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03 août 2019

Démantèlement de "l'hypothèse de la facilité visuelle:" Examen du traitement narratif visuel dans les populations cliniques

Aperçu: G.M.
Les récits visuels, tels que les livres d'images sans mots et les séquences d'images telles que les bandes dessinées, ont une longue histoire en matière d'essais cliniques, de recherche et d'interventions. 
L'"hypothèse de facilité visuelle" très répandue repose sur le principe que les récits visuels, en raison de leur nature non linguistique, peuvent atténuer les difficultés de traitement chez les populations aux prises avec des difficultés linguistiques. 
Dans cet article, je passe en revue les preuves pour et contre cette hypothèse de facilité visuelle dans trois populations cliniques dans lesquelles les déficits du langage sont fréquents ou diagnostiques: le "trouble du spectre de l'autisme" (TSA), une déficience du langage spécifique (SLI; maintenant connu sous le nom de trouble du développement du langage, DLD) et l'aphasie. 
Je commence par redéfinir l'hypothèse de la facilité visuelle en deux prédictions vérifiables:
  •  (a) le traitement narratif visuel ne devrait pas être altéré pour les populations cliniques par rapport aux populations neurotypiques (NT); et 
  • b) que, dans les populations cliniques, le traitement narratif visuel devrait être moins perturbé que le traitement narratif linguistique. 
En examinant les preuves limitées disponibles pour tester ces prédictions relatives aux TSA, aux TSL et à l'aphasie, je montre que l'hypothèse de la facilité visuelle est largement non étayée par les études empiriques. De plus, je souligne trois limitations supplémentaires de l’assomption de facilité visuelle en ce qui concerne la complexité du traitement narratif, les tâches narratives visuelles et les déficits cognitifs dans différentes populations cliniques.
Par conséquent, les récits visuels ne doivent pas être considérés comme "plus faciles" pour les populations cliniques confrontées à la langue; au lieu de cela, un examen plus approfondi des processus cognitifs impliqués dans le traitement narratif visuel est nécessaire.

2019 Aug 1. doi: 10.1111/tops.12446.

Dismantling the "Visual Ease Assumption:" A Review of Visual Narrative Processing in Clinical Populations

Author information

1
Department of Communication Sciences and Disorders, University of Vermont.

Abstract

Visual narratives, such as wordless picture books and picture sequences like comics, have a long history in clinical testing, research, and intervention settings. The widespread "Visual Ease Assumption" rests on the premise that visual narratives, given their non-linguistic nature, may alleviate processing difficulties in populations that struggle with language. In this paper, I review the evidence for and against this Visual Ease Assumption in three clinical populations in which language deficits are common or diagnostic: autism spectrum disorder (ASD), specific language impairment (SLI; now known as Developmental Language Disorder, DLD), and aphasia. I first redefine the Visual Ease Assumption as two testable predictions: (a) that visual narrative processing should be unimpaired for clinical populations compared to neurotypical (NT) populations; and (b) that in clinical populations, visual narrative processing should be less impaired than linguistic narrative processing. Through a review of the limited evidence available to test these predictions in ASD, SLI, and aphasia, I show that the Visual Ease Assumption is largely unsupported in empirical studies. Furthermore, I outline three additional limitations of the Visual Ease Assumption regarding the complexity of narrative processing, visual narrative tasks, and cognitive deficits in different clinical populations. Therefore, visual narratives should not be assumed to be "easier" for clinical populations that struggle with language; instead, a more thorough consideration of the cognitive processes involved in visual narrative processing is needed.

PMID:31373182
DOI:10.1111/tops.12446

05 octobre 2017

La compréhension narrative orale et les capacités de production des pré-scolaires verbaux "dans le spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
L'étude porte sur un ensemble de 29 enfants d'âge préscolaire (4 ans; 0-5; 9 ans et mois) "avec autisme", qui ont obtenu un score équivalent à l'âge d'au moins 36 mois dans la sous-échelle de communication expressive de Vineland Adaptive Behavior Scales-Second Edition ( Sparrow, Cicchetti, & Balla, 2005).  
Les enfants ont écouté un récit de fiction inconnu et ont ensuite répondu à des questions de compréhension. Après avoir écouté le récit une deuxième fois, on a demandé aux enfants de raconter le récit sans le support de l'image. Les narrations ont été transcrites et analysées en fonction de la longueur, de la diversité sémantique, de la complexité et de la précision grammaticales, de l'intelligibilité, de l'inclusion des événements critiques et de la phase narrative.
Tous les enfants ont participé à la tâche de compréhension, et 19 enfants ont produit un récit descriptif analytique. Par rapport aux données publiées sur les enfants au développement typique, des difficultés importantes ont été observées dans la compréhension narrative, l'intelligibilité et la précision grammaticale.  
La plupart des enfants ont déclaré des séquences descriptives ou d'action, avec un seul enfant produisant un épisode abrégé.  
Des corrélations positives significatives ont été trouvées 
  1.  entre la performance sur le Peabody Picture Vocabulary Test-Fourth Edition (Dunn & Dunn, 2007) et la diversité sémantique et la compréhension narrative et 
  2.  entre la compétence de communication réceptive rapportée par les parents (Vineland Adaptive Behavior Scales-Second Edition) et la compréhension narrative.
Cette étude fournit des preuves préliminaires de difficultés spécifiques dans la compréhension narrative orale et dans les compétences de production chez les enfants d'âge préscolaire verbal "dans le spectre de l'autisme". 

