Aperçu: G.M.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peut améliorer l'anxiété et la dépression chez les adultes autistes, mais peu d'adultes autistes bénéficient de ce traitement.
Nous avons examiné les facteurs pouvant influencer l'utilisation de la TCC par les cliniciens chez les adultes autistes. Une centaine de cliniciens ont répondu à un sondage en ligne. Les cliniciens ont signalé des intentions plus fortes (p = 0,001), des attitudes plus favorables (p <0,001), une pression normative accrue (p <0,001) et une plus grande auto-efficacité (p <0,001) pour commencer la TCC avec des adultes non autistes. qu'avec des adultes autistes.
Les attitudes des cliniciens (p <0,001) constituaient le seul facteur prédictif significatif des intentions de commencer une TCC avec des clients anxieux ou déprimés, les attitudes les plus favorables prédisant des intentions plus fortes.
Ces résultats sont précieux pour la conception de stratégies de mise en œuvre efficaces et adaptées visant à accroître l'adoption par les cliniciens de la TCC pour les adultes autistes.
Extraits
Conclusions
Cette étude a appliqué un modèle causal de changement de comportement validé pour mieux comprendre les intentions des cliniciens de commencer la TCC avec des adultes autistes. La plupart des cliniciens n'ont pas fait savoir leur intention de commencer la TCC avec des adultes autistes qui se présentent pour un traitement contre l'anxiété ou la dépression, ce qui est inquiétant étant donné que la TCC peut être un traitement efficace pour ces problèmes chez les adultes autistes (Spain et al. 2015). Malgré l'appui encore plus empirique en faveur de l'utilisation de la TCC pour traiter l'anxiété ou la dépression chez les adultes sans autisme, les intentions des cliniciens d'utiliser cette pratique fondée sur des preuves n'étaient généralement pas solides, ce qui est probablement lié à des recherches montrant que peu de clients pouvant en bénéficier bénéficient réellement. dans leur communauté (par exemple, Wolitzky-Taylor et al. 2015).
Cette étude a appliqué un modèle causal de changement de comportement validé pour mieux comprendre les intentions des cliniciens de commencer la TCC avec des adultes autistes. La plupart des cliniciens n'ont pas fait savoir leur intention de commencer la TCC avec des adultes autistes qui se présentent pour un traitement contre l'anxiété ou la dépression, ce qui est inquiétant étant donné que la TCC peut être un traitement efficace pour ces problèmes chez les adultes autistes (Spain et al. 2015). Malgré l'appui encore plus empirique en faveur de l'utilisation de la TCC pour traiter l'anxiété ou la dépression chez les adultes sans autisme, les intentions des cliniciens d'utiliser cette pratique fondée sur des preuves n'étaient généralement pas solides, ce qui est probablement lié à des recherches montrant que peu de clients pouvant en bénéficier bénéficient réellement. dans leur communauté (par exemple, Wolitzky-Taylor et al. 2015).
Compte tenu de la relation qui existe entre les attitudes des cliniciens et leur intention déclarée de commencer la TCC avec leurs clients, il peut être particulièrement important d’attaquer aux attitudes pour cibler des stratégies de mise en œuvre efficaces.
Bien que les psychologues sociaux aient réussi à modifier les attitudes afin de renforcer l'intention et de modifier les comportements (Fishbein et Ajzen, 2010), cette approche n'a pas encore été appliquée pour améliorer la mise en œuvre de pratiques fondées sur des preuves pour les adultes autistes.
J Autism Dev Disord. 2019 Aug 5. doi: 10.1007/s10803-019-04156-0.
Factors Influencing the Use of Cognitive-Behavioral Therapy with Autistic Adults: A Survey of Community Mental Health Clinicians
Maddox BB1,2, Crabbe SR3, Fishman JM3,4, Beidas RS3,5,6, Brookman-Frazee L7,8,9, Miller JS3,10, Nicolaidis C11,12, Mandell DS3.
Author information
- 1
- Department of Psychiatry, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA. maddoxb@upenn.edu.
- 2
- Penn Implementation Science Center at the Leonard Davis Institute of Health Economics (PISCE@LDI), University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA. maddoxb@upenn.edu.
- 3
- Department of Psychiatry, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA.
- 4
- Annenberg School for Communication, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA.
- 5
- Penn Implementation Science Center at the Leonard Davis Institute of Health Economics (PISCE@LDI), University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA.
- 6
- Department of Medical Ethics and Health Policy, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA, USA.
- 7
- Department of Psychiatry, University of California, San Diego, CA, USA.
- 8
- Child and Adolescent Services Research Center, San Diego, CA, USA.
- 9
- Autism Discovery Institute at Rady Children's Hospital, San Diego, CA, USA.
- 10
- Center for Autism Research, Children's Hospital of Philadelphia, Philadelphia, PA, USA.
- 11
- School of Social Work, Portland State University, Portland, OR, USA.
- 12
- Department of Medicine, Oregon Health and Science University, Portland, OR, USA.
Abstract
Cognitive-behavioral therapy (CBT) can improve anxiety and depression in autistic adults, but few autistic adults receive this treatment. We examined factors that may influence clinicians' use of CBT with autistic
adults. One hundred clinicians completed an online survey. Clinicians
reported stronger intentions (p = .001), more favorable attitudes
(p < .001), greater normative pressure (p < .001), and higher
self-efficacy (p < .001) to start CBT with non-autistic adults than with autistic
adults. The only significant predictor of intentions to begin CBT with
clients with anxiety or depression was clinicians' attitudes
(p < .001), with more favorable attitudes predicting stronger
intentions. These findings are valuable for designing effective,
tailored implementation strategies to increase clinicians' adoption of
CBT for autistic adults.
- PMID: 31385175
- DOI: 10.1007/s10803-019-04156-0