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14 mai 2017

Les enfants avec un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme peuvent-ils apprendre un nouveau vocabulaire à partir du contexte linguistique?

Aperçu: G.M.
Cette étude a étudié si les enfants avec un diagnostic de troubles du spectre de l'autisme (TSA) peuvent apprendre le vocabulaire dans un contexte linguistique. 
Trente-cinq enfants avec un diagnostic de TSA (18 avec un langage structurel approprié à l'âge; 17 avec déficience linguistique [ALI]) et 29 pairs au développement typique ont appris 20 mots scientifiques. La moitié a été présentée dans un contexte linguistique dont on peut déduire le sens, tandis que l'autre moitié était accompagnée d'une définition explicite. Les enfants avec un diagnostic de TSA ont pu apprendre du contexte. La condition n'a pas influencé l'apprentissage phonologique, mais la connaissance sémantique réceptive était la plus grande dans la condition de contexte et le savoir sémantique expressif le plus élevé dans la condition de définition. Le groupe ALI a appris moins que ses pairs. Cela suggère qu'au moins un certain vocabulaire devrait être enseigné explicitement, et les enfants ayant une ALI peuvent avoir besoin de cours supplémentaires.


J Autism Dev Disord. 2017 May 9. doi: 10.1007/s10803-017-3151-z.

Can Children with Autism Spectrum Disorders Learn New Vocabulary From Linguistic Context?

Author information

1
University of Roehampton, Whitelands College, Holybourne Avenue, London, UK. rebecca.lucas@roehampton.ac.uk
2
Royal Holloway University of London, Surrey, UK. rebecca.lucas@roehampton.ac.uk.
3
Royal Holloway University of London, Surrey, UK.
4
University College London, London, UK.

Abstract

This study investigated whether children with autism spectrum disorders (ASD) can learn vocabulary from linguistic context. Thirty-five children with ASD (18 with age-appropriate structural language; 17 with language impairment [ALI]) and 29 typically developing peers were taught 20 Science words. Half were presented in linguistic context from which meaning could be inferred, whilst half were accompanied by an explicit definition. Children with ASD were able to learn from context. Condition did not influence phonological learning, but receptive semantic knowledge was greatest in the context condition, and expressive semantic knowledge greatest in the definitional condition. The ALI group learnt less than their peers. This suggests that at least some vocabulary should be taught explicitly, and children with ALI may need additional tuition.
PMID:28488078
DOI:10.1007/s10803-017-3151-z

14 février 2017

La spécificité, les contextes et les groupes de référence sont importants lors de l'évaluation des traits autistiques

PLoS One. 2017 Feb 13;12(2):e0171931. doi: 10.1371/journal.pone.0171931. eCollection 2017.

Specificity, contexts, and reference groups matter when assessing autistic traits

1Department of Psychology, University of Wisconsin-Madison, Madison, Wisconsin, United States of America.2Department of Psychology, Ursinus College, Collegeville, Pennsylvania, United States of America.3Faculty of Psychology and Neuroscience, Maastricht University, Maastricht, Netherlands.

Aperçu : De nombreux traits de personnalité et de comportement, qui sont connus pour être sensibles au contexte (avec qui?) et au groupe de référence (selon qui?) apparaissent également dans les évaluations des traits autistiques par questionnaires.
Lorsque le contexte du questionnaire sur le phénotype de l'autisme élargi a été précisé en tant que  participants hors du groupe, par exemple, («J'aime être autour de personnes non autistes» ou «J'aime être autour de personnes autistes»), les participants autistes et non-autistes - déclarent avoir plus de traits autistiques;
Lorsque le contexte a été précisé en tant que participant dans le groupe, les participants ont déclaré avoir moins de traits autistiques.  
Lorsque le groupe de référence sur l'échelle de réactivité sociale a été spécifié comme hors du groupe de participants (par exemple, «Selon les personnes non autistes, j'ai un contact visuel inhabituel»), les participants autistes ont déclaré avoir plus de traits autistiques;  
Lorsque le groupe de référence était leur groupe, les participants autistes ont déclaré avoir moins de traits autistiques.
Les participants non-autistes semblaient insensibles au groupe de référence sur l'échelle de réactivité sociale. Les analyses exploratoires suggèrent que, lorsque ni le contexte ni le groupe de référence ne sont spécifiés (pour évaluer les traits autistiques sur le Quotient Autisme-Spectre), les participants autistes et non autistes utilisent la majorité («non-autistes») comme contexte implicite et groupe de référence. G.M.

