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06 juillet 2017

Comorbidités neuro-comportementales de l'épilepsie: rôle de l'inflammation

Traduction: G.M.

11 juin 2017

Convulsions infantiles bénignes suivies d'une régression autistique chez un garçon avec délétion 16p11.2

Aperçu: G.M.
Les convulsions infantiles bénignes (BIS) sont habituellement une condition spontanément résolutive, qui peut être associée à des mutations hétérozygotes dans le gène PRRT2 du chromosome 16p11.2. Ici, les chercheurs rapportent le cas d'un garçon avec une suppression en 16p11.2, présentant une BIS et un neurodéveloppement typique au cours de la première année de vie, suivie de façon inattendue d'une régression autistique sévère.
Les délétions 16p11.2 sont généralement associées à un handicap intellectuel, à un autisme et à des troubles du langage, et rarement avec les BIS. Ce rapport clinique montre que le pronostic du développement neurologique chez les patients BIS peut ne pas toujours être bénin et qu'un dépistage de la délétion 16p11.2 devrait être envisagé pour les nourrissons avec BIS.

Epileptic Disord. 2017 Jun 2. doi: 10.1684/epd.2017.0909.

Benign infantile seizures followed by autistic regression in a boy with 16p11.2 deletion

Author information

1
Department of Developmental Neuroscience, IRCCS Stella Maris Foundation, Pisa.
2
Lab of Medical Genetics, AOU Pisana, Ospedale S. Chiara, Pisa.
3
Department of Developmental Neuroscience, IRCCS Stella Maris Foundation, Pisa, Italy.

Abstract

Benign infantile seizures (BIS) are usually a self-limiting condition, which may be associated with heterozygous mutations in the PRRT2 gene at chromosome 16p11.2. Here, we report a boy with a deletion in 16p11.2, presenting with BIS and typical neurodevelopment in the first year of life, unexpectedly followed by severe autistic regression. 16p11.2 deletions are typically associated with intellectual disability, autism, and language disorders, and only rarely with BIS. This clinical report shows that the neurodevelopmental prognosis in BIS patients may not always be benign, and suggests that array CGH screening should be considered for affected infants in order to rule out deletions at 16p11.2 and long-term clinical follow-up.
PMID:28573975
DOI:10.1684/epd.2017.0909

06 mai 2017

Bases neurobiologiques de la comorbidité de l'autisme et de l'épilepsie: un accent sur le déséquilibre excitation / inhibition

Aperçu: G.M.
Les troubles du spectre de l'autisme (TSA) et l'épilepsie sont des maladies neurologiques courantes de l'enfance, avec une incidence estimée d'environ 0,5 à 1% de la population mondiale. Plusieurs études génétiques, de neuroimagerie  et neuropathologiques ont montré clairement que les TSA et l'épilepsie ont des origines développementales et un degré important d'héritabilité. Plus important encore, les TSA et l'épilepsie coexistent souvent chez la même personne, ce qui suggère une base neurodéveloppementale commune pour ces troubles.  
Les études d'association à l'échelle du génome ont récemment permis d'identifier un nombre important de gènes impliqués dans les TSA et l'épilepsie, dont certains sont mutés dans les syndromes présentant des caractéristiques cliniques du TSA et de l'épilepsie.  
Au niveau cellulaire, les études précliniques et cliniques indiquent que les différentes causes génétiques de la TSA et de l'épilepsie peuvent converger vers une perturbation de l'équilibre excitation / inhibition (E / I), en raison du dysfonctionnement des circuits excitateurs et inhibiteurs dans différentes régions du cerveau .  
Les dysfonctionnements métaboliques et immunitaires, ainsi que les causes environnementales, contribuent également à la pathogenèse des TSA.  
Ainsi, un déséquilibre E / I résultant de déficits neurodéveloppementaux d'origines multiples pourrait représenter un mécanisme pathogène commun pour les deux troubles.

Eur J Neurosci. 2017 Apr 27. doi: 10.1111/ejn.13595.

Neurobiological bases of autism-epilepsy comorbidity: a focus on excitation/inhibition imbalance

Author information

1
Neurodevelopmental Disorders Research Group, Centre for Mind/Brain Sciences, University of Trento, Italy.
2
CNR Neuroscience Institute, Pisa, Italy.
3
Laboratory of Molecular Neuropathology, Centre for Integrative Biology, University of Trento, Italy.
4
Laboratory of Neural Development and Regeneration, Centre for Integrative Biology, University of Trento, Italy.

Abstract

Autism spectrum disorders (ASD) and epilepsy are common neurological diseases of childhood, with an estimated incidence of approximately 0.5 - 1% of the worldwide population. Several genetic, neuroimaging and neuropathological studies clearly showed that both ASD and epilepsy have developmental origins and a substantial degree of heritability. Most importantly, ASD and epilepsy frequently coexist in the same individual, suggesting a common neurodevelopmental basis for these disorders. Genome-wide association studies recently allowed for the identification of a substantial number of genes involved in ASD and epilepsy, some of which are mutated in syndromes presenting both ASD and epilepsy clinical features. At the cellular level, both pre-clinical and clinical studies indicate that the different genetic causes of ASD and epilepsy may converge to perturb the excitation/inhibition (E/I) balance, due to the dysfunction of excitatory and inhibitory circuits in various brain regions. Metabolic and immune dysfunctions, as well as environmental causes also contribute to ASD pathogenesis. Thus, an E/I imbalance resulting from neurodevelopmental deficits of multiple origins might represent a common pathogenic mechanism for both diseases. Here, we will review the most significant studies supporting these hypotheses. A deeper understanding of the molecular and cellular determinants of autism-epilepsy comorbidity will pave the way to the development of novel therapeutic strategies. This article is protected by copyright. All rights reserved.
PMID: 28452083
DOI: 10.1111/ejn.13595

