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01 septembre 2019

Manger en tant qu'adulte autiste: étude qualitative exploratoire

Aperçu: G.M.
CONTEXTE
Bien que les difficultés alimentaires soient connues pour être courantes chez les enfants autistes, il y a un manque de recherche pour savoir si ces comportements persistent ou évoluent à l’âge adulte. De nouvelles preuves suggèrent que les adultes autistes pourraient connaître des niveaux de désordre alimentaire plus élevés que la population en général, ce qui indique que l'impact de l'autisme sur l'alimentation de cette population adulte mérite d'être approfondi.
MÉTHODE:
Cette étude a interrogé 12 adultes autistes sur leurs habitudes alimentaires, en mettant l'accent sur la présence continue ou changeante de comportements souvent observés chez les enfants autistes, tels que la sensibilité sensorielle ou la préférence pour les routines. Les entretiens ont été transcrits et analysés à l’aide d’une analyse thématique.
RÉSULTATS:
Dans l’ensemble, les participants ont suggéré que l’autisme continuait à avoir une incidence sur leur consommation à l’âge adulte, en particulier dans les domaines de la sensibilité sensorielle, des difficultés médicales, des difficultés de fonctionnement exécutif et de la rigidité, mais qu’ils avaient appris à s’adapter pour que ces problèmes ne représentent plus un problème. Cependant, une minorité de participants ont estimé que leur autisme avait un effet négatif sur leur alimentation, en particulier ceux chez lesquels un trouble du comportement alimentaire avait été diagnostiqué. De plus, les comportements alimentaires associés à l'autisme ont potentiellement été identifiés comme contribuant à un  poids corporel néfaste .
CONCLUSIONS:
Certains traits associés à l'autisme, tels que la rigidité cognitive et la sensibilité sensorielle, pourraient continuer à influer sur les comportements alimentaires des adultes autistes. Ces traits sont généralement perçus comme des différences pouvant être adaptées et gérées plutôt que comme des problèmes spécifiques. Cependant, ces traits peuvent potentiellement contribuer à des difficultés telles que des troubles de l'alimentation et un gain de poids, et les implications de celles-ci devraient être explorées lors de futures recherches.

2019 Aug 29;14(8):e0221937. doi: 10.1371/journal.pone.0221937. eCollection 2019.

Eating as an autistic adult: An exploratory qualitative study

Author information

1
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, Kings College London, London, United Kingdom.
2
South London and Maudsley NHS Foundation Trust, London, United Kingdom.
3
Illia State University, Tbilisi, Georgia.

Abstract

BACKGROUND:

Although eating difficulties are known to be common in children on the autism spectrum, there is a lack of research on whether these behaviours persist or change into adulthood. Emerging evidence suggests that autistic adults may experience higher levels of disordered eating than the general population, indicating the impact of autism on eating in this adult population warrants further exploration.

METHOD:

This study interviewed 12 autistic adults about their eating habits, with a focus on the continuing or changing presence of behaviours often seen in autistic children such as sensory sensitivity or a preference for routines. Interviews were transcribed and analysed using thematic analysis.

RESULTS:

Overall, participants suggested that autism did continue to impact their eating into adulthood, particularly in the areas of sensory sensitivity, medical difficulties, executive functioning difficulties, and rigidity, but that they had learned to adapt so that these issues no longer represented a problem. However, a minority of participants did feel that their autism had a negative effect on their eating, particularly those diagnosed with eating disorders. Additionally, eating behaviours associated with autism were identified as potentially contributing to having an unhealthy body weight.

CONCLUSIONS:

Certain traits associated with autism, such as cognitive rigidity and sensory sensitivity, could potentially continue to influence the eating behaviours of autistic adults. These traits are typically experienced as differences which can be adapted around and managed, rather than specific problems. However, these traits can potentially contribute to difficulties such as disordered eating and weight gain, and the implications of these should be explored by future research.
PMID:31465510
DOI:10.1371/journal.pone.0221937

09 avril 2018

Dysrégulation de la croissance squelettique chez les nourrissons et les tout-nourissons garçons australiens avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Des découvertes récentes suggèrent que les bébés avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme (dTSA) sont plus petits à la naissance que les nourrissons qui se développent de façon typique (TD), mais qu'ils deviennent plus gros que leurs pairs au cours de la première année. On sait peu de choses sur leur taux de croissance, en particulier pour la taille et le poids.  
La présente étude visait à: 
  1. confirmer et étendre les résultats antérieurs de la surcroissance précoce généralisée des TSA; et 
  2. déterminer s'il y avait des différences dans le taux de croissance entre les nourrissons et les tout-petits avec un dTSA comparativement à leurs pairs TD. 
Les résultats de létude ont confirmé que les nourrissons avec un dTSA sont de taille plus petite à la naissance pour le tour de tête (TT) , la taille et le poids, mais croissent plus rapidement en TT et en taille que leurs pairs de la naissance à 3 ans.

Autism Res. 2018 Apr 6. doi: 10.1002/aur.1952.

Skeletal Growth Dysregulation in Australian Male Infants and Toddlers With Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Olga Tennison Autism Research Centre, School of Psychology and Public Health, La Trobe University, Bundoora, Victoria, Australia.
2
Department of Medicine, Austin Health, The University of Melbourne, Heidelberg, Victoria, Australia.
3
School of Psychology and Public Health, La Trobe University, Bundoora, Victoria, Australia.
4
Melbourne School of Population and Global Health, The University of Melbourne, Parkville, Victoria, Australia.

Abstract

Recent findings suggest that children with Autism Spectrum Disorder (ASD) are larger in size for head circumference (HC), height, and weight compared to typically developing (TD) children; however, little is known about their rate of growth, especially in height and weight. The current study aimed to: (a) confirm and extend upon previous findings of early generalized overgrowth in ASD; and (b) determine if there were any differences in the rate of growth between infants and toddlers with ASD compared to their TD peers. Measurements of HC, height, and weight were available for 135 boys with ASD and 74 TD boys, from birth through 3 years of age. Size and growth rate in HC, height, and weight were analyzed using a linear mixed-effects model. Infants with ASD were significantly smaller in size at birth for HC, body length, and weight compared to TD infants (all P < 0.05); however, they grew at a significantly faster rate in HC and height in comparison to the TD children (P < 0.001); there was no significant difference between the groups in growth rate for weight (P > 0.05). The results confirmed that male infants and toddlers with ASD exhibit skeletal growth dysregulation early in life. Autism Res 2018. © 2018 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Recent findings suggest that infants with Autism Spectrum Disorder (ASD) are smaller in size at birth compared to typically developing infants but grow larger than their peers during the first year. Little is known about their rate of growth, especially for height and weight. Our findings confirmed that infants with ASD are smaller in size at birth for head circumference (HC), height, and weight, but grow at a faster rate in HC and height than their peers from birth to 3 years.
PMID:29624910
DOI:10.1002/aur.1952

06 mai 2014

Adverse effects of risperidone in children with autism spectrum disorders in a naturalistic clinical setting at siriraj hospital, Thailand

Traduction expresse: G.M.
 2014;2014:136158. doi: 10.1155/2014/136158. Epub 2014 Feb 3.

Les effets indésirables de la rispéridone chez les enfants avec des troubles du spectre autistique dans un cadre clinique naturaliste à l'hôpital de Siriraj , Thaïlande

Résumé

Une étude transversale a été menée pour évaluer les effets indésirables associés à la rispéridone chez 45 enfants avec des troubles du spectre autistique (TSA ), âgés de 2 à 5 ans , qui ont été traités à l'hôpital Siriraj , Thaïlande , entre les années 2006 et 2007 . 
Les effets indésirables ont été évalués lors d'une entrevue avec les parents , à l'aide d'un questionnaire semi-structuré , et avec l'examen des dossiers médicaux.
La moyenne ± l'âge des enfants à la prise de rispéridone était de 8,15 ± 2,98 années . L'écart type moyen de la dose de rispéridone était de 0,94 ± 0,74 mg / jour et la durée moyenne du traitement a été de 36,8 ± 27,8 mois . 
Des effets indésirables ont été rapportés chez 39 enfants (86,7%) . 
Les effets indésirables les plus fréquents comprenaient l'augmentation de l'appétit , la somnolence et la rhinorrhée et la plupart des effets indésirables étaient tolérables . 
La dyskinésie tardive ou d'autres événements indésirables graves n'ont pas été trouvés dans cette étude . 
Le gain moyen de  poids par enfant était de 4,18 ± 2,82 kg / an , ce qui dépasse les normes de développement escomptés. 
Les résultats de cette étude suggèrent que le traitement de la rispéridone chez les enfants avec TSA est associé à des effets indésirables légers et fréquents tolérables . Cependant , le gain de poids excessif pourrait être jugé comme un effet négatif  et le suivi du poids est justifié lorsque la rispéridone est prescrite .


Abstract
A cross-sectional study was conducted to evaluate adverse effects associated with risperidone in 45 children with autism spectrum disorders (ASD), aged 2-15 years, who were treated at Siriraj Hospital, Thailand, between the years 2006 and 2007. Adverse effects were assessed by parent interview, using a semistructure questionnaire, and medical records review. The mean ± SD age of the children at starting risperidone was 8.15 ± 2.98 years. The mean ± SD of risperidone dose was 0.94 ± 0.74 mg/day and the mean ± SD duration of treatment was 36.8 ± 27.8 months. Adverse effects were reported in 39 children (86.7%). Common adverse effects included increased appetite, somnolence, and rhinorrhea and most of the adverse effects were tolerable. Tardive dyskinesia or other serious adverse events were not found in this study. The child's mean ± SD weight gain was 4.18 ± 2.82 kg/year, which exceeded developmentally expected norms. The results from this study suggest that risperidone treatment in children with ASD is associated with frequent mild and tolerable adverse effects. However, excessive weight gain could be found to be a concerning adverse effect and weight monitoring is warranted when risperidone is being prescribed.

PMID:  
24790986

03 novembre 2013

Maternal Prenatal Weight Gain and Autism Spectrum Disorders

Traduction: G.M.

 2013 Oct 28. 

Gain de poids maternel prénatal  et troubles du spectre autistique

Source

Departments of Psychiatry.

Abstract


CONTEXTE

La population croissante des personnes identifiées avec un trouble du spectre autistique (TSA ) appelle à une enquête plus approfondie de son étiologie. Une perturbation dans l'environnement des hormones stéroïdes fœtale peut être un mécanisme par lequel les facteurs de risque environnementaux et génétiques interagissent. La mère, le fœtus et le placenta créent collectivement l'environnement stéroïde fœtale. 
L'IMC pré-grossesse et le gain de poids pendant la grossesse ont servi de marqueurs pour l'exposition fœtale des hormones stéroïdes dans d'autres états pathologiques. 
L'objectif de cette étude est de déterminer si l'IMC avant la grossesse et le gain de poids durant la grossesse sont associés à un risque accru de TSA dans les conceptions d'études et les cohortes tout en contrôlant pour les variables parasites importantes.

MÉTHODES

A population-based Utah ASD cohort (n = 128) was ascertained in a 3-county surveillance area and gender- and age-matched to 10 920 control subjects. A second, research-based ASD cohort of Utah children (n = 288) and their unaffected siblings (n = 493) were ascertained through participation in an ASD genetics study. Prenatal variables were obtained from birth certificate records
RÉSULTATS
Le risque de TSA était significativement associé au gain de poids durant la grossesse gain ( odds ratio ajusté = 1,10 , IC à 95 % de confiance : 01.03-01.17 ; odds ratio ajusté = 1,17 , intervalle de confiance à 95 % : 1,01 à 1,35 pour chaque 5 livres de poids gagné ), mais pas avec l'IMC pré-grossesse, dans la population et les cohortes de la recherche , respectivement. Lorsque les analyses ont été limitées aux cas de TSA avec un QI normal, ces associations sont restées significatives .

CONCLUSIONS
Les risque de TSA associé à une augmentation modeste mais constante du gain de poids pendant la grossesse gain de poids suggère que le gain de poids pendant la grossesse peut servir comme un marqueur important pour l'étiologie gestationnel sous-jacente de l'autisme.
Cela justifie une enquête sur les phénomènes qui lient le gain de poids durant la TSA indépendant de l'iMC pré grossesse .


BACKGROUND:The rising population of individuals identified with an autism spectrum disorder (ASD) calls for further investigation of its underlying etiology. A disturbance in the fetal steroid hormone environment may be a mechanism in which environmental and genetic risk factors interact. The mother, fetus, and placenta collectively create the fetal steroid environment. Prepregnancy BMI and pregnancy weight gain have served as markers for fetal steroid hormone exposure in other disease states. This study's objective is to determine whether prepregnancy BMI and pregnancy weight gain are associated with increased ASD risk across study designs and cohorts while controlling for important confounding variables.METHODS:A population-based Utah ASD cohort (n = 128) was ascertained in a 3-county surveillance area and gender- and age-matched to 10 920 control subjects. A second, research-based ASD cohort of Utah children (n = 288) and their unaffected siblings (n = 493) were ascertained through participation in an ASD genetics study. Prenatal variables were obtained from birth certificate records.RESULTS:ASD risk was significantly associated with pregnancy weight gain (adjusted odds ratio = 1.10, 95% confidence interval: 1.03 to 1.17; adjusted odds ratio = 1.17, 95% confidence interval: 1.01 to 1.35 for each 5 pounds of weight gained), but not prepregnancy BMI, in population and research-based cohorts, respectively. When analyses were restricted to ASD cases with normal IQ, these associations remained significant.CONCLUSIONS:ASD risk associated with a modest yet consistent increase in pregnancy weight gain suggests that pregnancy weight gain may serve as an important marker for autism's underlying gestational etiology. This justifies an investigation into phenomena that link pregnancy weight gain and ASD independent of prepregnancy BMI.
PMID:
   
