02 janvier 2018

Troubles neurodéveloppementaux chez les détenus: comorbidité et associations combinées avec des symptômes psychiatriques et des troubles du comportement

Aperçu: G.M.
L'identification et la prise en charge des détenus ayant des troubles neurodéveloppementaux (TN) ont été insuffisamment abordées dans la littérature. Les chercheurs ont estimé la proportion de cas de trouble déficitaire de l'attention / hyperactivité (TDAH), de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA) et de déficience intellectuelle (DI) en prison, leur comorbidité et leur association avec des comportements perturbateurs et des symptômes psychiatriques. De plus, ils ont examiné le rôle des TN coexistants sur les symptômes psychiatriques et les attitudes envers la violence.  
390 détenus ont subi une évaluation comprenant l'entrevue diagnostique pour le TDAH chez les adultes 2.0, le quotient autistique, le questionnaire de dépistage de l'incapacité, le bref inventaire des symptômes (BSI) et les mesures des comportements perturbateurs et des attitudes envers la violence. Le pourcentage de cas de TDAH, de TSA et d'ID était de 25%, 9% et 9%. Les détenus avec TDAH et ceux ayant une DI avaient des niveaux significativement plus élevés de comportements perturbateurs. Le groupe TDAH / TSA combiné avait des scores significativement plus élevés sur les symptômes de gravité globale que le TDAH ou TSA seulement.  
Pendant ce temps, le groupe combiné TDAH/ ID avait des scores significativement plus élevés de troubles du comportement que le groupe exclusivement TDAH.  
Ces résultats montrent l'étendue de la ND en prison, leurs interrelations et les associations avec d'autres problèmes de santé mentale.  
Les vulnérabilités conférées par les TN au sein du système de justice pénale devraient être traitées au moyen d'interventions et de stratégies préventives.

Psychiatry Res. 2017 Dec 15;261:109-115. doi: 10.1016/j.psychres.2017.12.036.

Neurodevelopmental disorders in prison inmates: comorbidity and combined associations with psychiatric symptoms and behavioural disturbance

Author information

1
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Reykjavik University, Iceland. Electronic address: s.young@imperial.ac.uk.
2
Centre for Mental Health, Division of Brain Sciences, Department of Medicine, Imperial College London, UK; Child and Family Consultation Service, East London NHS Foundation Trust, UK.
3
Psychology Department, Bath University, UK.
4
Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.
5
Reykjavik University, Iceland; Institute of Psychiatry, Psychology and Neuroscience, King's College London, UK.

Abstract

The identification and management of inmates with neurodevelopmental disorders (ND) has been insufficiently addressed in the literature. We estimated the proportion of cases with Attention deficit/hyperactivity disorder (ADHD), Autism spectrum disorder (ASD) and Intellectual disability (ID) in prison, their comorbidity, and associations with disruptive behaviours and with psychiatric symptoms. Further, we examined the role of coexisting ND on psychiatric symptoms and attitudes toward violence. All 390 male inmates underwent an assessment that included the Diagnostic Interview for ADHD in Adults 2.0, the Autism Quotient, the Learning Disability Screening Questionnaire, the Brief Symptom Inventory (BSI), and measures of disruptive behaviours and attitudes towards violence. The percentage of cases with ADHD, ASD and ID were 25%, 9% and 9%. Inmates with ADHD and those with ID had significantly higher levels of disruptive behaviours. The combined ADHD/ASD group had significantly higher scores on global severity symptoms than either ADHD or ASD only. Meanwhile, the combined ADHD/ID group had significantly higher scores of behavioural disturbance than the ADHD-only group. Our findings show the extent of ND in prison, their inter-relations and associations with further mental health problems. Vulnerabilities conferred by ND within the criminal justice system should be addressed via interventions and preventative strategies.
PMID:29291476
DOI:10.1016/j.psychres.2017.12.036

