Traduction: G.M.
Brain. 2014 Jul 23. pii: awu189.
Author information
- 11 Laboratory of Brain and Cognition, NIMH, National Institutes of Health, Bethesda, MD 20892, USA2 Autism Research Centre, Department of Psychiatry, University of Cambridge CB2 8AH, UK carolinerobertson@fas.harvard.edu
- 21 Laboratory of Brain and Cognition, NIMH, National Institutes of Health, Bethesda, MD 20892, USA.
- 32 Autism Research Centre, Department of Psychiatry, University of Cambridge CB2 8AH, UK3 CLASS Clinic, Cambridgeshire and Peterborough NHS Foundation Trust, UK.
Abstract
Individuals with autism are often characterized as 'seeing the trees, but not the forest'-attuned to individual details in the visual world at the expense of the global percept they compose. Here, we tested the extent to which global processing deficits in autism reflect impairments in (i) primary visual processing; or (ii) decision-formation, using an archetypal example of global perception, coherent motion perception. In an event-related functional MRI experiment, 43 intelligence quotient and age-matched male participants (21 with autism, age range 15-27 years) performed a series of coherent motion perception judgements in which the amount of local motion signals available to be integrated into a global percept was varied by controlling stimulus viewing duration (0.2 or 0.6 s) and the proportion of dots moving in the correct direction (coherence: 4%, 15%, 30%, 50%, or 75%). Both typical participants and those with autism evidenced the same basic pattern of accuracy in judging the direction of motion, with performance decreasing with reduced coherence and shorter viewing durations. Critically, these effects were exaggerated in autism: despite equal performance at the long duration, performance was more strongly reduced by shortening viewing duration in autism (P < 0.015) and decreasing stimulus coherence (P < 0.008). To assess the neural correlates of these effects we focused on the responses of primary visual cortex and the middle temporal area, critical in the early visual processing of motion signals, as well as a region in the intraparietal sulcus thought to be involved in perceptual decision-making. The behavioural results were mirrored in both primary visual cortex and the middle temporal area, with a greater reduction in response at short, compared with long, viewing durations in autism compared with controls (both P < 0.018). In contrast, there was no difference between the groups in the intraparietal sulcus (P > 0.574). These findings suggest that reduced global motion perception in autism is driven by an atypical response early in visual processing and may reflect a fundamental perturbation in neural circuitry.
Résumé
Les personnes autistes sont souvent présentées comme pouvant voir les arbres, mais pas la forêt'- focalisées sur les détails particuliers dans le monde visuel au détriment de la perspective globale qu'ils composent.
Ici, nous avons testé la mesure dans laquelle les déficits de traitement global dans l'autisme reflète une déficience dans (i) le traitement visuel primaire; ou (ii) la prise de la formation, en utilisant un exemple typique de la perception globale, la perception du mouvement cohérent.
Dans une expérience d'IRM fonctionnelle liée à l'événement, 43 participants masculins appariés selon l'âge et le quotient intellectuel (21 avec autisme, tranche d'âge 15-27 ans) ont réalisé une série de jugements de perception cohérente du mouvement dans lesquels la quantité de signaux de mouvement locaux disponibles pour être intégrés dans un percept ion globale a été modifiée par contrôle de la durée du stimulus de visualisation (0,2 ou 0,6 s) et la proportion de points qui se déplacent dans la direction correcte (cohérence: 4%, 15%, 30%, 50%, ou 75%).
Les participants typiques et ceux avec autisme ont tous deux mis en évidence le même motif de base de précision pour juger la direction de déplacement, avec des performances en diminuant avec la réduction de cohérence et de plus courtes durées d'affichage.
Fondamentalement, ces effets ont été exagérés dans l'autisme: malgré un rendement égal sur la longue durée, la performance a été plus fortement réduite en raccourcissant la durée de visualisation dans l'autisme (P <0,015) et la diminution de la cohérence du stimuli (P <0,008).
Pour évaluer les corrélats neuraux de ces effets nous nous sommes concentrés sur les réponses du cortex visuel primaire et de la zone temporale moyenne, critiques dans le traitement visuel précoce des signaux de mouvement, ainsi que sur une région dans le sillon intrapariétal qu'on pense être impliquée dans la perception de la prise de décision.
Les résultats comportementaux ont été reflétés dans les deux cortex visuel primaire et la zone temporale moyenne, avec une plus grande réduction de la réponse aux affichage de courtes durée par rapport aux durées longues, dans le groupe autisme par rapport aux groupe témoins (les deux p <0,018).
En revanche, il n'y avait pas de différence entre les groupes dans le sillon intrapariétal (P> 0,574).
Ces résultats suggèrent que la perception du mouvement globale réduite dans l'autisme est entraînée par une réponse atypique au début de traitement visuel et peut refléter une perturbation fondamentale dans les circuits neuronaux.
© The Author (2014). Published by Oxford University Press on behalf of the Guarantors of Brain. All rights reserved. For Permissions, please email: journals.permissions@oup.com
PMID: 25060095