Affichage des articles dont le libellé est eye tracking. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est eye tracking. Afficher tous les articles

22 mai 2021

Diagnostic d'autisme assisté par ordinateur basé sur des modèles d'attention visuelle utilisant le suivi oculaire

Aperçu: G.M. 

Un avantage de l'utilisation du suivi oculaire pour le diagnostic est qu'il est non invasif et peut être effectué chez des individus avec différents niveaux fonctionnels et âges. Le diagnostic assisté par ordinateur utilisant des données de suivi oculaire est généralement basé sur des points de fixation oculaire dans certaines régions d'intérêt (ROI) d'une image. Cependant, outre la nécessité de chaque démarcation de ceraines régions d'intérêt  dans chaque image ou trame vidéo utilisée dans l'expérience, la diversité des caractéristiques visuelles contenues dans chaque région d'intérêt  peut compromettre la caractérisation de l'attention visuelle dans chaque groupe (cas ou contrôle) et la précision du diagnostic qui en résulte. Bien que certaines approches utilisent des signaux de suivi oculaire pour faciliter le diagnostic, il est toujours difficile d'identifier les cadres d'intérêt lorsque les vidéos sont utilisées comme stimuli et de sélectionner les caractéristiques pertinentes extraites des vidéos. Ceci est principalement observé dans les applications pour le diagnostic des "troubles du spectre de l'autisme" (TSA). 

Pour résoudre ces problèmes, le présent article propose:
(1) une méthode de calcul, intégrant les concepts des techniques de modèle d'attention visuelle, de traitement d'image et d'intelligence artificielle pour apprendre un modèle pour chaque groupe (cas et contrôle) à l'aide de données de suivi oculaire, et
(2 ) un classificateur supervisé qui, à l'aide des modèles appris, effectue le diagnostic. 

Bien que cette approche ne soit pas spécifique au trouble, elle a été testée dans le cadre du diagnostic de TSA, obtenant une moyenne de précision, de rappel et de spécificité de 90%, 69% et 93%, respectivement.

. 2021 May 12;11(1):10131. doi: 10.1038/s41598-021-89023-8.

Computer-aided autism diagnosis based on visual attention models using eye tracking

Affiliations
Free article

Abstract

An advantage of using eye tracking for diagnosis is that it is non-invasive and can be performed in individuals with different functional levels and ages. Computer/aided diagnosis using eye tracking data is commonly based on eye fixation points in some regions of interest (ROI) in an image. However, besides the need for every ROI demarcation in each image or video frame used in the experiment, the diversity of visual features contained in each ROI may compromise the characterization of visual attention in each group (case or control) and consequent diagnosis accuracy. Although some approaches use eye tracking signals for aiding diagnosis, it is still a challenge to identify frames of interest when videos are used as stimuli and to select relevant characteristics extracted from the videos. This is mainly observed in applications for autism spectrum disorder (ASD) diagnosis. To address these issues, the present paper proposes: (1) a computational method, integrating concepts of Visual Attention Model, Image Processing and Artificial Intelligence techniques for learning a model for each group (case and control) using eye tracking data, and (2) a supervised classifier that, using the learned models, performs the diagnosis. Although this approach is not disorder-specific, it was tested in the context of ASD diagnosis, obtaining an average of precision, recall and specificity of 90%, 69% and 93%, respectively.

15 mai 2021

Changement d'attention au sein et entre les visages: preuves depuis des enfants avec et sans diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.

Les preuves d'atypicalités attentionnelles pour les visages dans les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) sont loin d'être confirmées.
À l'aide de la technologie de suivi oculaire, nous avons comparé l'attention basée sur l'espace et sur les objets chez les enfants avec et sans diagnostic de TSA. En capitalisant sur le paradigme d'Egly, nous avons présenté deux objets (2 faces et leur équivalent brouillé en phase) et indiqué un emplacement dans l'un des deux objets. Ensuite, une cible est apparue au même endroit que le repère (condition valide), ou à un emplacement différent dans le même objet (condition du même objet), ou à un emplacement différent dans un autre objet (condition d'objet différent). Le bénéfice / coût attentionnel en termes de temps pour la détection de la cible dans chacune des trois conditions a été calculé. 

Les résultats ont révélé que la détection de la cible était toujours plus rapide dans la condition valide que dans la condition invalide, quels que soient le type de stimulus et le groupe d'enfants.
Ainsi, aucune différence n'est apparue entre les deux groupes en termes d'attention spatiale.
À l'inverse, les deux groupes différaient en termes d'attention basée sur les objets. Les enfants sans diagnostic de TSA ont montré un coût de déplacement attentionnel avec des stimuli brouillés en phase, mais pas avec des visages.
Au lieu de cela, les enfants avec un diagnostic de TSA ont déployé des stratégies attentionnelles similaires pour se concentrer sur les visages et leur version en phase brouillée.
 

 

. 2021 May 14;16(5):e0251475. doi: 10.1371/journal.pone.0251475. eCollection 2021.

