WASHINGTON (AFP) - Une étude conduite aux Etats-Unis confirme l'absence de lien entre l'autisme et le vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole et les oreillons ce qui, espèrent ses auteurs, va permettre de revenir à un taux normal de vaccination pour combattre des poussées épidémiques de ces infections.
(Publicité)
Cette recherche publiée mercredi dans la version en ligne du journal Public Library of Science, a tenté de reproduire les résultats d'une étude de 1998 conduite par le Dr Andrew Wakefield du Royal Free Hospital en Grande Bretagne selon laquelle il existerait un lien entre l'autisme et ce vaccin.
Le Dr Wakefield, dont les travaux avaient alors paru dans la revue le Lancet, a depuis officiellement demandé leur rétractation.
Des chercheurs de l'Université Columbia à New York et des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont ainsi tenté de trouver des signes de la présence de marqueurs génétiques du virus de la rougeole dans des échantillons de tissus intestinaux prélevés sur 25 enfants autistes et souffrant également de problèmes gastro-intestinaux.
Ils ont comparé ces échantillons avec ceux provenant de 13 enfants du même âge ayant aussi les mêmes troubles intestinaux mais qui ne sont pas autistes.
Les tissus ont été analysés par trois laboratoires qui ignoraient de quels enfants ils provenaient.
"Cette étude montre sans aucun doute l'absence d'un lien entre autisme et le vaccin", concluent ces auteurs.
Ils ont aussi collecté auprès des parents et des médecins traitants des données sur les antécédents médicaux de ces enfants pour déterminer si l'apparition de leur autisme ou de leurs troubles intestinaux précédaient leur vaccination.
"Nous n'avons trouvé aucun lien entre le moment de la vaccination et l'apparition de problèmes intestinaux ou d'autisme", a dit dans un communiqué le Dr Mady Horni de l'Université Columbia, l'un des co-auteurs de cette étude.
Les responsables de santé publique aux Etats-Unis insistent depuis ces dernières années sur l'absence de risque posé par ce vaccin combiné ou d'autres vaccins destinés aux enfants face à des groupes de parents affirmant que ces vaccinations pourraient être responsables de l'autisme.
Un cour fédérale américaine (U.S Court of Federal Claims), saisie par des parents, examine cette question depuis près d'un an.
L'Institut américain de médecine, qui fait autorité, a publié plusieurs rapports concluant avec certitude à l'absence de relation entre l'autisme et ces vaccins.
Le refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles a contribué au plus grand nombre de cas de rougeole aux Etats-Unis et dans certains pays européens observés depuis de nombreuses années, soulignent les CDC.
La rougeole tue environ 250.000 personnes annuellement dans le monde dont la plupart du temps des enfants dans les pays pauvres.
Selon les statistiques des CDC, un enfant sur 150 est atteint d'autisme ou du syndrome d'Asperger aux Etats-Unis.
(Publicité)
Cette recherche publiée mercredi dans la version en ligne du journal Public Library of Science, a tenté de reproduire les résultats d'une étude de 1998 conduite par le Dr Andrew Wakefield du Royal Free Hospital en Grande Bretagne selon laquelle il existerait un lien entre l'autisme et ce vaccin.
Le Dr Wakefield, dont les travaux avaient alors paru dans la revue le Lancet, a depuis officiellement demandé leur rétractation.
Des chercheurs de l'Université Columbia à New York et des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont ainsi tenté de trouver des signes de la présence de marqueurs génétiques du virus de la rougeole dans des échantillons de tissus intestinaux prélevés sur 25 enfants autistes et souffrant également de problèmes gastro-intestinaux.
Ils ont comparé ces échantillons avec ceux provenant de 13 enfants du même âge ayant aussi les mêmes troubles intestinaux mais qui ne sont pas autistes.
Les tissus ont été analysés par trois laboratoires qui ignoraient de quels enfants ils provenaient.
"Cette étude montre sans aucun doute l'absence d'un lien entre autisme et le vaccin", concluent ces auteurs.
Ils ont aussi collecté auprès des parents et des médecins traitants des données sur les antécédents médicaux de ces enfants pour déterminer si l'apparition de leur autisme ou de leurs troubles intestinaux précédaient leur vaccination.
"Nous n'avons trouvé aucun lien entre le moment de la vaccination et l'apparition de problèmes intestinaux ou d'autisme", a dit dans un communiqué le Dr Mady Horni de l'Université Columbia, l'un des co-auteurs de cette étude.
Les responsables de santé publique aux Etats-Unis insistent depuis ces dernières années sur l'absence de risque posé par ce vaccin combiné ou d'autres vaccins destinés aux enfants face à des groupes de parents affirmant que ces vaccinations pourraient être responsables de l'autisme.
Un cour fédérale américaine (U.S Court of Federal Claims), saisie par des parents, examine cette question depuis près d'un an.
L'Institut américain de médecine, qui fait autorité, a publié plusieurs rapports concluant avec certitude à l'absence de relation entre l'autisme et ces vaccins.
Le refus de nombreux parents de faire vacciner leurs enfants contre les infections infantiles a contribué au plus grand nombre de cas de rougeole aux Etats-Unis et dans certains pays européens observés depuis de nombreuses années, soulignent les CDC.
La rougeole tue environ 250.000 personnes annuellement dans le monde dont la plupart du temps des enfants dans les pays pauvres.
Selon les statistiques des CDC, un enfant sur 150 est atteint d'autisme ou du syndrome d'Asperger aux Etats-Unis.