06 mai 2018

L'hyperactivité, l'impulsivité et le comportement répétitif chez les hommes avec un syndrome de l'X fragile: des trajectoires de développement contrastées chez les hommes avec et sans symptômes d'autisme élevés

Aperçu: G.M.
L'hyperactivité et le comportement répétitif sont des caractéristiques du syndrome du X fragile (SXF). Cependant, on sait peu de choses sur l'influence de la symptomatologie de l'autisme sur la façon dont ces caractéristiques se développent au fil du temps. L'équipe étudie les profils et les trajectoires de développement de l'hyperactivité, de l'impulsivité et du comportement répétitif, chez les hommes avec un SXF sur trois périodes de 8 ans.
Les participants ont formé deux sous-groupes, ceux qui présentaient des symptômes élevés d'autisme au temps 1  et ceux qui n'en avaient pas .
Les participants sans symptômes élevés d'autisme ont montré une réduction de l'impulsivité et des questions répétitives avec le temps, contrairement à ceux avec des symptômes élevés de l'autisme.
Les différences entre les deux sous-groupes dans plusieurs topographies de comportements répétitifs sont apparues au temps 3 seulement.Ces résultats permettent de mieux comprendre la relation entre la phénoménologie autistique et les caractéristiques comportementales de FXS. 

J Intellect Disabil Res. 2018 May 3. doi: 10.1111/jir.12488.

Overactivity, impulsivity and repetitive behaviour in males with fragile X syndrome: contrasting developmental trajectories in those with and without elevated autism symptoms

Author information

1
Faculty of Health and Life Sciences, Coventry University, Coventry, UK.
2
Cerebra Centre for Neurodevelopmental Disorders, School of Psychology, University of Birmingham, Birmingham, UK.
3
Institute of Cognitive Neuroscience, University College London, London, UK.

Abstract

BACKGROUND:

Hyperactivity and repetitive behaviour are characteristic features of fragile X syndrome (FXS). However, little is known about the influence of autism symptomatology on how these characteristics develop over time. We investigate the profiles and developmental trajectories of overactivity, impulsivity and repetitive behaviour, in males with FXS over three time points spanning 8 years.

METHOD:

Participants formed two subgroups, those who displayed elevated symptoms of autism at Time 1 (n = 37; Mage  = 16.32; age range = 6.61-43.51) and those who did not (n = 32; Mage  = 8.43; age range = 8.94-47.49).

RESULTS:

Participants without elevated symptoms of autism showed a reduction in impulsivity and repetitive questioning over time, whereas those with elevated symptoms of autism did not. Differences between the two subgroups in several topographies of repetitive behaviour emerged at Time 3 only.

CONCLUSIONS:

These results further understanding of the relationship between autistic phenomenology and behavioural characteristics in FXS.
PMID:29722449
DOI:10.1111/jir.12488

Les étudiants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" et leurs parents dans la transition vers l'enseignement supérieur: impact sur les dynamiques dans la relation parent-enfant

Aperçu: G.M.
Cette étude a examiné comment 34 étudiants chevronnés et collégiens de première année avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme", leurs mères (n = 34) et leurs pères (n = 26) se repèrent dans la transition de l'enseignement supérieur et comment ce contexte influe sur la dynamique des relations parent-enfant.
Les entretiens semi-structurés ont été analysés sur la base de la théorie ancrée et des principes de l'analyse dyadique. Les deux parties ont été confrontées à de nombreux défis et ont éprouvé de forts sentiments d'ambivalence, de stress et d'anxiété. Des différences de perspectives se sont manifestées concernant la construction de l'âge adulte, l'acquisition de l'autonomie, la divulgation et l'inscription  aux services de soutien.  
Ces différences ont provoqué des tensions dans la relation parent-enfant, empêchant la transformation de la relation en une relation mutuelle de type adulte. Les implications cliniques sont extrapolées sur la base de ces résultats.

J Autism Dev Disord. 2018 May 2. doi: 10.1007/s10803-018-3593-y.

Students with Autism Spectrum Disorder and Their Parents in the Transition into Higher Education: Impact on Dynamics in the Parent-Child Relationship

Author information

1
Department of Experimental Clinical and Health Psychology, Ghent University, Henri Dunantlaan 2, 9000, Ghent, Belgium. Valerie.vanhees@UGent.be.
2
Psychological Sciences Research Institute, Université catholique de Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgium. Valerie.vanhees@UGent.be.
3
Department of Experimental Clinical and Health Psychology, Ghent University, Henri Dunantlaan 2, 9000, Ghent, Belgium.
4
Psychological Sciences Research Institute, Université catholique de Louvain, Place Cardinal Mercier 10, 1348, Louvain-la-Neuve, Belgium.