Attentional shift within and between faces: Evidence from children with and without a diagnosis of autism spectrum disorder

Affiliations

Abstract

Evidence of attentional atypicalities for faces in Autism Spectrum Disorders (ASD) are far from being confirmed. Using eye-tracking technology we compared space-based and object-based attention in children with, and without, a diagnosis of ASD. By capitalizing on Egly's paradigm, we presented two objects (2 faces and their phase-scrambled equivalent) and cued a location in one of the two objects. Then, a target appeared at the same location as the cue (Valid condition), or at a different location within the same object (Same Object condition), or at a different location in another object (Different Object condition). The attentional benefit/cost in terms of time for target detection in each of the three conditions was computed. The findings revealed that target detection was always faster in the valid condition than in the invalid condition, regardless of the type of stimulus and the group of children. Thus, no difference emerged between the two groups in terms of space-based attention. Conversely the two groups differed in object-based attention. Children without a diagnosis of ASD showed attentional shift cost with phase-scrambled stimuli, but not with faces. Instead, children with a diagnosis of ASD deployed similar attentional strategies to focus on faces and their phase-scrambled version.

01 janvier 2020

Attention prosociale chez les enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" et sans TSA : Dissociation entre le regard anticipatif et l'excitation interne

Aperçu: G.M.
Dès le plus jeune âge, les enfants aident les autres, mais les mécanismes sous-jacents de l'attention prosociale des enfants restent sous-étudiés. La comparaison des mécanismes attentionnels et physiologiques de l'attention prosociale des enfants au développement typique et au développement atypique contribue à notre compréhension de l'ontogenèse du développement prosocial. 
Nous avons présenté à des enfants avec un développement typique (TD) et des enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (TSA), qui ont souvent des difficultés à développer un comportement prosocial, des scénarios dans lesquels un adulte avait besoin d'un objet tombé pour terminer une tâche mais n'a pas été aidé par la suite par un deuxième adulte. Dans un scénario de contrôle non social assorti à la perception, les enfants ont vu des objets automoteurs se déplacer et tomber sans qu'aucun adulte ne soit présent sur la scène. Les résultats ont montré une dissociation entre l'excitation (dilatation des pupilles) et l'anticipation des besoins de l'individu (schémas du regard), de sorte que seuls les enfants TD ont cherché plus longtemps la bonne solution aux besoins de l'adulte avant la résolution de la situation. En revanche, après la résolution de la scène, les deux groupes ont montré une plus grande excitation lorsque l'adulte n'était pas aidé par rapport à lorsque la situation non sociale n'était pas résolue. Pour le groupe TSA, cet effet était le plus important pour les enfants avec des quotients de développement plus élevés. 
Ces résultats suggèrent que, malgré des similitudes dans l'attention prosociale entre les enfants TD et TSA, la réduction du comportement prosocial précédemment documentée chez les enfants avec un dTSA peut être en partie due à une déficience spécifique dans l'anticipation du comportement prosocial.

2019 Dec 28. doi: 10.1007/s10802-019-00606-6.

Prosocial attention in children with and without autism spectrum disorder: Dissociation between anticipatory gaze and internal arousal

Author information

1
Department of Research Methods in Early Child Development, Leipzig University, Jahnallee 59, 04109, Leipzig, Germany. robert.hepach@uni-leipzig.de.
2
Olga Tennison Autism Research Centre, La Trobe University, Melbourne, Australia.
3
Center for Mental Health Policy and Services Research, Department of Psychiatry, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, 19104, USA.

Abstract

From an early age children help others yet the underlying mechanisms of children's prosocial attention remain understudied. Comparing the attentional and physiological mechanisms of prosocial attention of typically developing and atypically developing children contributes to our understanding of the ontogeny of prosocial development. We presented typically developing (TD) children and children with Autism Spectrum Disorder (ASD), who often have difficulty developing prosocial behaviour, with scenarios in which an adult needed a dropped object to finish a task but was subsequently not helped by a second adult. In a perceptually matched non-social control scenario, children saw self-propelled objects move and drop without any adult present in the scene. Results showed a dissociation between arousal (pupil dilation) and the anticipation of the individual's need (gaze patterns), such that only TD children looked longer at the correct solution to the adult's need prior to the resolution of the situation. In contrast, following the resolution of the scene, both groups showed greater arousal when the adult was not helped compared to when the non-social situation remained unresolved. For the ASD group, this effect was greatest for children with higher developmental quotients. These results suggest that, despite similarities in prosocial attention between TD and ASD children, previously documented reduced prosocial behaviour in children with ASD may be in part due to a specific impairment in anticipating prosocial behaviour.

