02 janvier 2018

Association de supplémentation en acide folique pendant la grossesse avec le risque de traits autistiques chez les enfants exposés aux médicaments antiépileptiques in utéro

Aperçu: G.M.
Les stratégies de prévention de l'autisme chez les enfants exposés aux médicaments antiépileptiques (DEA) pendant la grossesse sont importantes.
L'objectif de l'étude était d'e
xaminer si la supplémentation en acide folique et l'état folique pendant la grossesse sont associés à un risque réduit de traits autistiques en raison de l'exposition in utero aux DEA
L'étude prospective de population de la mère et de l'enfant basée en population norvégienne a approché des femmes de langue norvégienne participant aux examens échographiques de routine de juin 1999 au 31 décembre 2008 (163844 sur 277702 femmes refusées). Aucun critère d'exclusion n'a été appliqué au-delà de la langue. Des questionnaires pendant et après la grossesse, l'analyse d'échantillons de sang et le lien avec le registre médical des naissances de Norvège ont été réalisés. Les enfants âgés de 18 à 36 mois de femmes avec des informations disponibles sur l'utilisation des DEA et de la supplémentation en acide folique (n = 104946) ont été inclus dans l'analyse du 1er mars 2016 au 13 juin 2017.Supplémentation en acide folique maternel 4 semaines avant à 12 semaines après la conception. La concentration de folate plasmatique a été analysée aux semaines de gestation 17 à 19.Les traits autistiques ont été évalués en utilisant la liste de contrôle modifiée pour l'autisme chez les tout-petits et le questionnaire de communication sociale. Les odds ratios (OR) pour les traits autistiques chez les enfants selon l'usage maternel par rapport à la non-utilisation des suppléments d'acide folique ont été ajustés en fonction de la santé maternelle et des facteurs socio-économiques. Les concentrations de folate et les doses d'acide folique étaient associées au degré de traits autistiques.L'âge moyen global (SD) des 104946 mères d'enfants participants était de 29,8 (4,6) ans, avec une information complète disponible pour analyse dans 103 868 cas. L'âge moyen (SD) des femmes épileptiques ayant reçu un traitement par AED était de 29,4 (4,9) ; les femmes atteintes d'épilepsie qui n'ont pas reçu de traitement AED, 29,1 (4,9); et sans épilepsie, 29,8 (4,6) ans. Chez les 335 enfants exposés aux antiépileptiques, le risque de traits autistiques était significativement plus élevé à l'âge de 18 mois (OR ajusté [AOR], 5,9, IC à 95%, 2,2-15,8) et 36 mois (AOR, 7,9; IC, 2,5-24,9) lorsque leurs mères n'avaient pas utilisé de suppléments d'acide folique par rapport aux enfants de mères ayant utilisé des suppléments. Parmi les femmes sans épilepsie, les risques correspondants étaient plus faibles à l'âge de 18 mois (AOR, IC à 95%, 1,2-1,4) et à l'âge de 36 mois (AOR, 1,7, IC à 95%, 1,5-1,9); parmi les 389 enfants de femmes ayant une épilepsie non traitée, les risques correspondants n'étaient pas significatifs à l'âge de 18 mois (AOR, 1,0, IC 95%, 0,4-3,0) et 36 mois (AOR, 2,5; IC 95%, 0,4- 16.6). 
Le degré de caractères autistiques était inversement associé aux concentrations maternelles de folate plasmatique (β = -0,3, P = 0,03) et aux doses d'acide folique (β = -0,5; P <0,001). Les concentrations de DEA n'étaient pas associées au degré de traits autistiques.Le risque de traits autistiques chez les enfants exposés à des antiépileptiques in utero peut être atténué par la supplémentation en acide folique périconceptionnelle et l'état folique. Les femmes fertiles utilisant des antiépileptiques doivent prendre des suppléments d'acide folique en permanence.

JAMA Neurol. 2017 Dec 26. doi: 10.1001/jamaneurol.2017.3897.

Association of Folic Acid Supplementation During Pregnancy With the Risk of Autistic Traits in Children Exposed to Antiepileptic Drugs In Utero

Author information

1
Department of Clinical Medicine, University of Bergen, Bergen, Norway.
2
Department of Neurology, Haukeland University Hospital, Bergen, Norway.
3
Department of Clinical Science, University of Bergen, Bergen, Norway.
4
Laboratory of Clinical Biochemistry, Section of Clinical Pharmacology, Haukeland University Hospital, Bergen, Norway.
5
Department of Clinical Pharmacology, St Olav University Hospital, Trondheim, Norway.
6
Department of Laboratory Medicine, Children's and Women's Health, Norwegian University of Science and Technology, Trondheim, Norway.
7
Department of Global Public Health and Primary Care, University of Bergen, Bergen, Norway.
8
Division of Epidemiology, Norwegian Institute of Public Health, Bergen, Norway.

Abstract

Importance:

Strategies to prevent autism in children exposed to antiepileptic drugs (AEDs) during pregnancy are important.

Objective:

To explore whether folic acid supplementation and folate status in pregnancy are associated with reduced risk of autistic traits owing to in utero AED exposure.

Design, Setting, and Participants:

The population-based, prospective Norwegian Mother and Child Cohort Study approached Norwegian-speaking women attending routine ultrasonographic examinations from June 1999 through December 31, 2008 (163 844 of 277 702 women refused). No exclusion criteria were applied beyond language. Questionnaires during and after pregnancy, analysis of blood samples, and linkage to the Medical Birth Registry of Norway were performed. Children aged 18 to 36 months of women with available information on use of AEDs and of folic acid supplementation (n = 104 946) were included in the analysis from March 1, 2016, through June 13, 2017.

Exposures:

Maternal folic acid supplementation 4 weeks before to 12 weeks after conception. Plasma folate concentration was analyzed at gestational weeks 17 to 19.

Main Outcomes and Measures:

Autistic traits were evaluated using the Modified Checklist for Autism in Toddlers and Social Communication Questionnaire. Odds ratios (ORs) for autistic traits in children by maternal use vs nonuse of folic acid supplements were adjusted for maternal health and socioeconomic factors. Folate concentrations and folic acid doses were associated with the degree of autistic traits.

Results:

The overall mean (SD) age of the 104 946 mothers of participating children was 29.8 (4.6) years, with complete information available for analysis in 103 868. Mean (SD) age of women with epilepsy who received AED treatment was 29.4 (4.9); women with epilepsy who did not receive AED treatment, 29.1 (4.9); and without epilepsy, 29.8 (4.6) years. In the 335 children exposed to AEDs, the risk for autistic traits was significantly higher at 18 months of age (adjusted OR [AOR], 5.9; 95% CI, 2.2-15.8) and 36 months of age (AOR, 7.9; 95% CI, 2.5-24.9) when their mothers had not used folic acid supplements compared with children of mothers who had used supplements. Among women without epilepsy, the corresponding risks were lower at 18 months of age (AOR, 1.3; 95% CI, 1.2-1.4) and 36 months of age (AOR, 1.7; 95% CI, 1.5-1.9); among the 389 children of women with untreated epilepsy, the corresponding risks were not significant at 18 months of age (AOR, 1.0; 95% CI, 0.4-3.0) and 36 months of age (AOR, 2.5; 95% CI, 0.4-16.6). Degree of autistic traits was inversely associated with maternal plasma folate concentrations (β = -0.3; P = .03) and folic acid doses (β = -0.5; P < .001). Concentrations of AEDs were not associated with the degree of autistic traits.

Conclusions and Relevance:

Risk of autistic traits in children exposed to AEDs in utero may be mitigated by periconceptional folic acid supplementation and folate status. Fertile women using AEDs should take folic acid supplements continuously.
PMID:29279889
DOI:10.1001/jamaneurol.2017.3897

Élargir l'accès aux services cliniques pour les tout-petits avec un diagnostic de "troubles du spectre

Aperçu : G.M.
Le " trouble du spectre de l'autisme" (TSA) est un trouble neurodéveloppemental typiquement diagnostiqué chez les tout-petits et les enfants d'âge préscolaire. L'intervention précoce intensive (IE) utilisant des procédures d'analyse du comportement appliquées est l'intervention fondée sur la preuve la plus efficace pour améliorer les résultats développementaux. Malheureusement, il existe de nombreux obstacles à l'accès aux services d'assurance-emploi pour les tout-petits avec un diagnostic de TSA.Cet article aborde
  1. le processus d'élaboration d'un programme d'assurance-emploi en utilisant principalement des services d'analyse comportementale appliquée avec des fournisseurs de soins de santé multidisciplinaires,
  2. une description de la prestation de services fournie,
  3. des programmes d'éducation et de formation visant à augmenter le personnel qualifié, et
  4. des efforts de mobilisation pour améliorer la capacité de la communauté.
Le programme d'assurance-emploi a soutenu la croissance, amélioré les résultats en matière de développement de l'enfant, servi de terrain de formation pour les fournisseurs d'assurance-emploi et a donné lieu à des taux élevés de satisfaction des parents. Des suggestions pour la poursuite du la mobilisation, de l'éducation, de la recherche et de l'élaboration de politiques liées au manque d'accès à l'assurance-emploi pour les enfants avec un diagnostic de TSA sont offertes aux fournisseurs de soins de santé pédiatriques.

J Pediatr Health Care. 2017 Dec 28. pii: S0891-5245(17)30486-8. doi: 10.1016/j.pedhc.2017.09.011.