Abstract

This study examined how 34 senior students and first-year college students with autism spectrum disorder, their mothers (n = 34) and fathers (n = 26) navigate the higher education transition, and how this context impacts on dynamics in the parent-child relationships. Semi-structured interviews were analyzed based on grounded theory and dyadic analysis principles. Both parties were confronted with an abundance of challenges and experienced strong feelings of ambivalence, stress and anxiety. Differences in perspectives occurred regarding the construction of adulthood, the acquisition of autonomy, disclosure and subscribing to support services. These differences caused tensions in the parent-child relationship, hindering the transformation of the relationship into an adult-like mutual relationship. Clinical implications are extrapolated on the basis of these findings.
PMID:29721744
DOI:10.1007/s10803-018-3593-y

Un suivi d'un an et demi de la formation des parents et de l'atomoxétine pour les troubles du déficit de l'attention / hyperactivité et les comportements non conformes / perturbateurs dans l'autisme

Aperçu: G.M.
L'objectif de l'étude était d'examiner le statut des enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA) 10 mois après un essai clinique de 34 semaines sur l'atomoxétine (ATX) et la formation parentale (PT).
128 enfants avec un diagnostic de TSA (dTSA) et de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH) ont été assignés au hasard ATX, PT + placebo, PT + ATX, ou un placebo seul. PT était hebdomadaire pendant 10 semaines, puis mensuellement. ATX / placebo a été titré pendant 6 semaines [≤ 1,8 mg / kg / j], puis maintenu jusqu'à la semaine 10. 
En l'absence de traitement supplémentaire de l'étude, tous ont été invités à un suivi (FU) 1,5 an après le début ; 94 (73%) ont participé.
Pour l'ensemble de l'échantillon, les résultats primaires (TDAH évalué par les parents sur l'échelle SNAP et la non-conformité au Questionnaire sur les situations à domicile [HSQ]) se sont légèrement détériorés de la semaine 34 à FU, mais restent nettement meilleurs que la ligne de base.
Les résultats avec PT n'étaient pas significativement meilleurs que sans PT (SNAP p = 0,30, HSQ p = 0,27). Les groupes de traitement assignés à l'origine ne différaient pas significativement. Seulement 34% ont encore pris ATX; 27% prenaient des stimulants; et 25% n'ont pris aucun médicament.La majorité a conservé leur amélioration de fin d'étude de 34 semaines à 10 mois plus tard, même si la plupart des participants ont arrêté l'ATX. Pour certains enfants, la poursuite de l'ATX peut ne pas être nécessaire pour le bénéfice continu ou d'autres médicaments peuvent être nécessaires. Une expérimentation clinique individuelle prudente peut être justifiée. Douze sessions de PT ont fait peu de différence à long terme. 

J Child Adolesc Psychopharmacol. 2018 Apr 25. doi: 10.1089/cap.2017.0134.

A 1.5-Year Follow-Up of Parent Training and Atomoxetine for Attention-Deficit/Hyperactivity Disorder Symptoms and Noncompliant/Disruptive Behavior in Autism

Author information

1
1 Nisonger Center UCEDD, The Ohio State University , Columbus, Ohio.
2
2 Department of Psychiatry, School of Medicine, University of Pittsburgh , Pittsburgh, Pennsylvania.
3
3 Department of Pediatrics, Division of Developmental and Behavioral Pediatrics, University of Rochester , Rochester, New York.
4
4 Department of Biomedical Informatics, Center for Biostatistics, The Ohio State University , Columbus, Ohio.

Abstract

OBJECTIVE:

To examine status of children with autism spectrum disorder (ASD) 10 months after a 34-week clinical trial of atomoxetine (ATX) and parent training (PT).

METHODS:

In a 2 × 2 design, 128 children with ASD and attention-deficit/hyperactivity disorder (ADHD) were randomly assigned ATX, PT+placebo, PT+ATX, or placebo alone. PT was weekly for 10 weeks, and then monthly. ATX/placebo was titrated over 6 weeks [≤1.8 mg/kg/d], and then maintained until week 10. Responders continued to week 34 or nonresponse. Placebo nonresponders had a 10-week ATX open trial; ATX nonresponders were treated clinically. All continued to week 34. With no further treatment from the study, all were invited to follow-up (FU) at 1.5 years postbaseline; 94 (73%) participated. Changes from Week 34 to FU and from baseline to FU were tested by one-way analysis of variance or chi-squared test. PT versus no PT was tested by chi-squared test, Fisher's exact test, Welch's t-test, Student's t-test, and Mann-Whitney's U test.