Étiologie mitochondriale des troubles neuropsychiatriques

Aperçu: G.M.
Le cerveau a la plus forte demande en énergie mitochondriale de tous les organes. Par conséquent, des changements subtils dans la production d'énergie mitochondriale affecteront préférentiellement le cerveau. Des preuves biochimiques considérables ont accumulé des défauts mitochondriaux révélateurs associés à des maladies neuropsychiatriques. De plus, le génome mitochondrial englobe plus d'un millier de gènes d'ADN nucléaire et des centaines à des milliers de copies de l'ADN mitochondrial hérité de la mère (ADNmt). Par conséquent, des défauts partiels dans les gènes d'ADN nucléaire ou d'ADNmt ou des combinaisons des deux peuvent être suffisants pour provoquer des troubles neuropsychiatriques. Des mutations d'ADNmt héritées et acquises ont récemment été associées à des "troubles du spectre de l'autisme", qui sont parallèles à des preuves antérieures de variation de l'ADN mitochondrial dans d'autres maladies neurologiques. Par conséquent, la dysfonction mitochondriale peut être au cœur de l'étiologie d'un large éventail de troubles  neurologiques. .

Biol Psychiatry. 2017 Nov 20. pii: S0006-3223(17)32209-6. doi: 10.1016/j.biopsych.2017.11.018.

Mitochondrial Etiology of Neuropsychiatric Disorders

Author information

1
Center for Mitochondrial and Epigenomic Medicine, Children's Hospital of Philadelphia, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania; Department of Pathology and Laboratory Medicine, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania.
2
Center for Mitochondrial and Epigenomic Medicine, Children's Hospital of Philadelphia, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania; Department of Pathology and Laboratory Medicine, Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, Pennsylvania. Electronic address: wallaced1@email.chop.edu.

Abstract

The brain has the highest mitochondrial energy demand of any organ. Therefore, subtle changes in mitochondrial energy production will preferentially affect the brain. Considerable biochemical evidence has accumulated revealing mitochondrial defects associated with neuropsychiatric diseases. Moreover, the mitochondrial genome encompasses over a thousand nuclear DNA genes plus hundreds to thousands of copies of the maternally inherited mitochondrial DNA (mtDNA). Therefore, partial defects in either the nuclear DNA or mtDNA genes or combinations of the two can be sufficient to cause neuropsychiatric disorders. Inherited and acquired mtDNA mutations have recently been associated with autism spectrum disorder, which parallels previous evidence of mtDNA variation in other neurological diseases. Therefore, mitochondrial dysfunction may be central to the etiology of a wide spectrum of neurological diseases. The mitochondria and the nucleus communicate to coordinate energy production and utilization, providing the potential for therapeutics by manipulating nuclear regulation of mitochondrial gene expression.
PMID:29290371
DOI:10.1016/j.biopsych.2017.11.018

Le phénotype du "trouble de spectre de l'autisme" lié à TBR1 et à son "spectre" clinique

Aperçu: G.M.
Une gamme variée d'aberrations génétiques peut conduire au "Trouble du Spectre de l'Autisme" (TSA) et beaucoup d'entre elles ont été identifiées par le séquençage de nouvelle génération (NGS) dans le cadre d'études de consortium à grande échelle. Le TSA est un trouble phénotypiquement variable et des descriptions cliniques détaillées sont essentielles pour apprécier les relations génotype-phénotype.  
Dans ce rapport, les chercheurs fournissent une description clinique complète d'un enfant avec un diagnostic de TSA (dTSA) lequel un variant TBR1 a été identifié. Ils examinent ce cas dans le contexte de la littérature TBR1 actuelle et mettent en évidence le spectre variable du trouble associé à ce gène. Les informations phénotypiques décrites dans la littérature sont incomplètes, illustrant les limites des études de séquençage massivement parallèles en ce qui concerne l'annotation clinique. L'équipe suggère que les futures rapports de variantes TSA devraient inclure des descriptions phénotypiques normalisées. Cela permettrait de développer une compréhension plus approfondie de la relation génotype-phénotype, permettant ainsi de mieux conseiller et soutenir les personnes.

Eur J Med Genet. 2017 Dec 26. pii: S1769-7212(17)30427-5. doi: 10.1016/j.ejmg.2017.12.009.

