Aperçu: G.M.
Les récits visuels, tels que les livres d'images sans mots et les séquences d'images telles que les bandes dessinées, ont une longue histoire en matière d'essais cliniques, de recherche et d'interventions.
L'"hypothèse de facilité visuelle" très répandue repose sur le principe que les récits visuels, en raison de leur nature non linguistique, peuvent atténuer les difficultés de traitement chez les populations aux prises avec des difficultés linguistiques.
Dans cet article, je passe en revue les preuves pour et contre cette hypothèse de facilité visuelle dans trois populations cliniques dans lesquelles les déficits du langage sont fréquents ou diagnostiques: le "trouble du spectre de l'autisme" (TSA), une déficience du langage spécifique (SLI; maintenant connu sous le nom de trouble du développement du langage, DLD) et l'aphasie.
Je commence par redéfinir l'hypothèse de la facilité visuelle en deux prédictions vérifiables:
- (a) le traitement narratif visuel ne devrait pas être altéré pour les populations cliniques par rapport aux populations neurotypiques (NT); et
- b) que, dans les populations cliniques, le traitement narratif visuel devrait être moins perturbé que le traitement narratif linguistique.
En examinant les preuves limitées disponibles pour tester ces prédictions relatives aux TSA, aux TSL et à l'aphasie, je montre que l'hypothèse de la facilité visuelle est largement non étayée par les études empiriques. De plus, je souligne trois limitations supplémentaires de l’assomption de facilité visuelle en ce qui concerne la complexité du traitement narratif, les tâches narratives visuelles et les déficits cognitifs dans différentes populations cliniques.
Par conséquent, les récits visuels ne doivent pas être considérés comme "plus faciles" pour les populations cliniques confrontées à la langue; au lieu de cela, un examen plus approfondi des processus cognitifs impliqués dans le traitement narratif visuel est nécessaire.
Top Cogn Sci. 2019 Aug 1. doi: 10.1111/tops.12446.
Dismantling the "Visual Ease Assumption:" A Review of Visual Narrative Processing in Clinical Populations
Author information
- 1
- Department of Communication Sciences and Disorders, University of Vermont.
Abstract
Visual
narratives, such as wordless picture books and picture sequences like
comics, have a long history in clinical testing, research, and
intervention settings. The widespread "Visual Ease Assumption" rests on
the premise that visual narratives, given their non-linguistic nature,
may alleviate processing difficulties in populations that struggle with
language. In this paper, I review the evidence for and against this
Visual Ease Assumption in three clinical populations in which language
deficits are common or diagnostic: autism spectrum disorder (ASD), specific language impairment (SLI; now known as Developmental Language Disorder,
DLD), and aphasia. I first redefine the Visual Ease Assumption as two
testable predictions: (a) that visual narrative processing should be
unimpaired for clinical populations compared to neurotypical (NT)
populations; and (b) that in clinical populations, visual narrative
processing should be less impaired than linguistic narrative processing.
Through a review of the limited evidence available to test these
predictions in ASD, SLI, and aphasia, I show that the Visual Ease
Assumption is largely unsupported in empirical studies. Furthermore, I
outline three additional limitations of the Visual Ease Assumption
regarding the complexity of narrative processing, visual narrative
tasks, and cognitive deficits in different clinical populations.
Therefore, visual narratives should not be assumed to be "easier" for
clinical populations that struggle with language; instead, a more
thorough consideration of the cognitive processes involved in visual
narrative processing is needed.
© 2019 Cognitive Science Society, Inc.
- PMID:31373182
- DOI:10.1111/tops.12446
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