PMID:31883039
DOI: 10.1007/s10802-019-00606-6

26 octobre 2019

Identifier les marqueurs de pronostic dans les "troubles du spectre de l'autisme" à l'aide de l'eye tracking

Aperçu: G.M.
Alors que de nombreux enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) sont maintenant détectés à un jeune âge en raison de la hausse du dépistage et de la sensibilisation générale, le pronostic des enfants dépistés précocement est mal connu. 
e cerveau est façonné par des mécanismes dépendant de l'expérience. ainsi, ce à quoi un enfant fait attention joue un rôle central dans le développement du cerveau. Le suivi oculaire peut fournir un index de l'attention visuelle d'un enfant et, en tant que tel, est prometteur en tant que technologie permettant de révéler des marqueurs pronostiques.
 À cet égard, 49 enfants âgés de 1 à 3 ans avec un dTSA ont participé à un test de suivi de l'œil, le test GeoPref, qui a révélé une préférence pour les images sociales par rapport aux images non sociales. Ensuite, les enfants ont participé à un test complet de la batterie 5 à 9 ans après le test initial de la géoPréf. Des tests statistiques ont examiné si le suivi oculaire précoce permettait de prédire les résultats ultérieurs en âge scolaire des problèmes de gravité des symptômes, de fonctionnement social, de comportement adaptatif, d’attention conjointe et de QI. 
Les résultats ont montré que les enfants en bas âge ayant une préférence élevée pour les images géométriques manifestaient une plus grande gravité des symptômes et moins de changements de regard à l'âge scolaire. 
Cette relation n'a pas été trouvée en relation avec le QI ou le comportement adaptatif. Globalement, le test GeoPref est prometteur en tant qu’outil pronostique de la gravité des symptômes; le développement ultérieur de paradigmes de suivi oculaire peut améliorer le pouvoir pronostique et s'avérer utile pour valider les progrès du traitement.

2019 Oct 24:1362361319878578. doi: 10.1177/1362361319878578.

Identifying prognostic markers in autism spectrum disorder using eye tracking

Author information

1
University of California San Diego, USA.

Abstract

While many children with autism spectrum disorder are now detected at young ages given the rise in screening and general awareness, little is known regarding the prognosis of early detected children. The brain is shaped by experience-dependent mechanisms; thus, what a child pays attention to plays a pivotal role in shaping brain development. Eye tracking can provide an index of a child's visual attention and, as such, holds promise as a technology for revealing prognostic markers. In this, 49 children aged 1-3 years with autism spectrum disorder participated in an eye-tracking test, the GeoPref Test, that revealed preference for social versus nonsocial images. Next, children participated in a comprehensive test battery 5-9 years following the initial GeoPref Test. Statistical tests examined whether early age eye tracking predicted later school-age outcomes in symptom severity, social functioning, adaptive behavior, joint attention, and IQ. Results indicated that toddlers with higher preference for geometric images demonstrated greater symptom severity and fewer gaze shifts at school age. This relationship was not found in relation to IQ or adaptive behavior. Overall, the GeoPref Test holds promise as a symptom severity prognostic tool; further development of eye-tracking paradigms may enhance prognostic power and prove valuable in validating treatment progress.

PMID:31647314
DOI:10.1177/1362361319878578

01 septembre 2019

Développer l'attention sociale chez les enfants de 3 ans avec un diagnostic de TSA au travers du suivi oculaire du regard contingent

Aperçu: G.M.
Les jeunes enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA) regardent moins les visages que leurs pairs non-TSA, ce qui limite l'accès à l'apprentissage social. À l'heure actuelle, aucune technologie ne cible directement ces principales difficultés d'attention sociale. 
Cette étude examine la faisabilité d'une formation automatisée à la modification du regard pour améliorer l'attention portée aux visages chez les enfants de 3 ans avec un dTSA. En utilisant des données de visionnage gratuit provenant de contrôles au développement typique (DT) (n = 41), nous avons mis en œuvre des repères adaptatifs contingents au regard pour rediriger les enfants avec un TSA vers des schémas normatifs lors de la visualisation de vidéos d'une actrice. Les enfants avec un TSA ont été assignés de manière aléatoire à 
  • (a) une condition de repère adaptatif (Cue, n = 16) ou 
  • (b) une condition de non-repère (No-Cue) (Pas de repère, n = 19). 
Les performances ont été examinées au début, pendant et après l’entraînement, et comparées aux témoins DT(n = 23). La proportion de temps passée à regarder l'écran (% écran) et les visages des actrices (% visage) a été analysée. 
En pré-entraînement, les groupes Cue et No Cue ne différaient pas en% de face (P> 0,1). En post-formation, le groupe Cue avait un pourcentage de visage supérieur à celui du groupe sans repères (P = 0,015). 
Dans le groupe sans repère, le% de visages a diminué avant et après la formation; aucun déclin n'a été observé dans le groupe Cue. 
Ces résultats suggèrent que l'entraînement contingent du regard atténue efficacement les baisses d'attention vis-à-vis des personnages sociaux à l'écran des TSA. De plus, des effets d'entraînement plus importants ont été observés chez les enfants ayant une capacité non verbale inférieure, suggérant qu'une approche contingente du regard pourrait être particulièrement pertinente pour les enfants présentant une déficience cognitive plus importante. Ce travail représente l'évolution vers de nouveaux systèmes thérapeutiques d'attention sociale susceptibles d'accroître les interventions comportementales actuelles.