Expanding Access to Clinical Services for Toddlers with Autism Spectrum Disorders

Abstract

Autism spectrum disorder (ASD) is a neurodevelopmental disorder typically diagnosed in the toddler and preschool years. Intensive early intervention (EI) using applied behavior analytic procedures is the evidenced-based intervention most effective in improving developmental outcomes. Unfortunately, there are numerous barriers to accessing EI services for toddlers with ASD. This article addresses (a) the process of developing an EI program using primarily applied behavior analytic services with multidisciplinary health care providers, (b) a description of the service delivery provided, (c) educational and training programs to increase qualified staff, and (d) advocacy efforts to improve community capacity. The EI program has sustained growth, improved child developmental outcomes, served as a training ground for EI providers, and yielded high parent satisfaction ratings. Suggestions for continued advocacy, education, research, and policy development related to the lack of access to EI for children with ASD is offered for pediatric health care providers.
PMID:29290407
DOI:10.1016/j.pedhc.2017.09.011

L'inventaire Autisme-Tics, TDAH et autres Comorbidités (A-TAC): validité prédictive et préalable

Aperçu: G.M.
Des instruments de dépistage fiables et faciles à administrer axés sur les troubles neurodéveloppementaux et les affections connexes sont rares.
L'inventaire des comorbidités autisme-TICs, TDAH et autres comorbidités (A-TAC) a déjà été validé et rapporte une validité excellente pour plusieurs troubles. Cet article vise à élargir ces résultats en incluant plus de conditions dans un échantillon sensiblement plus grand augmenté du registre national des patients suédois (NPR).
Depuis 2004, les parents de tous les jumeaux suédois âgés de 9 ans ont été invités à participer à une interview téléphonique dans le cadre de l'Étude sur les jumeaux chez les enfants et les adolescents en Suède, CATSS. Le CATSS est lié au NPR, qui inclut des données provenant des soins ambulatoires ou non ambulatoires. Les données sur les troubles neurodéveloppementaux (A-TAC) recueillies dans CATSS ont été comparées avec les diagnostics de la NPR. L'équipe a étudié les diagnostics qui avaient été faits à la fois avant (validité antérieure) et après (validité prédictive) l'interview.La sensibilité et la spécificité des scores A-TAC pour prédire les diagnostics cliniques précoces ou ultérieurs étaient pour la plupart bonnes-excellentes, avec des valeurs de l'aire sous la courbe pour un diagnostic clinique de "trouble du spectre de l'autisme" (DSA) de 0,98, hyperactivité avec déficit d'attention (TDAH) ) .93, le trouble d'apprentissage (TA) .92, et le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) .99, avec de petites différences en termes d'analyses prédictives et antérieures. A-TAC a fourni peu de validité pour les troubles de l'alimentation.Le résultat étaye les affirmations antérieures: L'A-TAC est un instrument de dépistage large qui permet d'évaluer les TSA, les TSAH, les TA et les TOP chez les enfants de 9 et 12 ans et fournit des informations phénotypiques sur d'autres troubles psychiatriques infantiles.


BMC Psychiatry. 2017 Dec 16;17(1):403. doi: 10.1186/s12888-017-1563-0.

The Autism-Tics, ADHD and other Comorbidities inventory (A-TAC): previous and predictive validity

Author information

1
Centre for Ethics Law and Mental Health (CELAM) Institute of Neuroscience and Physiology, University of Gothenburg, SU Rättspsykiatri, Rågårdsvägen 5, Enhet CELAM Hus 1, SE-424 57 Gunnilse, Gothenburg, Sweden. caroline.marland@vgregion.se.
2
Department of Forensic Psychiatry, Sahlgrenska University Hospital, SU Rättspsykiatri, Rågårdsvägen 5, SE-424 57 Gunnilse, Gothenburg, Sweden. caroline.marland@vgregion.se.
3
Department of Medical Epidemiology and Biostatistics, Karolinska Institutet, Box 281, SE-171 77, Stockholm, Sweden.
4
Centre for Ethics Law and Mental Health (CELAM) Institute of Neuroscience and Physiology, University of Gothenburg, SU Rättspsykiatri, Rågårdsvägen 5, Enhet CELAM Hus 1, SE-424 57 Gunnilse, Gothenburg, Sweden.
5
Department of Forensic Psychiatry, Sahlgrenska University Hospital, SU Rättspsykiatri, Rågårdsvägen 5, SE-424 57 Gunnilse, Gothenburg, Sweden.
6
Department of Clinical Sciences, Lund University, Box 117, SE-221 00, Lund, Sweden.
7
Gillberg Neuropsychiatry Centre Institute of Neuroscience and Physiology, University of Gothenburg, Kungsgatan 12, SE-411 19, Göteborg, Sweden.

Abstract

BACKGROUND:

Reliable and easy to administer screening instruments focusing on neurodevelopmental disorders and associated conditions are scarce. The Autism-Tics, AD/HD and other Comorbidities inventory (A-TAC) has previously been validated and reporting good- excellent validity for several disorders. This article aims to expand these findings by including more conditions in a substantially larger sample augmented with the Swedish National Patient Register (NPR).

METHODS:

Since 2004 parents of all 9-year-old Swedish twins have been invited to participate in a telephone interview in the Child and Adolescent Twin Study in Sweden, CATSS. The CATSS is linked to the NPR which includes data from in- and outpatient care. Data on neurodevelopmental disorders (A-TAC) collected in CATSS were compared with diagnoses from the NPR. We investigated diagnoses that had been made both before (previous validity) and after (predictive validity) the interview.

RESULTS:

Sensitivity and specificity of A-TAC scores for predicting earlier or later clinical diagnoses were mostly good-excellent, with values of the area under the curve for a clinical diagnosis of autism spectrum disorder (ASD) of .98, attention deficit hyperactivity disorder (ADHD) .93, learning disorder (LD) .92, and oppositional defiant disorder (ODD) .99, with small differences in terms of previous and predictive analyses. A-TAC provided little validity for eating disorders.

CONCLUSION:

The result support previous claims: A-TAC is a broad screening instrument with a particular strength in assessing ASD, ADHD, LD, and ODD at ages 9 and 12, and also provides phenotypic information about other child psychiatric disorders.
PMID:29246205
PMCID:PMC5732476
DOI:10.1186/s12888-017-1563-0

Troubles neurodéveloppementaux chez les détenus: comorbidité et associations combinées avec des symptômes psychiatriques et des troubles du comportement

Aperçu: G.M.
L'identification et la prise en charge des détenus ayant des troubles neurodéveloppementaux (TN) ont été insuffisamment abordées dans la littérature. Les chercheurs ont estimé la proportion de cas de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH), de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA) et de déficience intellectuelle (DI) en prison, leur comorbidité et leur association avec des comportements perturbateurs et des symptômes psychiatriques. De plus, ils ont examiné le rôle des TN coexistants sur les symptômes psychiatriques et les attitudes envers la violence.  
390 détenus ont subi une évaluation comprenant l'entrevue diagnostique pour le TDAH chez les adultes 2.0, le quotient autistique, le questionnaire de dépistage de l'incapacité, le bref inventaire des symptômes (BSI) et les mesures des comportements perturbateurs et des attitudes envers la violence. Le pourcentage de cas de TDAH, de TSA et d'ID était de 25%, 9% et 9%. Les détenus avec TDAH et ceux ayant une DI avaient des niveaux significativement plus élevés de comportements perturbateurs. Le groupe TDAH / TSA combiné avait des scores significativement plus élevés sur les symptômes de gravité globale que le TDAH ou TSA seulement.  
Pendant ce temps, le groupe combiné TDAH/ ID avait des scores significativement plus élevés de troubles du comportement que le groupe exclusivement TDAH.  
Ces résultats montrent l'étendue de la ND en prison, leurs interrelations et les associations avec d'autres problèmes de santé mentale.  
Les vulnérabilités conférées par les TN au sein du système de justice pénale devraient être traitées au moyen d'interventions et de stratégies préventives.

Psychiatry Res. 2017 Dec 15;261:109-115. doi: 10.1016/j.psychres.2017.12.036.

Neurodevelopmental disorders in prison inmates: comorbidity and combined associations with psychiatric symptoms and behavioural disturbance

Author information

1
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Reykjavik University, Iceland. Electronic address: s.young@imperial.ac.uk.
2
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Child and Family Consultation Service, East London NHS Foundation Trust, UK.
3
Psychology Department, Bath University, UK.
4
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.
5
Reykjavik University, Iceland; Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.

Abstract

The identification and management of inmates with neurodevelopmental disorders (ND) has been insufficiently addressed in the literature. We estimated the proportion of cases with Attention deficit/hyperactivity disorder (ADHD), Autism spectrum disorder (ASD) and Intellectual disability (ID) in prison, their comorbidity, and associations with disruptive behaviours and with psychiatric symptoms. Further, we examined the role of coexisting ND on psychiatric symptoms and attitudes toward violence. All 390 male inmates underwent an assessment that included the Diagnostic Interview for ADHD in Adults 2.0, the Autism Quotient, the Learning Disability Screening Questionnaire, the Brief Symptom Inventory (BSI), and measures of disruptive behaviours and attitudes towards violence. The percentage of cases with ADHD, ASD and ID were 25%, 9% and 9%. Inmates with ADHD and those with ID had significantly higher levels of disruptive behaviours. The combined ADHD/ASD group had significantly higher scores on global severity symptoms than either ADHD or ASD only. Meanwhile, the combined ADHD/ID group had significantly higher scores of behavioural disturbance than the ADHD-only group. Our findings show the extent of ND in prison, their inter-relations and associations with further mental health problems. Vulnerabilities conferred by ND within the criminal justice system should be addressed via interventions and preventative strategies.
PMID:29291476
DOI:10.1016/j.psychres.2017.12.036

Étiologie mitochondriale des troubles neuropsychiatriques

Aperçu: G.M.
Le cerveau a la plus forte demande en énergie mitochondriale de tous les organes. Par conséquent, des changements subtils dans la production d'énergie mitochondriale affecteront préférentiellement le cerveau. Des preuves biochimiques considérables ont accumulé des défauts mitochondriaux révélateurs associés à des maladies neuropsychiatriques. De plus, le génome mitochondrial englobe plus d'un millier de gènes d'ADN nucléaire et des centaines à des milliers de copies de l'ADN mitochondrial hérité de la mère (ADNmt). Par conséquent, des défauts partiels dans les gènes d'ADN nucléaire ou d'ADNmt ou des combinaisons des deux peuvent être suffisants pour provoquer des troubles neuropsychiatriques. Des mutations d'ADNmt héritées et acquises ont récemment été associées à des "troubles du spectre de l'autisme", qui sont parallèles à des preuves antérieures de variation de l'ADN mitochondrial dans d'autres maladies neurologiques. Par conséquent, la dysfonction mitochondriale peut être au cœur de l'étiologie d'un large éventail de troubles  neurologiques. .

Biol Psychiatry. 2017 Nov 20. pii: S0006-3223(17)32209-6. doi: 10.1016/j.biopsych.2017.11.018.

Mitochondrial Etiology of Neuropsychiatric Disorders

Author information

1
Center for Mitochondrial and Epigenomic Medicine, Children's Hospital of Philadelphia, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania; Department of Pathology and Laboratory Medicine, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania.
2
Center for Mitochondrial and Epigenomic Medicine, Children's Hospital of Philadelphia, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania; Department of Pathology and Laboratory Medicine, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania. Electronic address: wallaced1@email.chop.edu.

Abstract

The brain has the highest mitochondrial energy demand of any organ. Therefore, subtle changes in mitochondrial energy production will preferentially affect the brain. Considerable biochemical evidence has accumulated revealing mitochondrial defects associated with neuropsychiatric diseases. Moreover, the mitochondrial genome encompasses over a thousand nuclear DNA genes plus hundreds to thousands of copies of the maternally inherited mitochondrial DNA (mtDNA). Therefore, partial defects in either the nuclear DNA or mtDNA genes or combinations of the two can be sufficient to cause neuropsychiatric disorders. Inherited and acquired mtDNA mutations have recently been associated with autism spectrum disorder, which parallels previous evidence of mtDNA variation in other neurological diseases. Therefore, mitochondrial dysfunction may be central to the etiology of a wide spectrum of neurological diseases. The mitochondria and the nucleus communicate to coordinate energy production and utilization, providing the potential for therapeutics by manipulating nuclear regulation of mitochondrial gene expression.
PMID:29290371
DOI:10.1016/j.biopsych.2017.11.018

Le phénotype du "trouble de spectre de l'autisme" lié à TBR1 et à son "spectre" clinique

Aperçu: G.M.
Une gamme variée d'aberrations génétiques peut conduire au "Trouble du Spectre de l'Autisme" (TSA) et beaucoup d'entre elles ont été identifiées par le séquençage de nouvelle génération (NGS) dans le cadre d'études de consortium à grande échelle. Le TSA est un trouble phénotypiquement variable et des descriptions cliniques détaillées sont essentielles pour apprécier les relations génotype-phénotype.  
Dans ce rapport, les chercheurs fournissent une description clinique complète d'un enfant avec un diagnostic de TSA (dTSA) lequel un variant TBR1 a été identifié. Ils examinent ce cas dans le contexte de la littérature TBR1 actuelle et mettent en évidence le spectre variable du trouble associé à ce gène. Les informations phénotypiques décrites dans la littérature sont incomplètes, illustrant les limites des études de séquençage massivement parallèles en ce qui concerne l'annotation clinique. L'équipe suggère que les futures rapports de variantes TSA devraient inclure des descriptions phénotypiques normalisées. Cela permettrait de développer une compréhension plus approfondie de la relation génotype-phénotype, permettant ainsi de mieux conseiller et soutenir les personnes.

Eur J Med Genet. 2017 Dec 26. pii: S1769-7212(17)30427-5. doi: 10.1016/j.ejmg.2017.12.009.

The TBR1-related autistic-spectrum-disorder phenotype and its clinical spectrum

Author information

1
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom. Electronic address: john.mcdermott2@cmft.nhs.uk.
2
Wellcome Trust Sanger Institute, Cambridgeshire, United Kingdom.
3
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom.
4
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom. Electronic address: tracy.briggs@manchester.ac.uk.

Abstract

A diverse range of genetic aberrations can lead to Autistic Spectrum Disorder (ASD) and many of these have been identified via Next Generation Sequencing (NGS) as part of large scale consortium studies. ASD is a phenotypically variable disorder and detailed clinical descriptions are essential to appreciate genotype-phenotype relationships. In this report, we provide a comprehensive clinical description of a child with ASD in whom a TBR1 variant was identified. We review this case in the context of the current TBR1 literature and highlight the variable spectrum of disease associated with this gene. The phenotypic information outlined within the literature is incomplete, exemplifying the limitations of massively-parallel sequencing studies with regards to clinical annotation. We suggest that future reporting of ASD variants should include standardised phenotypic descriptions. This would develop a more thorough understanding of genotype-phenotype relationship, so allowing us to better counsel and support our patients.
PMID:29288087
DOI:10.1016/j.ejmg.2017.12.009

01 janvier 2018

Examen de la discordance entre le rendement des mesures traditionnelles et la mesure du rapport des parents du fonctionnement exécutif dans le "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Les chercheurs s'inquiètent de plus en plus de la validité écologique des tests neuropsychologiques utilisés pour évaluer la fonction exécutive FE dans le TSA. Les tests EF traditionnels ont été critiqués pour ne pas être incapables d'exploiter des scénarios réels qui sont pertinents et représentatifs du comportement quotidien.
La présente étude visait à examiner toute divergence potentielle entre la performance sur les mesures traditionnelles de la fonction exécutive et les expressions comportementales de EF dans le cas d'une personne autiste avec un haut niveau de fonctionnement cognitif (HFA).
Les résultats soulignent l'importance de l'utilisation de mesures écologiquement valables pour obtenir une évaluation plus valide des fonctions exécutives.

Indian J Psychol Med. 2017 Nov-Dec;39(6):813-816. doi: 10.4103/IJPSYM.IJPSYM_24_17.

Examining Discrepancy between Performance on Traditional Measures and Parent Report Measure of Executive Functioning in Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Department of Psychology, Kamala Nehru College, New Delhi, India.
2
Department of Psychology, University of Delhi, New Delhi, India.

Abstract

There is a growing concern amongst the researchers regarding the ecological validity of the neuropsychological tests used to assess EF in ASD. Traditional EF tests have been criticized for not being unable to tap real-life scenarios that are relevant to and representative of everyday behavior. The present study aimed to examine any potential discrepancy between performance on traditional measures of executive function and behavioural expressions of EF in case of an individual with High Functioning Autism (HFA). The findings highlight the importance of use of ecologically valid measures to gain a more valid assessment of executive functions.
PMID:29284820
PMCID:PMC5733437
DOI:10.4103/IJPSYM.IJPSYM_24_17

Utilisation des services de santé mentale chez les jeunes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme": une comparaison de deux groupes d'âge

Aperçu: G.M.
Bien que les jeunes autistes affichent des taux élevés de problèmes de santé mentale comparativement aux jeunes au développement typique, on en sait peu de choses sur les services de santé mentale qu'ils reçoivent. La présente étude examine les facteurs prédisposants, propices et les besoins cliniques liés à l'utilisation des services de santé mentale chez les jeunes autistes.
La présente étude a interrogé les parents de 2337 enfants et adolescents autistes, a comparé leur accès à la gestion comportementale et au traitement de santé mentale (MHT), et a isolé les corrélats d'une telle réception.
Les enfants ont utilisé la gestion comportementale plus que les adolescents, alors que le contraire était vrai pour le MHT. La réception d'un traitement de santé mentale était associée à des problèmes de santé mentale dans les deux groupes d'âge, l'utilisation systématique des services de santé chez les enfants et les problèmes de comportement chez les adolescents.  
La gestion comportementale était corrélée avec les services liés au fournisseur de soins et les problèmes de comportement dans les deux groupes d'âge et avec le sexe et la déficience intellectuelle chez les adolescents.Les besoins cliniques et l'utilisation des services de soins sont systématiquement associés aux soins de santé mentale à travers les âges, alors que le rôle des caractéristiques des jeunes est particulièrement pertinent lorsqu'on considère l'utilisation des services pour les adolescents.

J Dev Behav Pediatr. 2018 Jan;39(1):20-27. doi: 10.1097/DBP.0000000000000500.

Mental Health Service Use Among Youth with Autism Spectrum Disorder: A Comparison of Two Age Groups

Author information

1
Department of Psychology, York University, Toronto, ON, Canada.

Abstract

OBJECTIVE:

Although youth with autism have elevated rates of mental health problems compared to typically developing youth, little is known about the mental health services that they receive. The current study examines predisposing, enabling, and clinical need factors as they relate to mental health service use in youth with autism.

METHODS:

The current study surveyed parents of 2337 children and adolescents with autism, compared their access to behavioral management and mental health treatment (MHT), and isolated the correlates of such receipt.

RESULTS:

Children used behavioral management more than adolescents, whereas the opposite was true for MHT. Mental health treatment receipt was associated with caregiver-related and mental health problems in both age groups, with routine health service use in children and with behavioral problems in adolescents. Behavioral management was correlated with caregiver-related services and behavioral problems in both age groups, and with sex and intellectual disability in adolescents.

CONCLUSION:

Clinical needs and caregiver service use are consistently associated with mental health care across ages, whereas the role of youth characteristics is particularly relevant when considering service use for adolescents.
PMID: 29286984
DOI: 10.1097/DBP.0000000000000500

Thérapie cognitive d'amélioration pour le "trouble du spectre de l'autisme" chez l'adulte: Résultats d'un essai clinique randomisé de 18 mois

Aperçu: G.M.
La remédiation cognitive est une approche prometteuse pour traiter les déficits cognitifs chez les adultes autistes, mais des essais rigoureusement contrôlés d'interventions complètes ciblant la cognition sociale et non sociale sur une période de temps suffisante pour avoir un impact sur le fonctionnement font défaut. 
Cette étude a examiné l'efficacité de la thérapie cognitive de remédiation (CET) pour améliorer les principaux résultats cognitifs et d'emploi dans l'autisme chez l'adulte. Les personnes verbales en ambulatoire avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (N = 54) ont été randomisés en un essai en simple aveugle de 18 mois de CET, une approche de remédiation cognitive qui intègre l'entraînement neurocognitif informatisé avec une formation de groupe en cognition sociale, ou un  thérapie active enrichie de soutien de comparaison (EST) axée sur la psychoéducation et la gestion des conditions.
Les résultats primaires étaient des indices composites de changement neurocognitif et socio-cognitif. L'emploi compétitif était un résultat secondaire.  
Les analyses ITT en intention de traiter (Note de trad: les résultats d'une expérience sont basés sur l'affectation initiale du traitement et non sur le traitement finalement reçu) , .ont indiqué que le CET produisait des augmentations différentielles significatives de la fonction neurocognitive par rapport à l'EST (d = 0,46, P = 0,013).
CET et EST ont été associés à de grandes améliorations socio-cognitives, avec CET démontrant un avantage à 9 mois (d = 0,58, P = 0,020), mais pas 18 mois (d = 0,27, P = 0,298).  
Les effets sur l'emploi ont indiqué que les participants traités avec CET étaient significativement plus susceptibles d'obtenir un emploi compétitif que ceux traités avec l'EST, OR = 6,21, P = 0,023, qui était médiée par l'amélioration cognitive.  
CET est un traitement réalisable et potentiellement efficace pour les déficits cognitifs de base dans les troubles du spectre de l'autisme chez l'adulte. Le traitement des déficiences cognitives dans cette population peut contribuer à des améliorations significatives des résultats chez les adultes.

Autism Res. 2017 Dec 29. doi: 10.1002/aur.1913.

Cognitive enhancement therapy for adult autism spectrum disorder: Results of an 18-month randomized clinical trial

Author information

1
School of Social Work, University of Pittsburgh, Pittsburgh, PA.
2
Department of Psychiatry, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, PA.
3
Department of Neurology, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, PA.

Abstract

Cognitive remediation is a promising approach to treating core cognitive deficits in adults with autism, but rigorously controlled trials of comprehensive interventions that target both social and non-social cognition over a sufficient period of time to impact functioning are lacking. This study examined the efficacy of cognitive enhancement therapy (CET) for improving core cognitive and employment outcomes in adult autism. Verbal adult outpatients with autism spectrum disorder (N = 54) were randomized to an 18-month, single-blind trial of CET, a cognitive remediation approach that integrates computer-based neurocognitive training with group-based training in social cognition, or an active enriched supportive therapy (EST) comparison focused on psychoeducation and condition management. Primary outcomes were composite indexes of neurocognitive and social-cognitive change. Competitive employment was a secondary outcome. Intent-to-treat analyses indicated that CET produced significant differential increases in neurocognitive function relative to EST (d = .46, P = .013). Both CET and EST were associated with large social-cognitive improvements, with CET demonstrating an advantage at 9 (d = .58, P = 0.020), but not 18 months (d = .27, P = 0.298). Effects on employment indicated that participants treated with CET were significantly more likely to gain competitive employment than those in EST, OR = 6.21, P = 0.023, which was mediated by cognitive improvement. CET is a feasible and potentially effective treatment for core cognitive deficits in adult autism spectrum disorder. The treatment of cognitive impairments in this population can contribute to meaningful improvements in adult outcomes. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Cognitive enhancement therapy (CET), an 18-month cognitive remediation intervention designed to improve thinking and social understanding, was found to be more effective than supportive therapy at improving mental quickness, attention, and employment in adults living with autism. Social understanding was equally improved in CET and supportive therapy. Cognitive remediation interventions are feasible and may confer significant functional benefits to adults with autism.
PMID:29286586
DOI:10.1002/aur.1913

Les effets différentiels des mandats d'assurance sur les dépenses en soins de santé pour le "trouble du spectre de l'autisme" chez les enfants

Aperçu: G.M.
Il existe une variation importante de l'intensité du traitement chez les enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Cette étude demande si les politiques qui ciblent l'utilisation des soins de santé pour les TSA affectent différemment les enfants en fonction de cette variation. Plus précisément, les chercheurs examinent l'impact des mandats d'assurance au niveau de l'État qui obligent les assureurs commerciaux à couvrir certains traitements pour TSA pour tout régime pleinement assuré.À l'aide des demandes d'assurance présentées entre 2008 et 2012 par trois assureurs nationaux, les chercheurs ont utilisé une approche fondée sur la différence pour comparer les enfants avec dTSA qui étaient visés par des mandats et ceux qui ne l'étaient pas. Pour permettre des effets différentiels, ils ont estimé les régressions quantiles qui évaluent l'impact des mandats sur les répartitions des dépenses de trois résultats: 
  1. les dépenses mensuelles pour les services ambulatoires spécifiques aux TSA, 
  2. les dépenses mensuelles pour les services spécifiques TSA aux patients hospitalisés, et  
  3. les dépenses trimestrielles en médicaments psychotropes
Le changement dans les dépenses pour les services ambulatoires spécifiques aux TSA attribuables aux mandats varie selon le niveau de dépenses de l'enfant. Pour les enfants avec dTSA qui étaient assujettis au mandat, les dépenses mensuelles pour un enfant du 95e centile de la distribution des dépenses en soins ambulatoires spécifiques au TSA ont augmenté de 1460 $ (P <0,001). En revanche, l'effet était seulement de 2 $ par mois pour un enfant dans le cinquième percentile (P <0,001).  
Les mandats n'ont pas eu d'incidence importante sur les dépenses consacrées aux services aux patients hospitalisés ou aux psychotropes.Les mandats d'assurance au niveau de l'État ont des effets plus importants pour les enfants ayant des niveaux de dépenses plus élevés. Dans la mesure où les dépenses se rapprochent de l'intensité du traitement et de la gravité sous-jacente des TSA, ces résultats suggèrent que les mandats ciblent les enfants ayant de plus grands besoins en matière de services.

Med Care. 2017 Dec 28. doi: 10.1097/MLR.0000000000000863.

The Differential Effects of Insurance Mandates on Health Care Spending for Children's Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Leonard Davis Institute of Health Economics.
2
Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA.
3
Bloomberg School of Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, MD.
4
School of Social Policy and Practice, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA.

Abstract

OBJECTIVES:

There is substantial variation in treatment intensity among children with autism spectrum disorder (ASD). This study asks whether policies that target health care utilization for ASD affect children differentially based on this variation. Specifically, we examine the impact of state-level insurance mandates that require commercial insurers to cover certain treatments for ASD for any fully-insured plan.

METHODS:

Using insurance claims between 2008 and 2012 from three national insurers, we used a difference-in-differences approach to compare children with ASD who were subject to mandates to children with ASD who were not. To allow for differential effects, we estimated quantile regressions that evaluate the impact of mandates across the spending distributions of three outcomes: (1) monthly spending on ASD-specific outpatient services, (2) monthly spending on ASD-specific inpatient services, and (3) quarterly spending on psychotropic medications.

RESULTS:

The change in spending on ASD-specific outpatient services attributable to mandates varied based on the child's level of spending. For those children with ASD who were subject to the mandate, monthly spending for a child in the 95th percentile of the ASD-specific outpatient spending distribution increased by $1460 (P<0.001). In contrast, the effect was only $2 per month for a child in the fifth percentile (P<0.001). Mandates did not significantly affect spending on ASD-specific inpatient services or psychotropic medications.

CONCLUSIONS:

State-level insurance mandates have larger effects for those children with higher levels of spending. To the extent that spending approximates treatment intensity and the underlying severity of ASD, these results suggest that mandates target children with greater service needs.
PMID:29287035
DOI:10.1097/MLR.0000000000000863