmorphology exam, digit ratio, cognitive and behavioral function) biomarkers during routine ASD clinic visits. Parents completed a demographic survey and the Aberrant Behavior Checklist-Community. Cognitive function was determined by record review. Data analysis utilized Wilcoxon two-sample tests and Spearman correlations.Results:
Participants were 82% male, 63% White, 19% Hispanic, with a broad range of functioning. Group means indicated hyperserotonemia. In a single regression analysis adjusting for race and median household income, higher income was associated with higher levels of blood serotonin and urine melatonin sulfate excretion levels (p = 0.004 and p = 0.04, respectively). Melatonin correlated negatively with age (p = 0.048) and reported neurologic problems (p = 0.02). Dysmorphic status correlated with higher reported stereotyped behavior (p = 0.02) and inappropriate speech (p = 0.04).Conclusion:
This demonstration project employed collection of multiple biomarkers, allowed for examination of associations between biochemical and clinical measures, and identified several findings that suggest direction for future studies. This clinical research model has promise for integrative biomarker research in individuals with complex, heterogeneous neurodevelopmental disorders such as ASD.- PMID:31427932
- PMCID:PMC6687766
- DOI:10.3389/fnint.2019.00031