RESULTS:

For the whole sample, the primary outcomes (parent-rated ADHD on the Swanson, Nolan, and Pelham [SNAP] scale and noncompliance on the Home Situations Questionnaire [HSQ]) deteriorated mildly from week 34 to FU, but were still substantially better than baseline (SNAP: t = 12.177, df = 93, p < 0.001; HSQ: t = 8.999, df = 93, p < 0.001). On the SNAP, 61% improved ≥30% from baseline (67% did at week 34); on noncompliance, 56% improved ≥30% from baseline (77% did at week 34). Outcomes with PT were not significantly better than without PT (SNAP p = 0.30; HSQ p = 0.27). Originally assigned treatment groups did not differ significantly. Only 34% still took ATX; 27% were taking stimulants; and 25% took no medication.

CONCLUSIONS:

The majority retained their 34-week end-of-study improvement 10 months later, even though most participants stopped ATX. For some children, ATX continuation may not be necessary for continued benefit or other drugs may be necessary. Cautious individual clinical experimentation may be justified. Twelve sessions of PT made little long-term difference. ClinicalTrials.gov Identifier: Atomoxetine, Placebo and Parent Management Training in Autism (Strattera) (NCT00844753).
PMID:29694241
DOI: 10.1089/cap.2017.0134

26 avril 2018

L'effet des interventions d'activité physique sur les jeunes avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme": une méta-analyse

Aperçu: GM.
Le but de cette méta-analyse était d'examiner l'effet des interventions d'activité physique sur les jeunes diagnostiqués avec un "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Les procédures méta-analytiques standards déterminant les critères d'inclusion, les recherches documentaires dans les bases de données électroniques, les procédures de codage et les méthodes statistiques ont été utilisées pour identifier et synthétiser les articles retenus pour l'analyse.  
Un total de 29 études avec 30 échantillons indépendants (N = 1009) ont été utilisés dans cette analyse.  
Les résultats des méta-analyses ont indiqué un effet globalement modéré (g = 0,62).  
Plusieurs résultats ont indiqué des effets modérés à grands (g ≥ 0,5); Plus précisément, des effets positifs modérés à importants ont été observés chez les participants exposés à des interventions ciblant le développement des habiletés de manipulation, des habiletés locomotrices, de la condition physique liée aux habiletés, du fonctionnement social et de la force et de l'endurance musculaires. Des analyses modératrices ont été menées pour expliquer la variance entre les groupes; l'environnement était la seule variable de sous-groupe (caractéristiques d'intervention) à produire une différence significative (QB = 5,67, P <0,05) entre les modérateurs.  
Bien qu'aucune différence significative n'ait été observée entre les autres modérateurs, plusieurs tendances ont été observées au sein de groupes dans lesquels les groupes expérimentaux ont surpassé les groupes témoins. 

Autism Res. 2018 Apr 25. doi: 10.1002/aur.1955.

The effect of physical activity interventions on youth with autism spectrum disorder: A meta-analysis

Author information

1
Department of Behavioral Health and Nutrition, University of Delaware, Newark, Delaware.
2
Department of Kinesiology and Recreation Administration, Humboldt State University, Arcata, California.

Abstract

The purpose of this meta-analysis was to examine the effect of physical activity interventions on youth diagnosed with autism spectrum disorder. Standard meta-analytical procedures determining inclusion criteria, literature searches in electronic databases, coding procedures, and statistical methods were used to identify and synthesize articles retained for analysis. Hedge's g (1988) was utilized to interpret effect sizes and quantify research findings. Moderator and outcome variables were assessed using coding procedures. A total of 29 studies with 30 independent samples (N = 1009) were utilized in this analysis. Results from meta-analyses indicated an overall moderate effect (g = 0.62). Several outcomes indicated moderate-to-large effects (g ≥ 0.5); specifically, moderate to large positive effects were revealed for participants exposed to interventions targeting the development of manipulative skills, locomotor skills, skill-related fitness, social functioning, and muscular strength and endurance. Moderator analyses were conducted to explain variance between groups; environment was the only subgrouping variable (intervention characteristics) to produce a significant difference (QB  = 5.67, P < 0.05) between moderators. While no significant differences were found between other moderators, several trends were apparent within groups in which experimental groups outperformed control groups. Autism Res 2018, 0: 000-000. © 2018 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Results of the meta-analysis-a method for synthesizing research-showed physical activity interventions to have a moderate or large effect on a variety of outcomes, including for the development of manipulative skills, locomotor skills, skill-related fitness, social functioning, and muscular strength and endurance. The authors conclude that physical activity's standing as an evidence-based strategy for youth with ASD is reinforced.
PMID:29693781
DOI:10.1002/aur.1955

Stigmatisation des affiliés et dépression chez les soignants d'enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" en Chine: effets de l'estime de soi, de la honte et du fonctionnement de la famille

Aperçu: G.M.
La présente étude visait à étudier la stigmatisation et la dépression chez les soignants d'enfants avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA) en Chine et à examiner les effets prédictifs de l'estime de soi, de la prédisposition à la honte et du fonctionnement de la famille. Deux cent soixante-trois soignants d'enfants autistes en Chine continentale ont participé à l'enquête.
Les résultats suggèrent que la stigmatisation des affiliés chez les soignants d'enfants autistes était répandue et sévère; leurs symptômes dépressifs étaient significativement plus sévères que la norme nationale du groupe d'âge similaire. Une faible estime de soi, une forte propension à la honte et une faible capacité d'adaptation de la famille étaient associées à l'expérience de la stigmatisation des affiliés et à l'intensification des symptômes dépressifs. La stigmatisation des affiliés a partiellement influencé les liens entre l'estime de soi / la prédisposition à la honte, l'adaptabilité de la famille et les niveaux de dépression. Cette étude a été la première à mesurer la stigmatisation des affiliés sur les soignants d'enfants avec dTSA en Chine continentale en utilisant une méthode quantitative.  
Les résultats soulignent la nécessité et l'importance de la déstigmatisation pour les soignants d'enfants autistes et suggèrent que des interventions pour améliorer l'estime de soi, réduire l'expérience de la honte et améliorer le fonctionnement de la famille pourraient être efficaces.

Psychiatry Res. 2018 Apr 3;264:260-265. doi: 10.1016/j.psychres.2018.03.071.

Affiliate stigma and depression in caregivers of children with Autism Spectrum Disorders in China: Effects of self-esteem, shame and family functioning

Author information

1
School of Management, Beijing University of Chinese Medicine, Beijing, China.
2
School of Psychological and Cognitive Sciences and Beijing Key Laboratory of Behavior and Mental Health, Peking University; #5 Yiheyuan Road, Haidian District, Beijing 100871, China.
3
School of Psychological and Cognitive Sciences and Beijing Key Laboratory of Behavior and Mental Health, Peking University; #5 Yiheyuan Road, Haidian District, Beijing 100871, China. Electronic address: chunliyi@pku.edu.cn.

Abstract

The present study aimed to investigate affiliate stigma and depression in caregivers of children with Autism Spectrum Disorders (ASD) in China and to examine the predictive effects of self-esteem, shame proneness and family functioning. Two hundred and sixty-three primary caregivers of children with autism in Mainland China participated in the survey. The results suggested that affiliate stigma in caregivers of children with autism was prevalent and severe; their depressive symptoms were significantly more severe than the national norm of the similar age group. Low self-esteem, high shame proneness and poor family adaptability were associated with experience of affiliate stigma and heightened depressive symptoms. Affiliate stigma partially mediated the links between self-esteem/ shame proneness/family adaptability and depression levels. This study was the first one to measure affiliate stigma on caregivers of children with ASD in mainland China using a quantitative method. The results highlight the necessity and importance of de-stigmatization for the caregivers of children with autism and suggest that interventions to improve self-esteem, reduce experience of shame and to enhance family functioning might be effective.
PMID:29655969
DOI:10.1016/j.psychres.2018.03.071

24 avril 2018

Différences dans les profils de la théorie de l'esprit des patients atteints d'anorexie mentale et des personnes "dans le spectre de l'autisme": Une revue méta-analytique

Aperçu: G.M.
Cette revue meta-analytique examine la théorie des profils de l'esprit à al fois chez les patients atteints d'anorexie mentale (AN) et les personnes autistes.
Les études examinant la théorie de l'esprit ont été divisées en deux catégories: la théorie émotionnelle de l'esprit, la compréhension de situations sociales simples, la compréhension d'interactions sociales complexes et l'attribution sociale implicite. Toutes les études incluses ont étudié les différences entre les personnes en bonne santé (CH) et les personnes atteintes d'AN ou les personnes autistes. Les différences de profil de la théorie de l'esprit entre les personnes atteintes d'AN et les personnes autistes ont été explorées en effectuant des analyses de modérateurs.Les personnes atteintes d'AN et les personnes autistes ont montré un profil similaire de théorie de l'esprit, mais les personnes autistes ont montré de plus grandes difficultés, en particulier dans la théorie émotionnelle de l'esprit.Bien que les personnes atteintes d'AN et de personnes autistes aient des difficultés importantes dans tous les aspects de la théorie de l'esprit par rapport aux CH, certaines différences dans le profil sous-jacent peuvent être présentes.  
Cependant, en raison de la rareté relative de la recherche sur la théorie de l'esprit chez les personnes atteintes d'AN, des recherches supplémentaires sont encore nécessaires avant de pouvoir tirer des conclusions définitives.

Neurosci Biobehav Rev. 2018 Apr 12. pii: S0149-7634(17)30792-3. doi: 10.1016/j.neubiorev.2018.04.009.

Differences in the Theory of Mind profiles of patients with anorexia nervosa and individuals on the autism spectrum: A meta-analytic review

Author information

1
Department of Psychological Medicine, Institute of Psychiatry, Psychology, and Neuroscience, King's College London, United Kingdom.
2
Department of Psychological Medicine, Institute of Psychiatry, Psychology, and Neuroscience, King's College London, United Kingdom; Illia State University, Department of Psychology, Tbilisi, Georgia. Electronic address: kate.tchanturia@kcl.ac.uk.

Abstract

BACKGROUND:

This meta-analytic review examines the theory of mind profiles in both patients with anorexia nervosa (AN) and autistic individuals.

METHODOLOGY:

The studies examining theory of mind were divided into the following categories: emotional theory of mind, understanding simple social situations, understanding complex social interactions, and implicit social attribution. All included studies investigated differences between healthy control (HCs) individuals and people with AN or autistic people. Differences in theory of mind profile between people with AN and autistic people were explored by conducting moderator analyses.

RESULTS:

People with AN and autistic people showed a similar theory of mind profile, but autistic individuals showed greater difficulties, particularly in emotional theory of mind.

CONCLUSIONS:

Although both people with AN and autistic people have significant difficulties in all aspects of theory of mind relative to the HCs, some differences in the underlying profile may be present. However, due to relative paucity of theory of mind research among people with AN, further research is still needed before firm conclusion can be drawn.

17 avril 2018

Introduction au numéro spécial: Interventions visant à réduire les comportements problématiques chez les personnes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
La prévalence des "troubles du spectre de l'autisme"(TSA) est en hausse. En plus des déficits de compétences en communication sociale et des comportements et intérêts répétitifs restrictifs, de nombreuses personnes avec un diagnostic de TSA (dTSA) ont des troubles du comportement. Un comportement défi est associé à une multitude de résultats négatifs. Les troubles du comportement peuvent causer des torts à la personne avec dTSA et limiter les possibilités de participation et de développement éducatif, professionnel et social. De plus, les aidants éprouvent un stress élevé et une mauvaise qualité de santé mentale. Par conséquent, un comportement difficile justifie une intervention spécifiquement adaptée aux caractéristiques uniques des personnes avec dTSA. Le but de ce numéro spécial est de présenter des recherches récentes sur le traitement des comportements difficiles chez les personnes avec dTSA.  
Ce numéro spécial en deux parties contient 12 études allant des revues systématiques et qualitatives de la littérature d'intervention, aux approches thérapeutiques innovantes, aux études qui développent et évaluent des traitements pour des comportements et des intérêts restrictifs et répétitifs.

Behav Modif. 2018 May;42(3):307-313. doi: 10.1177/0145445518763851.

Introduction to the Special Issue: Interventions to Reduce Challenging Behavior Among Individuals With Autism Spectrum Disorder

Author information

1
1 Baylor University, Waco, TX, USA.
2
2 Purdue University, West Lafayette, IN, USA.

Abstract

The prevalence of autism spectrum disorder (ASD) is on the rise. In addition to the social communication skill deficits and restrictive repetitive behaviors and interests, many individuals with ASD engage in challenging behavior. Challenging behavior is associated with a multitude of negative outcomes. Challenging behavior may cause harm to the individual with ASD as well as limit opportunities for educational, vocational, and social participation and development. In addition, caregivers experience high stress and low quality of mental health. As a result, challenging behavior warrants intervention that is specifically tailored to the unique characteristics of individuals with ASD. The purpose of this Special Issue is to showcase recent research in the treatment of challenging behavior for individuals with ASD. This two-part Special Issue contains 12 studies that range from systematic and quality reviews of the intervention literature, to innovative treatment approaches, to studies that develop and evaluate treatments for restrictive and repetitive behaviors and interests.
 
PMID:29621899
DOI:10.1177/0145445518763851

16 avril 2018

Les problèmes de développement étaient courants cinq ans après le dépistage positif des troubles du langage et/ou d'autisme à l'âge de 2,5 ans.

Aperçu: G.M.
Cette étude a permis de déterminer si, à l'âge de deux ans et demi, les enfants qui avaient été dépistés positifs pour le trouble du langage développemental (DLD) ou les troubles du spectre de l'autisme  (TSA) avaient subi une évaluation neurodéveloppementale cinq ans plus tard.La cohorte d'étude comprenait 288 enfants nés entre le 1 er juillet 2008 et le 20 juin 2009 et qui avaient été dépistés positifs à la DLD et / ou aux TSA à 2,5 ans. Parmi ceux-ci, 237 enfants ont été référés et évalués à la clinique d'orthophonie pédiatrique (n = 176) ou à la clinique de neuropsychiatrie infantile (n = 61) de l'hôpital pour enfants Queen Silvia, Göteborg, Suède. Les registres cliniques couvrant toutes les cliniques externes pertinentes ont été examinés cinq ans plus tard en ce qui concerne les diagnostics établis.Lorsque les 237 ont été suivis cinq ans plus tard, 96 (40%) avaient des troubles ou des problèmes neurodéveloppementaux, souvent au-delà de la DLD et des TSA. Les problèmes coexistants étaient courants dans cette cohorte et des évaluations multidisciplinaires ont été indiquées. Les 60% restants ne figuraient pas dans les dossiers cliniques ultérieurs. Il est probable que ce taux de 40% était un taux minimum et que plus d'enfants seront référés pour des problèmes de développement plus tard.Cinq ans après avoir été dépistés positifs à la DLD et, ou à l'autisme à 2,5 ans, 40% de notre cohorte avaient des problèmes de développement restants ou autres.

Acta Paediatr. 2018 Apr 10. doi: 10.1111/apa.14358.

Development problems were common five years after positive screening for language disorders and, or, autism at 2.5 years of age

Author information

1
Gillberg Neuropsychiatry Centre, Institute of Neuroscience and Physiology, University of Gothenburg, Sweden.
2
Queen Silvia Children's Hospital, Department of Paediatric Speech and Language Pathology, Gothenburg, Sweden.

Abstract

AIM:

This study identified whether children who had screened positive for either developmental language disorder (DLD) or autism spectrum disorder (ASD) at the age of 2.5 years had neurodevelopmental assessments five years later.

METHODS:

Our study cohort were 288 children born from 1 July 2008-20 June 2009 who screened positive for DLD and, or, ASD at 2.5 years. Of these, 237 children were referred to, and assessed, at the Paediatric Speech and Language Pathology clinic (n=176) or the Child Neuropsychiatry Clinic (n=61) at the Queen Silvia Children's Hospital, Gothenburg, Sweden. Clinical registers covering all relevant outpatient clinics were reviewed five years later with regard to established diagnoses.

RESULTS:

When the 237 were followed up five years later, 96 (40%) had established neurodevelopmental disorders or problems, often beyond DLD and ASD. Co-existing problems were common in this cohort and multidisciplinary assessments were indicated. The other 60% did not appear in subsequent clinic records. It is likely that this 40% was a minimum rate and that more children will be referred for developmental problems later.

CONCLUSION:

Five years after they had been screened positive for DLD and, or autism at 2.5 years, 40% of our cohort had remaining or other developmental problems. This article is protected by copyright. All rights reserved.
PMID:29637606
DOI:10.1111/apa.14358