24167172

 

23 octobre 2013

Aripiprazole treatment of irritability associated with autistic disorder and the relationship between prior antipsychotic exposure, adverse events, and weight change

Traduction partielle: G.M.

J Child Adolesc Psychopharmacol. 2013 Oct;23(8):572-6. doi: 10.1089/cap.2012.0075.

Traitement à l'aripiprazole de l'irritabilité associée aux troubles autistiques et relation entre l'exposition préalable aux antipsychotiques , événements indésirables , et modification du poids

Source

1 Bristol-Myers Squibb , Plainsboro, NJ.

Abstract


Objectif

Le but de cette étude était d'évaluer l'impact de l'exposition préalable aux antipsychotiques (PAE) sur les résultats d'innocuité et de tolérabilité chez les patients en pédiatrie recevant le traitement par aripiprazole.
 

Methods


Cette étude est une analyse post-hoc des données d'études contrôlées de deux fois 8 semaines, en double aveugle randomisées, contre placebo évaluant l'aripiprazole dans le traitement de l'irritabilité chez les sujets en pédiatrie avec des troubles autistiques, âgés de 6 à 17 ans.


Results

Sur les 316 patients randomisés, 259 (82,0%) étaient des antipsychotiques naïfs (AN) et 57 (18,0%) avaient eu une PAE.

 Aripiprazole-treated AN subjects were more likely than PAE subjects to report somnolence (11.9% vs. 2.8%), sedation (22.7% vs. 11.1%), or fatigue (17.0% vs. 13.9%). Rates of extrapyramidal disorder and drooling, but not akathisia or tremor, were marginally higher in AN subjects. 
Overall, 10.8% of aripiprazole-treated AN subjects had at least one AE leading to discontinuation compared with 8.3% of aripiprazole-treated PAE subjects. AN subjects receiving aripiprazole had a larger change in weight from baseline to endpoint compared with those receiving placebo (1.9 vs. 0.7 kg; treatment difference 1.2 kg, 95% CI: 0.5, 1.9) than PAE subjects receiving aripiprazole compared with subjects receiving placebo (0.4 vs. -0.4 kg; treatment difference 0.9 kg, 95% CI: -0.6, 2.4). 
L'analyse de régression a révélé que les sujets plus jeunes ayant un poids de base supérieur z-score étaient à plus  haut risque de gain de poids. Il n'y avait aucun changement significatif dans les mesures métaboliques comparativement au placebo dans les deux groupes.

Conclusions

Le gain de poids a été plus prononcé chez un des sujets et plus susceptible de survenir chez les sujets jeunes ayant une masse de référence supérieure au z-score.   
Le sujets sans antécédents antipsychotiques étaient plus susceptibles d'éprouver des effets indésirables liés à la somnolence.  
Cependant, d'après les taux de cessations d'EI, la tolérance globale a été bonne pour les deux groupes AN et  PAE.


Clinical trial registration: Study of aripiprazole in the treatment of children and adolescents with autistic disorder. Registry: www.clinicaltrials.gov . Identifiers: NCT00332241 and NCT00337571.
PMID: 24138011

29 août 2012

Head circumference and height abnormalities in autism revisited: the role of pre- and perinatal risk factors

Traduction: G.M.

Circonférence de la tête et des anomalies de la taille dans l'autisme revisités: le rôle des facteurs de risque pré-et périnataux

Schrieken M, Visser J, Oosterling I, van Steijn D, Bons D, Draaisma J, van der Gaag RJ, Buitelaar J, Donders R, Rommelse N.

Source

Karakter Child and Adolescent Psychiatry University Center, Nijmegen, The Netherlands.