Abstract

Many of the personality and behavioral traits (e.g., social imperviousness, directness in conversation, lack of imagination, affinity for solitude, difficulty displaying emotions) that are known to be sensitive to context (with whom?) and reference group (according to whom?) also appear in questionnaire-based assessments of autistic traits. Therefore, two experiments investigated the effects of specifying contexts and reference groups when assessing autistic traits in autistic and non-autistic participants. Experiment 1 (124 autistic and 124 non-autistic participants) demonstrated that context matters when assessing autistic traits (F(1,244) = 267.5, p < .001, η2p = .523). When the context of the Broad Autism Phenotype Questionnaire was specified as the participants' out-group (e.g., "I like being around non-autistic people" or "I like being around autistic people"), both autistic and non-autistic participants self-reported having more autistic traits; when the context was specified as the participants' in-group, participants reported having fewer autistic traits. Experiment 2 (82 autistic and 82 non-autistic participants) demonstrated that reference group matters when assessing autistic traits (F(2,160) = 94.38, p < .001, η2p = .541). When the reference group on the Social Responsiveness Scale was specified as the participants' out-group (e.g., "According to non-autistic people, I have unusual eye contact"), autistic participants reported having more autistic traits; when the reference group was their in-group, autistic participants reported having fewer autistic traits. Non-autistic participants appeared insensitive to reference group on the Social Responsiveness Scale. Exploratory analyses suggested that when neither the context nor the reference group is specified (for assessing autistic traits on the Autism-Spectrum Quotient), both autistic and non-autistic participants use the majority ("non-autistic people") as the implied context and reference group.
PMID: 28192464DOI: 10.1371/journal.pone.0171931

01 novembre 2014

Les effets de l'intervention sur la communication sociale changent selon le type de variable dépendante chez les élèves du cours préparatoire avec des troubles du spectre autistique

Traduction: G.M.

Social communication intervention effects vary by dependent variable type in preschoolers with autism spectrum disorders

Author information

  • 1Special Education Department, Vanderbilt University, Nashville, TN, USA.
  • 2Lynch School of Education, Boston College, Boston, MA, USA.
  • 3Department of Hearing and Speech Sciences, Vanderbilt University, Nashville, TN, USA.
  • 4Biostatistics Department, Vanderbilt University, Nashville, TN, USA.

Résumé

Les personnes souffrant de troubles du spectre autistique (TSA) ont des difficultés à communiquer d'une manière qui est principalement d'initier et de maintenir la connexion sociale (c'est à dire la communication sociale). Nous avons supposé que la façon dont les chercheurs ont mesuré la communication sociale pourrait affecter les effets trouvés du traitement. En utilisant une méthode de revue des meilleures preuves, nous avons constaté que les traitements ont été présentés comme améliorant les résultats de la communication sociale environ 54% du temps. La probabilité qu'un un traitement affecte la communication varie grandement selon que la communication sociale a été directement visée (63%) ou pas (39%). Enfin, la probabilité qu'un traitement affecte la communication sociale varie également considérablement selon que la communication sociale, est mesurée dans 
(a) des contextes très semblables à des séances de traitement (82%) ou  
(b) des contextes différents de traitement sur ​​au moins soit le cadre, les matériaux, et les partenaires de communication (33%). 
Ce document fournit également plusieurs contributions méthodologiques.

Abstract

Individuals with autism spectrum disorders (ASDs) have difficulty communicating in ways that are primarily for initiating and maintaining social relatedness (i.e., social communication). We hypothesized that the way researchers measured social communication would affect whether treatment effects were found. Using a best evidence review method, we found that treatments were shown to improve social communication outcomes approximately 54% of the time. The probability that a treatment affected social communication varied greatly depending on whether social communication was directly targeted (63%) or not (39%). Finally, the probability that a treatment affected social communication also varied greatly depending on whether social communication as measured in (a) contexts very similar to treatment sessions (82%) or (b) contexts that differed from treatment on at least setting, materials, and communication partner (33%). This paper also provides several methodological contributions.
PMID: 25346776

24 septembre 2014

The effects of context processing on social cognition impairments in adults with Asperger's syndrome

Traduction: G.M.

Accès à l'intégralité du texte en anglais

Front Neurosci. 2014 Sep 3;8:270. doi: 10.3389/fnins.2014.00270. eCollection 2014.

Les effets du traitement du contexte sur les déficiences de la cognition sociale chez les adultes avec un syndrome d'Asperger

Author information

  • 1Institute of Cognitive Neurology (INECO) and Institute of Neuroscience, Favaloro University Buenos Aires, Argentina ; UDP-INECO Foundation Core on Neuroscience (UIFCoN), Diego Portales University Santiago, Chile ; National Scientific and Technical Research Council (CONICET) Buenos Aires, Argentina.
  • 2Institute of Cognitive Neurology (INECO) and Institute of Neuroscience, Favaloro University Buenos Aires, Argentina ; UDP-INECO Foundation Core on Neuroscience (UIFCoN), Diego Portales University Santiago, Chile ; National Scientific and Technical Research Council (CONICET) Buenos Aires, Argentina ; Universidad Autónoma del Caribe Barranquilla, Colombia ; Australian Research Council, Centre of Excellence in Cognition and its Disorders Sydney NSW, Australia.