02 mai 2017

Anomalies de l'EEG et incidence à long terme de convulsions dans l'autisme à haut niveau de fonctionnement cognitif

Aperçu: G.M.
Des anomalies électroencéphalographiques peuvent se produire dans les troubles du spectre de l'autisme (TSA) même en l'absence de crises cliniques. Ces anomalies peuvent varier d'une modification non spécifique aux anomalies épileptiformes et sont plus fréquentes par rapport à la population globale.  
Dans cette étude, les chercheurs ont étudié la présence d'anomalies de l'EEG chez seize enfants diagnostiqués avec un TSA HN (haut niveau). L'enregistrement de l'EEG a été effectué pendant au moins 2 h et a inclus au moins 90 minutes d'activité du sommeil. Bien qu'aucun des patients n'ait eu de convulsions cliniques, 5 patients (31,3%) ont été détectés comme ayant des anomalies de l'EEG. Quatre d'entre eux étaient épileptiformes (25%) et un patient a développé une crise pendant le suivi.  L'impact potentiel des anomalies de l'EEG sur la cognition et le comportement et le risque d'épilepsie devraient être pris en compte lors du suivi à long terme de ces patients.


Acta Neurol Belg. 2017 Apr 26. doi: 10.1007/s13760-017-0785-8.

EEG abnormalities and long term seizure outcome in high functioning autism

Author information

1
Department of Neurology Division of Child Neurology, Istanbul University Cerrahpasa Faculty of Medicine, Fatih, 34098, Istanbul, Turkey. ozdemerturk@yahoo.com
2
Department of Neurology Division of Child Neurology, Istanbul University Cerrahpasa Faculty of Medicine, Fatih, 34098, Istanbul, Turkey.
3
Anadolu University Institute of Health Sciences, Speech and Language Therapy, Eskisehir, Turkey.

Abstract

Electroencephalographic abnormalities may occur in autistic spectrum disorders (ASD) even in the absence of clinical seizures. These abnormalities may vary from nonspecific changes to epileptiform abnormalities and are more common compared to the overall population. The level of intelligence is a significant risk factor for epilepsy in ASD. However, the relation between the functionality of the individuals with autism and the electroencephalographic (EEG) abnormalities, and the clinical significance of these abnormalities still remain relatively unclear. In this study we investigated the presence of EEG abnormalities in sixteen children diagnosed with high-functioning ASD. EEG recording was performed for at least 2 h and included at least 90 min of sleep activity. While none of the patients had clinical seizures, 5 patients (31.3%) were detected to have EEG abnormalities. Four of these were epileptiform (25%), and one patient developed seizure during follow-up. Our results support the fact that EEG abnormalities are observed at a higher rate also in ASD with a better functionality. The potential impact of EEG abnormalities on cognition and behavior, and the risk of epilepsy should be considered during long-term follow-up of these patients.

PMID: 28447214
DOI: 10.1007/s13760-017-0785-8

31 août 2011

Early-life seizures produce lasting alterations in the structure and function of the prefrontal cortex.

Traduction: G.M.

Des convulsions en début de vie produisent des altérations durables dans la structure et le fonctionnement du cortex préfrontal.
Kleen JK, Sesque A, Wu EX, Miller FA, Hernan AE, Holmes GL, Scott RC.

Source
Département de Neurologie, Neuroscience Center à Dartmouth, Dartmouth Medical School, Hanover, NH, Etats-Unis.

Résumé
Des convulsions en débit de vie (ELS : Early-Life Seizures) sont associées des troubles de comportement à long terme dont l'autisme et le TDAH, ce qui suggère que les structures du lobe frontal peuvent être affectées de façon permanente.
Nous avons testé si les ELS produisent des altérations structurelles dans le cortex préfrontal (CPF) et altérent la fonction médiée par le CPF à l'aide d'une tâche opérante de flexibilité comportementale chez le rat.
Des rats adultes qui avaient été exposés à 75 convulsions provoquées par du flurothyl pendant les 10 permiers jours postnataux ont montré une diminution de flexibilité comportementale dans la tâche par rapport à des groupes contrôles sur plusieurs sessions de comportement, ainsi qu'une diminution de l'efficacité pour atteindre les récompenses alimentaires (p <0,05).On a montré chez les rats avec ELS une augmentation de l'épaisseur du CPF (p <0,01), principalement attribuable à la couche V (p <0,01) avec des pas de différences dans la densité cellulaire. Ces changements structurels sont en corrélation avec les dépréciations des préférences comportementales (p <0,05).
Cette étude démontre que les conséquences de l'ELS s'etendent aux CPF , ce qui peut aider à expliquer la prévalence élevée des troubles du comportement comorbides qui font suite aux ELS.