Lang Speech Hear Serv Sch. 2017 Sep 21:1-13. doi: 10.1044/2017_LSHSS-17-0003.

The Oral Narrative Comprehension and Production Abilities of Verbal Preschoolers on the Autism Spectrum

Author information

1
School of Allied Health Sciences, Griffith University, Southport, Queensland, Australia.
2
Cooperative Research Centre for Living with Autism, Long Pocket, Brisbane, Queensland, Australia.
3
School of Education and Professional Studies, Autism Centre of Excellence, Griffith University, Mt. Gravatt, Queensland, Australia.

Abstract

Purpose:

This study described the oral narrative comprehension and production skills of verbal preschool-age children on the autism spectrum and investigated correlations between oral narrative ability and norm-referenced language test performance.

Method:

Twenty-nine preschool-age children (aged 4;0-5;9 years;months) with autism, who obtained an age-equivalent score of at least 36 months on the expressive communication subscale of the Vineland Adaptive Behavior Scales-Second Edition (Sparrow, Cicchetti, & Balla, 2005), participated. Children listened to an unfamiliar fictional narrative and answered comprehension questions afterward. After listening to the narrative a second time, children were asked to retell the narrative without picture support. Narratives were transcribed and analyzed for length, semantic diversity, grammatical complexity and accuracy, intelligibility, inclusion of critical events, and narrative stage.

Results:

All children participated in the comprehension task, and 19 children produced an analyzable narrative retell. Compared with published data on typically developing children, significant difficulties were observed in narrative comprehension, intelligibility, and grammatical accuracy. Most of the children told descriptive or action sequences, with only 1 child producing an abbreviated episode. Significant positive correlations were found (a) between performance on the Peabody Picture Vocabulary Test-Fourth Edition (Dunn & Dunn, 2007) and semantic diversity and narrative comprehension and (b) between parent-reported receptive communication competence (Vineland Adaptive Behavior Scales-Second Edition) and narrative comprehension.

Conclusions:

This study provides preliminary evidence of specific difficulties in oral narrative comprehension and production skills in verbal preschoolers on the autism spectrum.
PMID:28973154
DOI:10.1044/2017_LSHSS-17-0003

05 mai 2017

Mémoire à long terme chez les enfants plus âgés / adolescents et les adultes avec un diagnostic de troubles du spectre de l'autisme

Aperçu: G.M.
Les analyses des résultats individuels ont suggéré que la mémoire pour les détails de la plupart des adultes diagnostiqués TSA n'a pas été altérée lors de l'application d'une norme clinique; Cependant, un pourcentage important de ces adultes n'a pas utilisé d'informations thématiques pour organiser l'information narrative, ce qui aurait aidé à se souvenir des histoires. Les jeunes avec et sans TSA avaient des résultats identiques quand les deux étaient à un stade de développement lorsque la mémoire pour les détails est la stratégie principale. Les adultes avec un diagnostic de TSA ont eu de la difficulté à utiliser des stratégies organisationnelles pour soutenir la mémoire épisodique.

Autism Res. 2017 Apr 27. doi: 10.1002/aur.1801.

Long-term memory in older children/adolescents and adults with autism spectrum disorder

Author information

1
Department of Speech-Language Pathology, Duquesne University, Pittsburgh, Pennsylvania.
2
Departments of Psychiatry and Neurology, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, Pennsylvania.
3
VA Pittsburgh Healthcare System, Pittsburgh, Pennsylvania.
4
Department of Psychiatry, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, Pennsylvania.

Abstract

This study extends prior memory reports in autism spectrum disorders (ASD) by investigating memory for narratives after longer recall periods and by examining developmental aspects of narrative memory using a cross-sectional design. Forty-seven older children/adolescents with ASD and 31 youth with typical development (TD) and 39 adults with ASD and 45 TD adults were compared on memory for stories from standardized measures appropriate for each age group at three intervals (immediate, 30 min, and 2 day). Both the youth with and without ASD had difficulty with memory for story details with increasing time intervals. More of the youths with ASD performed in the range of impairment when recalling the stories 2 days later as compared to the TD group. The adults with ASD had more difficulty on memory for story details with increasing delay and were poorer at recall of thematic information (needed to create a gist) across the three delay conditions as compared to the TD group. Analyses of the individual results suggested that memory for details of most of the adults with ASD was not impaired when applying a clinical standard; however, a significant percentage of the adults with ASD did not make use of thematic information to organize the narrative information, which would have helped them to remember the stories. The youth with and without ASD performed similarly when both were at a stage of development when memory for details is the primary strategy. The adults with ASD had difficulty with use organizational strategies to support episodic memory. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.
PMID: 28448695
DOI: 10.1002/aur.1801