Abstract

Social cognition-the basis of all communicative and otherwise interpersonal relationships-is embedded in specific contextual circumstances which shape intrinsic meanings. This domain is compromised in the autism spectrum disorders (ASDs), including Asperger's syndrome (AS) (DSM-V). However, the few available reports of social cognition skills in adults with AS have largely neglected the effects of contextual factors. Moreover, previous studies on this population have also failed to simultaneously (a) assess multiple social cognition domains, (b) examine executive functions, (c) follow strict sample selection criteria, and (d) acknowledge the cognitive heterogeneity typical of the disorder. The study presently reviewed (Baez et al., 2012), addressed all these aspects in order to establish the basis of social cognition deficits in adult AS patients. Specifically, we assessed the performance of AS adults in multiple social cognition tasks with different context-processing requirements. The results suggest that social cognition deficits in AS imply a reduced ability to implicitly encode and integrate contextual cues needed to access social meaning. Nevertheless, the patients' performance was normal when explicit social information was presented or when the situation could be navigated with abstract rules. Here, we review the results of our study and other relevant data, and discuss their implications for the diagnosis and treatment of AS and other neuropsychiatric conditions (e.g., schizophrenia, bipolar disorder, frontotemporal dementia). Finally, we analyze previous results in the light of a current neurocognitive model of social-context processing.
 

Résumé

La cognition sociale - à la base de toutes les communications et les relations interpersonnelles -  est noyée dans des circonstances contextuelles particulières qui forment des significations intrinsèques. Ce domaine est compromis dans les troubles du spectre autistique (TSA), y compris le syndrome d'Asperger (AS) (DSM-V). Cependant, les quelques rapports disponibles sur les compétences de cognition sociale chez les adultes avec SA ont largement négligé les effets des facteurs contextuels.  
En outre, des études antérieures sur cette population ont également échoué à la fois 
(a) dans l'évaluation de plusieurs domaines de la cognition sociale, 
(b) l'examen des fonctions exécutives,  
(c) le suivi des critères stricts de sélection de l'échantillon, et 
(d) la reconnaissance de l'hétérogénéité cognitive typique du trouble.
L'étude actuellement en revue (Baez et al., 2012), concerne tous ces aspects afin d'établir la base des déficits de cognition sociale chez les adultes avec SA. Plus précisément, nous avons évalué la performance des adultes dans plusieurs tâches de cognition sociale avec des exigences de traitement du contexte différentes. 
Les résultats suggèrent que les déficits de la cognition sociale dans le SA impliquent une diminution de la capacité à encoder implicitement et à intégrer des indices contextuels nécessaires pour accéder à la signification sociale. Néanmoins, la performance des patients était normale lorsque l'information sociale explicite a été présentée ou lorsque la situation pourrait être pilotée avec des règles abstraites. Ici, nous passons en revue les résultats de notre étude et d'autres données pertinentes, et discutons de leurs implications pour le diagnostic et le traitement du SA et d'autres troubles neuropsychiatriques (par exemple, la schizophrénie, le trouble bipolaire, la démence fronto-temporale). Enfin, nous analysons les résultats précédents à la lumière d'un modèle neurocognitif en cours par traitement au contexte social.
PMID: 25232301

16 décembre 2013

Using the virtual reality-cognitive rehabilitation approach to improve contextual processing in children with autism

Traduction: G.M.


ScientificWorldJournal. 2013 Nov 13;2013:716890. doi: 10.1155/2013/716890.

Utilisation d'une approche de rééducation par la réalité cognitive virtuelle pour améliorer le traitement contextuel chez les enfants avec autisme

Source

Office of Undergraduate Medical Education, Queen's University, 80 Barrie Street, Kingston, ON, Canada K7L 3N6.

Contexte

Cette étude pilote a examiné l'efficacité d'une intervention de réhabilitation par réalité cognitive virtuelle ( VR- CR ) dans l'amélioration du traitement contextuel des objets chez les enfants avec autisme . 
Des recherches antérieures soutiennent que les enfants avec autisme présentent des déficits dans le traitement contextuel , ainsi que les déficits dans ses composantes élémentaires : l'abstraction et la flexibilité cognitive . 
 

Méthodes

Quatre enfants avec autisme ont participé à une étude à sujet unique et ligne de base multiple. Les enfants ont appris à voir les objets dans leur contexte en renforçant l'attention sur des informations contextuelles pivots .  
 

Résultats

Tous les enfants ont démontré des améliorations statistiquement significatives dans le traitement contextuel et la flexibilité cognitive . 
Des résultats mitigés ont été trouvés sur le critère du contrôle et des changements dans les comportements liés au contexte . 
 

Conclusions

Des études de plus grande envergure sont nécessaires pour déterminer l'efficacité et la facilité d'utilisation dans les programmes éducatifs complets
PMID: 24324379
 

Abstract

Background. This pilot study investigated the efficacy of a novel virtual reality-cognitive rehabilitation (VR-CR) intervention to improve contextual processing of objects in children with autism. Previous research supports that children with autism show deficits in contextual processing, as well as deficits in its elementary components: abstraction and cognitive flexibility. Methods. Four children with autism participated in a multiple-baseline, single-subject study. The children were taught how to see objects in context by reinforcing attention to pivotal contextual information. Results. All children demonstrated statistically significant improvements in contextual processing and cognitive flexibility. Mixed results were found on the control test and changes in context-related behaviours. Conclusions. Larger-scale studies are warranted to determine the effectiveness and usability in comprehensive educational programs.