2019 Aug 30. doi: 10.1002/aur.2199.

Promoting Social Attention in 3-Year-Olds with ASD through Gaze-Contingent Eye Tracking

Author information

1
Child Study Center, School of Medicine, Yale University, New Haven, Connecticut.
2
Department of School Psychology, University of South Carolina, Columbia, South Carolina.
3
Center for Child Health, Behavior and Development, Seattle Children's Research Institute, Seattle, Washington.
4
Department of Psychology, University of South Carolina, Columbia, South Carolina.
5
Department of Pediatrics, University of Washington, Seattle, Washington.

Abstract

Young children with autism spectrum disorder (ASD) look less toward faces compared to their non-ASD peers, limiting access to social learning. Currently, no technologies directly target these core social attention difficulties. This study examines the feasibility of automated gaze modification training for improving attention to faces in 3-year-olds with ASD. Using free-viewing data from typically developing (TD) controls (n = 41), we implemented gaze-contingent adaptive cueing to redirect children with ASD toward normative looking patterns during viewing of videos of an actress. Children with ASD were randomly assigned to either (a) an adaptive Cue condition (Cue, n = 16) or (b) a No-Cue condition (No-Cue, n = 19). Performance was examined at baseline, during training, and post-training, and contrasted with TD controls (n = 23). Proportion of time looking at the screen (%Screen) and at actresses' faces (%Face) was analyzed. At Pre-Training, Cue and No-Cue groups did not differ in %Face (P > 0.1). At Post-Training, the Cue group had higher %Face than the No-Cue group (P = 0.015). In the No-Cue group %Face decreased Pre- to Post-Training; no decline was observed in the Cue group. These results suggest gaze-contingent training effectively mitigated decreases of attention toward the face of onscreen social characters in ASD. Additionally, larger training effects were observed in children with lower nonverbal ability, suggesting a gaze-contingent approach may be particularly relevant for children with greater cognitive impairment. This work represents development toward new social attention therapeutic systems that could augment current behavioral interventions. Autism Res 2019, 1-13. © 2019 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc. LAY SUMMARY: In this study, we leverage a new technology that combines eye tracking and automatic computer programs to help very young children with ASD look at social information in a more prototypical way. In a randomized controlled trial, we show that the use of this technology prevents the diminishing attention toward social information normally seen in children with ASD over the course of a single experimental session. This work represents development toward new social attention therapeutic systems that could augment current behavioral interventions.
PMID:31468735
DOI:10.1002/aur.2199

24 août 2019

Regard et trace motrice du traitement du langage: données probantes issues des troubles du spectre de l'autisme en comparaison avec des contrôles types.

Aperçu: G.M.
Nous avons étudié les stratégies sous-jacentes au traitement du langage figuré chez deux groupes de participants, caractérisés par la présence d'un déficit de développement, de participants autistes très verbaux et de participants témoins sans autisme de deux groupes d'âge. Les personnes avec un troubles du spectre de l'autisme sont caractérisées par une interaction sociale et une communication altérées. Même à l'extrémité supérieure du spectre, où la langue structurelle est adéquate, les difficultés pour comprendre les aspects non littéraux de la langue sont largement attestées.Les causes exactes de ces problèmes sont cependant toujours discutables.
Dans une tâche interactive d'appariement phrase-image, les participants ont sélectionné la représentation d'image la mieux adaptée à une expression figurative non littérale correspondant au sens recherché, tandis que leurs mouvements des yeux et des mains étaient suivis. 
Nos résultats suggèrent que les modèles de traitement des personnes avec un diagnostic de TSA diffèrent de ceux des pairs au développement typique lors de l'interprétation du langage figuré, même lorsqu'ils fournissent les réponses correctes. 
Les enfants autistes et non autistes, ainsi que les participants autistes, font preuve d'une plus grande incertitude et d'une plus grande concurrence entre les différentes solutions, ce qui se traduit souvent par la prise en compte de l'interprétation littérale de l'expression par rapport à son sens figuré cible.
Nous apportons la preuve que la transparence et la décomposabilité de l'expression jouent un rôle central dans le traitement du langage figuré par tous les groupes.

2019 Aug 21:1-27. doi: 10.1080/02643294.2019.1652155.

Gaze and Motor Traces of Language Processing: Evidence from Autism Spectrum Disorders in Comparison to Typical Controls

Author information

1
Language Acquisition and Language Processing Lab, Department of Language and Literature, Norwegian University of Science and Technology (NTNU) , Trondheim , Norway.
2
Idletechs AS , Trondheim , Norway.
3
Department of Engineering Cybernetics (ITK), Norwegian University of Science and Technology (NTNU) , Norway.
4
Institute for Computational Biomedicine, Englander Institute for Precision Medicine, Department of Physiology and Biophysics, Weill Cornell Medicine (WCM), Cornell University , New York , NY , USA.

