Des chercheurs canadiens ont apporté de nouveaux éléments de preuves confirmant qu'il n'existe pas de lien entre l'autisme et le mercure.
Des équipes de l'Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill ont testé les taux de mercure dans des échantillons de cheveux et de sang provenant d'enfants autistes et de leurs mères et affirment que les taux observés ne sont pas statistiquement différents de ceux d'échantillons prélevés sur les autres enfants.
De plus, les chercheurs ont établi l'absence de lien entre le taux de mercure et la gravité des symptômes ainsi que le niveau de fonctionnement des enfants autistes.
Des hypothèses sur la relation possible entre l'exposition au mercure et l'autisme circulent depuis des années.
Les soupçons portaient particulièrement sur les vaccins pédiatriques contenant du thimérosal, les amalgames dentaires et le méthylmercure présent dans l'alimentation. "Nos conclusions n'appuient pas l'hypothèse selon laquelle l'autisme serait une forme d'intoxication au mercure. Les taux de mercure que nous avons détectés chez les enfants atteints d'autisme et leurs mères se situaient dans la fourchette normale de la population en général", a affirmé le Dr Eric Fombonne, de l'Université McGill, cité par la presse canadienne.
Les chercheurs affirment donc que l'une des retombées pratiques de leur étude est le constat de l'inutilité des thérapies de chélation pour traiter l'autisme.
Ces traitements visent à extraire les métaux lourds de l'organisme à l'aide de composés spécifiques. L'autisme est un trouble envahissant du développement. Il touche près de 10 personnes sur 10.000, sans considération sociale, ethnique ou raciale.
Cependant, on observe qu'il affecte majoritairement les garçons (quatre pour une fille), et que ses manifestations varient d'un enfant à l'autre, selon la Fédération québécoise de l'autisme et des autres troubles envahissants du développement.
Des équipes de l'Hôpital de Montréal pour enfants du Centre universitaire de santé McGill ont testé les taux de mercure dans des échantillons de cheveux et de sang provenant d'enfants autistes et de leurs mères et affirment que les taux observés ne sont pas statistiquement différents de ceux d'échantillons prélevés sur les autres enfants.
De plus, les chercheurs ont établi l'absence de lien entre le taux de mercure et la gravité des symptômes ainsi que le niveau de fonctionnement des enfants autistes.
Des hypothèses sur la relation possible entre l'exposition au mercure et l'autisme circulent depuis des années.
Les soupçons portaient particulièrement sur les vaccins pédiatriques contenant du thimérosal, les amalgames dentaires et le méthylmercure présent dans l'alimentation. "Nos conclusions n'appuient pas l'hypothèse selon laquelle l'autisme serait une forme d'intoxication au mercure. Les taux de mercure que nous avons détectés chez les enfants atteints d'autisme et leurs mères se situaient dans la fourchette normale de la population en général", a affirmé le Dr Eric Fombonne, de l'Université McGill, cité par la presse canadienne.
Les chercheurs affirment donc que l'une des retombées pratiques de leur étude est le constat de l'inutilité des thérapies de chélation pour traiter l'autisme.
Ces traitements visent à extraire les métaux lourds de l'organisme à l'aide de composés spécifiques. L'autisme est un trouble envahissant du développement. Il touche près de 10 personnes sur 10.000, sans considération sociale, ethnique ou raciale.
Cependant, on observe qu'il affecte majoritairement les garçons (quatre pour une fille), et que ses manifestations varient d'un enfant à l'autre, selon la Fédération québécoise de l'autisme et des autres troubles envahissants du développement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire