Aperçu: G.M.
OBJECTIF:
On en sait beaucoup sur la qualité du comportement social chez les personnes neurotypiques et les personnes avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA), mais peu de travaux ont évalué la quantité d'interactions sociales. Cette étude a utilisé l’évaluation écologique momentanée (EMA) pour quantifier in vivo les schémas quotidiens d’interaction sociale chez les adultes en fonction de facteurs démographiques et cliniques.
MÉTHODE:
Les adultes avec un dTSA et sans (NdTSA= 23, Néonotypique = 52) ont été formés à un protocole EMA afin de rendre compte de leurs interactions sociales via un smartphone pendant une semaine. Les participants ont terminé les mesures du QI, de la sévérité des symptômes de TSA et de la sévérité des symptômes de l’ alexithymie.
RÉSULTATS:
Des modèles cycliques à plusieurs niveaux ont été utilisés pour prendre en compte l'imbrication des observations. Les résultats suggèrent un schéma cyclique quotidien d'interaction sociale robuste vis-à-vis des symptômes de TSA et d'alexithymie. Les adultes avec un dTSA n'ont pas eu moins d'interactions sociales que leurs pairs neurotypiques; Cependant, la gravité des symptômes alexithymiques prédit moins d'interactions sociales, quel que soit leur statut en matière de TSA.
CONCLUSIONS:
Ces résultats suggèrent que l'alexithymie, et non la gravité du TSA, peut conduire à l'isolement social et souligne la nécessité de réévaluer les notions précédemment acceptées concernant les différences de comportement social en utilisant des méthodes modernes.
On en sait beaucoup sur la qualité du comportement social chez les personnes neurotypiques et les personnes avec un diagnostic de "troubles du spectre de l'autisme" (dTSA), mais peu de travaux ont évalué la quantité d'interactions sociales. Cette étude a utilisé l’évaluation écologique momentanée (EMA) pour quantifier in vivo les schémas quotidiens d’interaction sociale chez les adultes en fonction de facteurs démographiques et cliniques.
MÉTHODE:
Les adultes avec un dTSA et sans (NdTSA= 23, Néonotypique = 52) ont été formés à un protocole EMA afin de rendre compte de leurs interactions sociales via un smartphone pendant une semaine. Les participants ont terminé les mesures du QI, de la sévérité des symptômes de TSA et de la sévérité des symptômes de l’ alexithymie.
RÉSULTATS:
Des modèles cycliques à plusieurs niveaux ont été utilisés pour prendre en compte l'imbrication des observations. Les résultats suggèrent un schéma cyclique quotidien d'interaction sociale robuste vis-à-vis des symptômes de TSA et d'alexithymie. Les adultes avec un dTSA n'ont pas eu moins d'interactions sociales que leurs pairs neurotypiques; Cependant, la gravité des symptômes alexithymiques prédit moins d'interactions sociales, quel que soit leur statut en matière de TSA.
CONCLUSIONS:
Ces résultats suggèrent que l'alexithymie, et non la gravité du TSA, peut conduire à l'isolement social et souligne la nécessité de réévaluer les notions précédemment acceptées concernant les différences de comportement social en utilisant des méthodes modernes.
Behav Res Ther. 2019 Sep 10;123:103477. doi: 10.1016/j.brat.2019.103477.
Alexithymia - Not autism - is associated with frequency of social interactions in adults
Author information
- 1
- Department of Psychology, Stony Brook University, Stony Brook, NY, USA.
- 2
- Language Technologies Institute, Carnegie Mellon University, Pittsburgh, PA, USA.
- 3
- Department of Psychology, Stony Brook University, Stony Brook, NY, USA. Electronic address: matthew.lerner@stonybrook.edu.
Abstract
OBJECTIVE:
While much is known about the quality of social behavior among neurotypical individuals and those with autism spectrum disorder (ASD), little work has evaluated quantity of social interactions. This study used ecological momentary assessment (EMA) to quantify in vivo daily patterns of social interaction in adults as a function of demographic and clinical factors.METHOD:
Adults with and without ASD (NASD = 23, NNeurotypical = 52) were trained in an EMA protocol to report their social interactions via smartphone over one week. Participants completed measures of IQ, ASD symptom severity and alexithymia symptom severity.RESULTS:
Cyclical multilevel models were used to account for nesting of observations. Results suggest a daily cyclical pattern of social interaction that was robust to ASD and alexithymia symptoms. Adults with ASD did not have fewer social interactions than neurotypical peers; however, severity of alexithymia symptoms predicted fewer social interactions regardless of ASD status.CONCLUSIONS:
These findings suggest that alexithymia, not ASD severity, may drive social isolation and highlight the need to reevaluate previously accepted notions regarding differences in social behavior utilizing modern methods.
Copyright © 2019 Elsevier Ltd. All rights reserved.
- PMID:31648083
- DOI:10.1016/j.brat.2019.103477
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