Abstract

We investigated what strategies underlie figurative language processing in two groups of participants distinguished by the presence of a developmental deficit, highly-verbal participants with autism, and control participants without autism in two age ranges each. Individuals with autism spectrum disorder are characterised by impaired social interaction and communication. Even at the high end of the spectrum, where structural language is adequate, difficulties in comprehending non-literal aspects of language are widely attested. The exact causes of these problems are, however, still open to debate. In an interactive sentence-picture matching task participants selected the most suitable image representation of a non-literal figurative expression that matched the target meaning, while their eye-movements and hand movements were being tracked. Our results suggest that individuals with ASD have different processing patterns than typically developing peers when interpreting figurative language, even when they provide the correct answers. Both children with and without autism, and participants with autism display greater uncertainty and competition between alternatives when providing the answer, often reflected in also considering the literal interpretation of the expression against its target figurative meaning. We provide evidence that expression transparency and decomposability play a central role in figurative language processing across all groups.
PMID:31434524
DOI: 10.1080/02643294.2019.1652155

19 août 2019

Jugements sur des traits de personnalité dominante et l'honnêteté chez les adultes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) se caractérise par des troubles du fonctionnement social, de la communication, par la présence de comportements répétitifs et d'intérêts restreints. Le traitement anormal des visages a également été décrit comme une caractéristique neuropsychologique des TSA. Nous avons étudié la capacité de juger deux traits de personnalité chez les adultes avec un TSA par rapport aux adultes au développement typique (DT). Nous avons utilisé un dispositif de suivi de l'oeil pour explorer l'exploration des visages lorsque les participants jugeaient le degré de fiabilité et de domination des visages synthétiques. En résumé, nous avons constaté que les adultes avec un TSA étaient aussi capables que les adultes TD de juger les traits de personnalité de confiance et de domination du visage, lesquels reposaient sur une exploration similaire des visages synthétiques des deux populations.

2019 Aug 16. doi: 10.1007/s10803-019-04163-1.

Trustworthiness and Dominance Personality Traits' Judgments in Adults with Autism Spectrum Disorder

Latimier A1,2, Kovarski K3,4,5,6, Peyre H7,8,9, Fernandez LG3, Gras D3,10,11, Leboyer M11,12, Zalla T3,11.

Author information

1
Institut Jean Nicod, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France. alice.latimier@ens.fr.
2
Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France. alice.latimier@ens.fr.
3
Institut Jean Nicod, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France.
4
Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild, Paris, France.
5
CNRS (Integrative Neuroscience and Cognition Center, UMR 8002), Paris, France.
6
Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
7
Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France.
8
Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, UMRS 1141, Paris, France.
9
Child and Adolescent Psychiatry Department, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Robert Debré Hospital, Paris, France.
10
Laboratoire de Linguistique Formelle, UMR 7110, CNRS, Comue USPC, Paris, France.
11
Fondation FondaMental, French National Science Foundation, Créteil, France.
12
AP-HP, DHU PePSy, Department of Psychiatry, Henri Mondor University Hospital, Inserm U 955, Créteil, France.

Abstract

Autism Spectrum Disorder (ASD) is characterized by impairments in social functioning, communication, and by the presence of repetitive behaviours and restricted interests. Abnormal processing of faces has also been described as a neuropsychological feature of ASD. We investigated the ability to judge two personality traits in adults with ASD in comparison to typically developed adults (TD). We used an eye tracking device to investigate the exploration of faces when participants judged the degree of trustworthiness and dominance of synthetic faces. In sum, we found that adults with ASD were as capable as TD adults to judge personality traits of face trustworthiness and dominance, which relied on similar exploration of the synthetic faces in the two populations.

TRIAL REGISTRATION: ClinicalTrials.gov NCT02628808.

PMID:31418129
DOI:10.1007/s10803-019-04163-1

17 août 2019

Comprendre l'esprit des autres: L'inférence sociale chez les enfants d'âge préscolaire avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
L'étude a utilisé une tâche d'observation des yeux pour déterminer si les enfants d'âge préscolaire avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA) sont capables de tirer des conclusions sur le comportement des autres en termes d'état mental dans un contexte social. 
Cinquante enfants de 4 et 5 ans au développement typique (TD) et 22 de 5 ans avec un dTSA ont participé à l'étude, où leurs mouvements oculaires ont été enregistrés comme des réponses automatiques à des situations données. 
Les résultats montrent que, contrairement à leurs homologues TD, les enfants avec un dTSA n'ont pas réussi à montrer des modèles de regard qui reflètent leur capacité à déduire du comportement des autres en codant spontanément des informations socialement pertinentes et en attribuant des états mentaux à d'autres. 
Les implications des résultats ont été discutées par rapport à la proposition selon laquelle la théorie de l’esprit implicite / spontanée est continuellement altérée chez les TSA.

2019 Aug 14. doi: 10.1007/s10803-019-04167-x.

Understanding Others' Minds: Social Inference in Preschool Children with Autism Spectrum Disorder

Zhou P1,2, Zhan L3, Ma H4.

Author information

1
Tsinghua University, Beijing, 100084, China. zhoupeng1892@mail.tsinghua.edu.cn.
2
Department of Foreign Languages and Literatures, Child Cognition Lab, Tsinghua University, Beijing, 100084, China. zhoupeng1892@mail.tsinghua.edu.cn.
3
Beijing Language and Culture University, Beijing, 100083, China.
4
Tsinghua University, Beijing, 100084, China.

Abstract

The study used an eye-tracking task to investigate whether preschool children with autism spectrum disorder (ASD) are able to make inferences about others' behavior in terms of their mental states in a social setting. Fifty typically developing (TD) 4- and 5-year-olds and 22 5-year-olds with ASD participated in the study, where their eye-movements were recorded as automatic responses to given situations. The results show that unlike their TD peers, children with ASD failed to exhibit eye gaze patterns that reflect their ability to infer about others' behavior by spontaneously encoding socially relevant information and attributing mental states to others. Implications of the findings were discussed in relation to the proposal that implicit/spontaneous Theory of Mind is persistently impaired in ASD.
PMID:31414263
DOI:10.1007/s10803-019-04167-x

14 août 2019

Un logiciel d'eye tracking pourrait révéler l'autisme et d'autres troubles cérébraux

Aperçu : G.M. (mise à jour du blog, article de 2013)
L'eye tracking est devenu la tendance technologique du jour. Les annonceurs utilisent des données sur l'endroit où vous regardez et à quel moment pour mieux capter votre attention. Les concepteurs l'utilisent pour améliorer les produits. Les développeurs de jeux et de téléphones l'utilisent pour offrir la toute dernière interaction mains libres.
Mais l'eye tracking peut faire plus que vendre des produits ou donner du repos à votre doigt tout en jouant à Fruit Ninja. Des années de recherche ont montré que nos mouvements oculaires rapides et minuscules appelés saccades servent de fenêtre au cerveau pour les psychologues comme pour les annonceurs - mais au lieu de donner des indices sur nos marques de biscuits préférées, ils éclairent notre fonctionnement mental interne. La question est de savoir si la capture de tels mouvements peut aider les cliniciens à diagnostiquer des troubles mentaux et neurologiques, tels que l’autisme, le trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention, la maladie de Parkinson, etc.

Pour de nombreux chercheurs dans ce domaine en pleine croissance, les perspectives sont jusqu’à présent positives.
«L'analyse visuelle reflète un modèle du monde qui existe dans le cerveau de chaque individu», explique Moshe Eizenman, chercheur de premier plan dans le domaine de la surveillance oculaire à l'Université de Toronto. «Les personnes atteintes de troubles mentaux ont un modèle du monde légèrement différent de celui des gens normaux - et en bougeant les yeux, elles fournissent des informations sur ce modèle différent.» Les enfants autistes, par exemple, ont tendance à éviter les images sociales au profit de celles qui sont abstraites, et ils établissent aussi plus rarement et de manière fugace un contact visuel lorsque vous regardez des visages dans une image ou une vidéo par rapport à des enfants non-autistes. Des scientifiques ont découvert que des modèles de mouvements oculaires anormaux, distincts et similaires, se produisent dans de nombreux troubles mentaux.
Jusqu'à récemment, ces connaissances restaient reléguées au laboratoire, où les chercheurs avaient traditionnellement recours à des outils spéciaux (tels que le port du casque protecteur) et à des tâches bien définies (comme suivre une cible en mouvement sur un écran d'ordinateur). Désormais, à mesure que le coût de la technologie diminue et que la précision d'outils plus courants - et pratiques - s'améliore, le suivi oculaire peut trouver une utilisation plus large en milieu clinique. «L'accessibilité des dispositifs de suivi de l'œil aux cliniciens et à d'autres personnes augmentera considérablement», prédit Eizenman. "Cela ne restera pas du domaine des experts." Mais les progrès technologiques ne sont pas suffisants en eux-mêmes pour permettre à l'eye-monitoring de surveiller la santé mentale au grand jour. Le grand défi à venir, dit-il, est une analyse significative des informations sur les mouvements oculaires.
Laurent Itti de l’iLab de l’Université de Californie du Sud fait partie d’une équipe qui s’attaque à ce défi. Avec un groupe de chercheurs des États-Unis et l’Université Queen’s en Ontario, l’année dernière, Itti a mis au point une méthode d’identification des troubles cérébraux basée sur le suivi oculaire, qui repose sur de nombreuses données. Les sujets de ce test de «visualisation libre» sont assis et regardent naturellement une vidéo à la télévision pendant 15 minutes, pendant que leurs mouvements oculaires sont enregistrés. Le résultat est un déluge de données (la moyenne des personnes effectuant de trois à cinq mouvements oculaires saccadés par seconde), l'équipe d'Itti a donc recours à l'apprentissage automatique avancé (algorithmes permettant à un ordinateur de reconnaître des modèles sans instruction humaine explicite) pour analyser les résultats et distinguer les mouvements oculaires
déviants à partir de schémas normaux.
Dans une petite étude de validation, l'équipe d'Itti a découvert que son algorithme pouvait classer les troubles mentaux selon les schémas de mouvement oculaire: ils ont identifié les patients âgés atteints de la maladie de Parkinson avec une précision de près de 90%, ainsi que les enfants présentant un trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention (TDAH) ) ou trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale avec une précision de 77%. «C’est très différent de ce que les gens ont fait auparavant. Nous essayons d’avoir une interprétation complètement automatisée des données de mouvements oculaires », explique Itti. «Il n’est donc pas nécessaire qu’un scientifique examine les données pour comprendre ce qui se passe; nous utilisons des algorithmes et des machines pour identifier le lien entre le mouvement des yeux et la cognition. "
Il espère que cette approche informatisée débouchera bientôt sur des tests peu coûteux et largement disponibles qui ne nécessitent pas une lecture experte. Cela serait particulièrement utile pour diagnostiquer le TDAH et l'autisme, qui ne possèdent actuellement pas de biomarqueurs identifiables (un diagnostic dépend en grande partie du comportement observé). Imaginez des tests oculaires pour dépister des troubles mentaux et neurologiques devenant aussi omniprésents que les tests de tension artérielle d’aujourd’hui - c’est la vision d’Itti.
Itti et ses collaborateurs, dont Douglas Munoz, directeur du Centre for Neuroscience Studies de l’Université Queens, élargissent leur domaine de recherche. Munoz poursuit actuellement des essais à plus grande échelle de la méthode de suivi des yeux «à visualisation gratuite» pilotée par ordinateur dans des hôpitaux de la région de Toronto. L'objectif est de déterminer si leur test peut continuer à identifier avec précision les troubles, à la fois chez les enfants ayant des problèmes de développement et les personnes âgées atteintes de maladies neurodégénératives.