Empathie et traitement du visage chez les adultes avec et sans diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
De nombreux facteurs contribuent aux difficultés sociales chez les personnes avec un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme (dTSA). Le but de ce travail était de déterminer si des a-typicités dans la façon dont les individus avec dTSA traitent statiques, et s'engagent socialement de façon persistante lorsque des indices de mouvement facial non rigide sont présents.  Les chercheurs ont également cherché à explorer les relations entre les différentes capacités de traitement du visage et les différences individuelles dans la sévérité des symptômes de l'autisme et des traits tels que l'empathie. Les participants comprenaient 16 adultes avec dTSA sans déficience intellectuelle et 16 témoins appariés selon le sexe et l'âge. Le QI verbal moyen était comparable entre les groupes [t (30) = 0,70, P = 0,49].  
Les deux groupes ont répondu de la même manière à de nombreuses manipulations expérimentales; cependant, par rapport aux témoins, les participants avec dTSA ont répondu plus lentement aux visages expressifs dynamiques, même quand aucun jugement n'était requis; étaient moins précis à l'appariement d'identité avec des visages statiques et dynamiques; et avait besoin de plus de temps pour faire des jugements d'identité et d'expression [F (1, 30) ≥ 6,37, P ≤ 0,017, ηp2 ≥ 0,175 dans tous les cas], en particulier lorsque les visages se déplaçaient [F (1, 30) = 3,40, P = 0,072, ηp2 = 0,104].  
Dans l'échantillon complet, au fur et à mesure que les traits autistiques sociaux augmentaient et que les compétences empathiques diminuaient, les participants avaient besoin de plus de temps pour juger l'identité statique et les expressions statiques ou dynamiques [0.43 <| rs | <0,56].
Les résultats suggèrent que les adultes avec dTSA montrent des déficiences générales dans le traitement du visage et du mouvement et soutiennent l'idée qu'un examen de la variation individuelle des traits de personnalité particuliers et des capacités est important pour faire progresser notre compréhension de la perception du visage. 

Autism Res. 2018 Apr 10. doi: 10.1002/aur.1948.

Empathy and face processing in adults with and without autism spectrum disorder

Author information

1
Department of Psychology, University of Manitoba, Winnipeg, Manitoba, Canada.
2
The Centre for the Advancement of Teaching and Learning, University of Manitoba, Winnipeg, Manitoba, Canada.

Abstract

Many factors contribute to social difficulties in individuals with autism spectrum disorder (ASD). The goal of the present work was to determine whether atypicalities in how individuals with ASD process static, socially engaging faces persist when nonrigid facial motion cues are present. We also sought to explore the relationships between various face processing abilities and individual differences in autism symptom severity and traits such as empathy. Participants included 16 adults with ASD without intellectual impairment and 16 sex- and age-matched controls. Mean Verbal IQ was comparable across groups [t(30) = 0.70, P = 0.49]. The two groups responded similarly to many of the experimental manipulations; however, relative to controls, participants with ASD responded more slowly to dynamic expressive faces, even when no judgment was required; were less accurate at identity matching with static and dynamic faces; and needed more time to make identity and expression judgments [F(1, 30) ≥ 6.37, P ≤ 0.017, ηp2  ≥ 0.175 in all cases], particularly when the faces were moving [F(1, 30) = 3.40, P = 0.072, ηp2  = 0.104]. In the full sample, as social autistic traits increased and empathic skills declined, participants needed more time to judge static identity, and static or dynamic expressions [0.43 < |rs | < 0.56]. The results suggest that adults with ASD show general impairments in face and motion processing and support the view that an examination of individual variation in particular personality traits and abilities is important for advancing our understanding of face perception. Autism Res 2018. © 2018 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Our findings suggest that people with ASD have problems processing expressive faces, especially when seen in motion. It is important to learn who is most at risk for face processing problems, given that in the general population such problems appear to be linked to impaired social skills and empathy. By studying relationships between different abilities and traits, we may be able to find better ways to diagnose and support all people on the autism spectrum.
PMID:29637718
DOI:10.1002/aur.1948

Résultats de la neuroimagerie, évaluation à court terme du développement psychomoteur et du risque de "trouble du spectre de l'autisme"chez les enfants extrêmement prématurés (≤28 GA) - une étude de cohorte prospective (rapport préliminaire)

Aperçu: G.M.
Les nourrissons ≤ 28 GA sont particulièrement à risque de troubles psychomoteurs et neurologiques.Ils restent également plus à risque de développer un "trouble du spectre de l'autisme" (TSA), caractérisé par des déficits persistants dans les communications / interactions sociales et des comportements, activités et intérêts restreints et répétitifs. 
Le suivi de leur développement par une équipe de spécialistes (neurologue, psychologue, psychiatre) nous permet de poser un diagnostic précoce et de mettre en place une thérapie adaptée. Les études de neuroimagerie pendant la période néonatale peuvent être utiles pour clarifier le diagnostic et le pronostic. Objectif: Le but de l'étude était de rechercher l'interrelation entre les résultats de la neuro-imagerie et l'évaluation neurologique, psychologique et psychiatrique à l'âge de 2 ans.
L'AG médiane était de 26 semaines et le poids médian de 795 g. L'examen échographique était normal dans 9 cas (75%) et l'IRM dans 4 cas (33%). Les anomalies dans le cervelet étaient les principales informations supplémentaires trouvées en IRM.
L'examen neurologique était normal chez 8 nourrissons (67 # 37;), dont 4 avec une neuroimagerie normale. Chez 4 nourrissons (33%), l'examen neurologique était anormal. Un développement psychomoteur moyen ou supérieur a été observé chez 7 (58 # 37;) enfants. Chez 4 d'entre eux, la neuro-imagerie était normale, alors que 3 avaient une dilatation ventriculaire et un infarctus hémorragique. Il n'y avait aucune anomalie dans le cervelet dans ce groupe. Chez les 5 autres enfants (42 # 37;) le développement psychomoteur a été noté comme retardé. Tous avaient une hémorragie cérébelleuse. Un risque accru de TSA a été observé chez 4 enfants ayant développé une hémorragie cérébelleuse.L'utilisation de l'IRM à un âge équivalent au terme peut contribuer au pronostic du développement neurologique des nourrissons extrêmement prématurés, permettant une stratification du risque et améliorant ainsi le suivi précoce du développement et de l'état fonctionnel de l'enfant;
Le développement psychomoteur anormal et le dépistage positif du TSA coexistent avec des résultats d'IRM anormaux dans le cervelet.  

Dev Period Med. 2018;22(1):39-48.

Neuroimaging results, short-term assessment of psychomotor development and the risk of autism spectrum disorder in extremely premature infants (≤28 GA) - a prospective cohort study (preliminary report)

Author information

1
Klinika Neonatologii i Intensywnej Terapii Noworodka Instytut Matki i Dziecka, Warszawa, Polska.
2
Zakład Diagnostyki Obrazowej Instytut Matki i Dziecka, Warszawa, Polska.
3
Wydział Psychologii, Uniwersytet Warszawski, Zakład Wczesnej Interwencji Psychologicznej, Instytut Matki i Dziecka, Warszawa, Polska.
4
Klinika Neurologii Dzieci i Młodzieży Instytut Matki i Dziecka, Warszawa, Polska.
5
Poradnia Okulistyczna Instytut Matki i Dziecka, Warszawa, Polska.

Abstract

OBJECTIVE:

Infants ≤28 GA are at particular risk of psychomotor and neurological developmental disorder. They also remain at a higher risk of developing autism spectrum disorder (ASD), characterized by persistent deficits in communication/social interactions and restricted, repetitive behaviors, activities and interests. Monitoring their development by a team of specialists (a neurologist, psychologist, psychiatrist) allows us to make an early diagnosis and to implement appropriate therapy. Neuroimaging studies during the neonatal period may be helpful in clarifying diagnosis and prognosis. Objective: The aim of the study was to search for the interrelation between the results of neuroimaging and the neurological, psychological and psychiatric evaluation at the age of 2.

PATIENTS AND METHODS:

Material and methods: Neonates born at ≤28 weeks between 01.06.2013 and 31.12.2015 and hospitalized at NICU were enrolled. We present the results of the first 12 children who have attained 2 years of corrected age and have undergone both neuroimaging, and neurological, psychological and psychiatric assessments. Transfontanel ultrasound was performed according to general standards, MRI between 38 and 42 weeks of corrected age. Neurological examination based on the Denver scale, ASD screening with use of the STAT test and psychological DSR assessment were performed at 2 years of corrected age.

RESULTS:

Results: Median GA was 26 weeks and median weight 795 g. The ultrasound examination was normal in 9 cases (75%) and MRI in 4 (33%). Abnormalities in the cerebellum were the main additional information found in MRI as compared to US. Neurological examination was normal in 8 infants (67#37;), in 4 of whom neuroimaging was normal. In 4 (33%) infants the neurological examination was abnormal. Psychomotor development at an average level or above was found in seven (58#37;) children. In 4 of them neuroimaging was normal, whereas 3 had ventricular dilatation and haemorrhagic infarct. There were no abnormalities within the cerebellum in this group. In the remaining 5 children (42#37;) psychomotor development was rated as delayed. All of them had cerebellar haemorrhage. An increased risk of ASD was observed in 4 children who developed cerebellar hemorrhage.

CONCLUSION:

Conclusions: 1. The use of MRI at a term-equivalent age may contribute to the prognosis of neurodevelopmental outcomes in extremely premature infants, allowing risk stratification and thus enhancing early monitoring of a child's development and functional status 2. There is a clear tendency towards abnormal psychomotor development and positive screening for ASD to co-occur with abnormal MRI findings in the cerebellum.
PMID:29641420