Résumé

Les facteurs de risque Pré/périnataux et les anomalies de la croissance corporelle ont été fréquemment étudiés en tant que marqueurs de risque précoces de troubles du spectre autistique (TSA), mais leur interdépendance en matière de TSA a reçu très peu d'attention de la part de la recherche.
Ce qui est surprenant, étant donné que les facteurs de risque pré / périnatale peut avoir un impact important sur les trajectoires de croissance dans les premières années de vie. Nous avons cherché à déterminer les facteurs pré/périnataux étaient plus fréquents chez les enfants avec TSA et si ces facteurs influencaient  différemment la croissance du corps chez les enfants avec TSA et chez les enfants témoins.
Un total de 96 enfants  TSA et 163 témoins appariés pour le sexe ont participé.
Les données de croissance de la tête et sur la taille au cours des 13 premiers mois de vie ont été recueillies.
Les données sur les facteurs de risque pré/périnataux ont été collectées rétrospectivement au moyen de questionnaires standardisés.
Les résultats ont indiqué que, après appariement pour  de SES, le faible poids de naissance/prématurité et le fait d'être premier-né étaient plus fréquents dans le groupe TSA par rapport au groupe contrôle.
En outre, avec l'augmentation de l'âge, les enfants atteints de TSA ont tendance à avoir une circonférence de la tête proportionnellement plus petite par rapport à leur hauteur.
Cependant, l'effet de la prématurité/faible poids de naissance sur la croissance de la tête en rapport avec la taille était significativement différente dans les TSA et les enfants témoins: les enfants du groupe controle prématurés/faible poids à la naissance avaient une plus grande circonférence de la tête disproportionnée en rapport avec leur taille au cours de leur première année de vie, alors que cet effet était absent chez les enfants avec TSA prématurés/faible poids de naissance.

 Cela peut suggérer que l'étiologie de la croissance anormale est potentiellement différente chez les enfants avec TSA et contrôle: où la croissance anormale chez les enfants du groupe  contrôle est liée à des conditions sous-optimales dans l'utérus, une croissance anormale chez les enfants avec TSA peut être plus étroitement liée à des facteurs de causalité qui augmentent le risque de TSA.

Cependant, des études prospectives de mesure de la croissance et les caractéristiques des TSA pour les naissances prématurées/faible poids de naissance et pour les enfants nés à terme sont nécessaires pour soutenir cette conclusion.













 

04 décembre 2011

Lower birth weight indicates higher risk of autistic traits in discordant twin pairs

Traduction: G.M.

Un faible poids à la naissance indique un risque plus élevé de traits autistiques chez les paires de jumeaux discordants.
Losh M, D Esserman, Anckarsäter H, Sullivan PF, le Lichtenstein p.

Source
Roxelyn et Richard Pepper Département des sciences de la communication humaine, Northwestern University, Evanston, IL, Etats-Unis.

CONTEXTE
Le trouble du spectre autistique (TSA) est un trouble neurodéveloppemental d'étiologie complexe. Bien que des preuves solides soutiennent le rôle causal des facteurs génétiques, des facteurs de risque environnementaux ont également été impliqués.

Cette étude a utilisé un protocole basé sur des jumeaux pour enquêter sur le faible poids de naissance en tant que facteur de risque pour els TSA.


Methode

Nous avons étudié un échantillon de population de 3715 paires de jumeaux de même sexe participant la Child and Adolescent Twin Study of Sweden (CATSS). Le TSA a été évalué à l'aide d'une entrevue structurée des parents pour le dépistage des TSA et les troubles liés au développement, basée sur les critères du DSM-IV.

Le poids de naissance a été obtenu à partir des dossiers médicaux de naissance à jour par le Registre médical suédois des naissances.

RÉSULTATS
Le faible poids à la naissance des jumeaux avec TSA chez les paires de jumeaux discordants (n = 34) étaient plus de trois fois plus susceptibles de répondre aux critères de TSA que les jumeaux plus lourds [odds ratio (OR) 3,25].

Les analyses de poids à la naissance comme un facteur de risque continu a montré une réduction de 13% du risque de TSA pour chaque augmentation de 100 g du poids à la naissance (n = 78).

L'analyse de l'effet du poids de naissance sur les symptômes de TSA dans la population entière (dont la plupart n'ont pas eu TSA) a montré une association modeste. C'est, pour chaque augmentation de 100 g de poids à la naissance, une diminution de 2% de la gravité des TSA indexés par des scores sur l'autisme - L'inventaire des Tics, de déficit d'attention avec hyperactivité (TDA / H), et d'autres comorbidités (A-TAC) serait attendu en masse dans l'échantillon


CONCLUSIONS
Les données sont compatibles avec l'hypothèse que la faible poids de naissance confère un risque pour les TSA. Ainsi, bien que les effets génétiques sont d'une importance majeure, une influence non génétique associée à un poids de naissance peut contribuer au développement de la TSA.