Eye-Tracking Software May Reveal Autism and other Brain Disorders

The eyes of people with neurological conditions, including ADHD and Parkinson’s, have a distinctive motion that could form the basis of clinical diagnosis
By on
Eye-tracking has become the tech trend du jour. Advertisers use data on where you look and when to better capture your attention. Designers employ it to improve products. Game and phone developers utilize it to offer the latest in hands-free interaction.
But eye-tracking can do more than help sell products or give your finger a rest while playing Fruit Ninja. Years of research have found that our tiny, rapid eye movements called saccades serve as a window into the brain for psychologists just as for advertisers—but instead of giving clues about our preferred cookie brands (pdf), they elucidate our inner mental functioning. The question is, can capturing such movements help clinicians make diagnoses of mental and neurological disorders, such as autism, attention-deficit hyperactivity disorder, Parkinson’s disease and more? For many researchers in this growing field, the outlook so far looks positive.
“Visual scanning reflects a model of the world that exists inside the brain of each individual,” explains Moshe Eizenman, a leading eye-tracking researcher at the University of Toronto. “People with mental disorders have a model of the world that is slightly different than that of normal people—and by moving their eyes, they provide information about this different model.” Autistic children, for example, tend to avoid social images in favor of abstract ones, and they also more rarely and fleetingly make eye contact when looking at faces in an image or video in comparison with nonautistic kids. Similarly distinct, abnormal eye-movement patterns occur in a number of mental disorders, scientists have found.

Advertisement
Until recently, such insights have remained relegated to the lab setting, where researchers traditionally rely on special tools (like mounted headgear) and instructed tasks (like following a moving target across a computer screen). Now, as the cost of the technology drops and accuracy of more common—and practical—tools improves, eye tracking may find wider use in the clinical setting. “There is going to be a huge growth in the accessibility of eye-tracking devices to clinicians and others,” Eizenman predicts. “It won’t remain the domain of experts.” But technological advancements themselves are not enough to make eye-tracking for mental health monitoring go mainstream. The big challenge ahead, he says, is meaningful analysis of eye movement information.
Laurent Itti of the University of Southern California’s iLab is a part of a team working on this very challenge. Along with a group of researchers from U.S.C. and Queen’s University in Ontario, last year Itti devised a data-heavy, low-cost method of identifying brain disorders via eye-tracking. Subjects in this “free viewing” test sit and naturally watch a video on TV for 15 minutes while their eye-movements are recorded. The result is a deluge of data (the average person makes three to five saccadic eye movements per second), so Itti’s team uses advanced machine learning—algorithms that enable a computer to recognize patterns without explicit human instruction—to parse the results and distinguish deviant eye-movements from normal patterns.
In a small, proof-of-concept study (pdf) Itti’s team found that their algorithm could classify mental disorders through eye-movement patterns: They identified elderly Parkinson’s patients with nearly 90 percent accuracy as well as children with attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) or fetal alcohol spectrum disorder with 77 percent accuracy. “This is very different from what people have done before. We’re trying to have completely automated interpretation of the eye movement data,” Itti says. “So you don’t need to have a scientist look at the data to figure out what’s going on; we’re using algorithms and machines to [identify] the linkage between eye-movement and cognition.”
He hopes that soon this computer-led approach will lead to low-cost, widely available tests that don’t require expert reading. It would be particularly useful for diagnosing ADHD and autism, which do not currently have identifiable biomarkers (instead, a diagnosis depends largely on observed behavior). Imagine eye-tracking tests for mental and neurological disorders becoming as ubiquitous as blood-pressure tests are today—that is Itti’s vision.
Itti and his collaborators, including Douglas Munoz, director of the Queens University Center for Neuroscience Studies, are expanding their line of research. Munoz is currently pursuing wider trials of the computer-led, “free viewing” eye-tracking method at Toronto-area hospitals. The goal is to determine whether their test can continue to accurately identify disorders, both in children with developmental problems and elderly people with neurodegenerative disease.
Advertisement
To be useful in the clinical setting, however, any new screening test must prove itself against simpler tools already in usefor example, an online questionnaire that a parent could fill out about a child’s behavioral patterns, as Gregory Young, a developmental psychologist at the University of California, Davis, MIND Institute who has worked with eye-tracking in his own research, points out.
A thorough diagnosis of autism, ADHD and other developmental disorders takes time and depends on wide observation of children in their natural environments, which is precisely why a simple diagnostic tool is so appealing. But Young says that it is important not to underestimate the complexity of such disorders. “Creating an automated system to aid in screening, I could see that,” he says. “Where it becomes problematic is when we pin our hopes that a single tool could give a complete diagnosis.”
Both Itti and Munoz agree. Although their test yields automated results, it is not meant to replace a more thorough assessment by a specialist. As Munoz explains, “We’re looking to create an easy, low-cost way to initiatediagnosis: step 1, you watch 10 to 15 minutes of TV, and then the computer program can classify you as ‘everything’s okay’ or ‘something’s wrong.’ The ‘something’s wrong’ doesn’t mean you get a label yet, but it does raise a flag that additional intervention may be required,” he says.

03 août 2019

Comparaison de trois tâches de suivi du regard permettant de distinguer les enfants autistes des enfants en développement typique et de la gravité de leurs symptômes

Aperçu: G.M.
Des mesures de suivi oculaire peuvent être utiles pour aider au diagnostic et au traitement de l'autisme, bien qu'il soit difficile de déterminer quelles tâches spécifiques sont optimales. Ici, nous comparons la capacité de trois tâches sociales différentes dans le regard de distinguer de jeunes enfants chinois autistes et au développement typique avec leur sensibilité à des symptômes autistiques spécifiques. 
 Bien que les trois paradigmes aient différencié les enfants autistes et les enfants au  développement typique, le paradigme personnes dansantes versus modèle géométrique dynamique était le plus efficace, les enfants autistes montrant une nette réduction de la préférence visuelle pour les personnes dansantes et une augmentation correspondante pour des modèles géométriques. En outre, cette préférence visuelle altérée chez les enfants autistes était corrélée au score d’affectations sociales du calendrier d’observation diagnostique de l’autisme et présentait la plus grande précision de discrimination. 
Nos résultats indiquent donc que la diminution de la préférence visuelle pour les stimuli sociaux dynamiques pourrait être le paradigme basé sur l'attention visuelle le plus efficace pour une utilisation en tant que biomarqueur de l'autisme chez les enfants chinois. 


2019 Aug 1. doi: 10.1002/aur.2174.

Comparison of three different eye-tracking tasks for distinguishing autistic from typically developing children and autistic symptom severity

Author information

1
The Clinical Hospital of Chengdu Brain Science Institute, MOE Key Laboratory for Neuroinformation, University of Electronic Science and Technology of China, Chengdu, China.
2
Chengdu Southwest Children's Hospital, Institute of Child Rehabilitation Medicine, Chengdu, China.

Abstract

Altered patterns of visual social attention preference detected using eye-tracking and a variety of different paradigms are increasingly proposed as sensitive biomarkers for autism spectrum disorder. However, few eye-tracking studies have compared the relative efficacy of different paradigms to discriminate between autistic compared with typically developing children and their sensitivity to specific symptoms. To target this issue, the current study used three common eye-tracking protocols contrasting social versus nonsocial stimuli in young (2-7 years old) Chinese autistic (n = 35) and typically developing (n = 34) children matched for age and gender. Protocols included dancing people versus dynamic geometrical images, biological motion (dynamic light point walking human or cat) versus nonbiological motion (scrambled controls), and child playing with toy versus toy alone. Although all three paradigms differentiated autistic and typically developing children, the dancing people versus dynamic geometry pattern paradigm was the most effective, with autistic children showing marked reductions in visual preference for dancing people and correspondingly increased one for geometric patterns. Furthermore, this altered visual preference in autistic children was correlated with the Autism Diagnostic Observation Schedule social affect score and had the highest discrimination accuracy. Our results therefore indicate that decreased visual preference for dynamic social stimuli may be the most effective visual attention-based paradigm for use as a biomarker for autism in Chinese children. Clinical trial ID: NCT03286621 (clinicaltrials.gov); Clinical trial name: Development of Eye-tracking Based Markers for Autism in Young Children. Autism Res 2019, 00: 1-12. © 2019 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc. LAY SUMMARY: Eye-tracking measures may be useful in aiding diagnosis and treatment of autism, although it is unclear which specific tasks are optimal. Here we compare the ability of three different social eye-gaze tasks to discriminate between autistic and typically developing young Chinese children and their sensitivity to specific autistic symptoms. Our results show that a dynamic task comparing visual preference for social (individuals dancing) versus geometric patterns is the most effective both for diagnosing autism and sensitivity to its social affect symptoms.
PMID:31369217
DOI:10.1002/aur.2174