The TBR1-related autistic-spectrum-disorder phenotype and its clinical spectrum

Author information

1
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom. Electronic address: john.mcdermott2@cmft.nhs.uk.
2
Wellcome Trust Sanger Institute, Cambridgeshire, United Kingdom.
3
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom.
4
Manchester Centre for Genomic Medicine, St Mary's Hospital, Manchester University Hospitals, NHS Foundation Trust Manchester Academic Health Sciences Centre, United Kingdom; Division of Evolution and Genomic Sciences, School of Biological Sciences, University of Manchester, Manchester, United Kingdom. Electronic address: tracy.briggs@manchester.ac.uk.

Abstract

A diverse range of genetic aberrations can lead to Autistic Spectrum Disorder (ASD) and many of these have been identified via Next Generation Sequencing (NGS) as part of large scale consortium studies. ASD is a phenotypically variable disorder and detailed clinical descriptions are essential to appreciate genotype-phenotype relationships. In this report, we provide a comprehensive clinical description of a child with ASD in whom a TBR1 variant was identified. We review this case in the context of the current TBR1 literature and highlight the variable spectrum of disease associated with this gene. The phenotypic information outlined within the literature is incomplete, exemplifying the limitations of massively-parallel sequencing studies with regards to clinical annotation. We suggest that future reporting of ASD variants should include standardised phenotypic descriptions. This would develop a more thorough understanding of genotype-phenotype relationship, so allowing us to better counsel and support our patients.
PMID:29288087
DOI:10.1016/j.ejmg.2017.12.009

01 janvier 2018

Examen de la discordance entre le rendement des mesures traditionnelles et la mesure du rapport des parents du fonctionnement exécutif dans le "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Les chercheurs s'inquiètent de plus en plus de la validité écologique des tests neuropsychologiques utilisés pour évaluer la fonction exécutive FE dans le TSA. Les tests EF traditionnels ont été critiqués pour ne pas être incapables d'exploiter des scénarios réels qui sont pertinents et représentatifs du comportement quotidien.
La présente étude visait à examiner toute divergence potentielle entre la performance sur les mesures traditionnelles de la fonction exécutive et les expressions comportementales de EF dans le cas d'une personne autiste avec un haut niveau de fonctionnement cognitif (HFA).
Les résultats soulignent l'importance de l'utilisation de mesures écologiquement valables pour obtenir une évaluation plus valide des fonctions exécutives.

Indian J Psychol Med. 2017 Nov-Dec;39(6):813-816. doi: 10.4103/IJPSYM.IJPSYM_24_17.

Examining Discrepancy between Performance on Traditional Measures and Parent Report Measure of Executive Functioning in Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Department of Psychology, Kamala Nehru College, New Delhi, India.
2
Department of Psychology, University of Delhi, New Delhi, India.

Abstract

There is a growing concern amongst the researchers regarding the ecological validity of the neuropsychological tests used to assess EF in ASD. Traditional EF tests have been criticized for not being unable to tap real-life scenarios that are relevant to and representative of everyday behavior. The present study aimed to examine any potential discrepancy between performance on traditional measures of executive function and behavioural expressions of EF in case of an individual with High Functioning Autism (HFA). The findings highlight the importance of use of ecologically valid measures to gain a more valid assessment of executive functions.
PMID:29284820
PMCID:PMC5733437
DOI:10.4103/IJPSYM.IJPSYM_24_17

Utilisation des services de santé mentale chez les jeunes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme": une comparaison de deux groupes d'âge

Aperçu: G.M.
Bien que les jeunes autistes affichent des taux élevés de problèmes de santé mentale comparativement aux jeunes au développement typique, on en sait peu de choses sur les services de santé mentale qu'ils reçoivent. La présente étude examine les facteurs prédisposants, propices et les besoins cliniques liés à l'utilisation des services de santé mentale chez les jeunes autistes.
La présente étude a interrogé les parents de 2337 enfants et adolescents autistes, a comparé leur accès à la gestion comportementale et au traitement de santé mentale (MHT), et a isolé les corrélats d'une telle réception.
Les enfants ont utilisé la gestion comportementale plus que les adolescents, alors que le contraire était vrai pour le MHT. La réception d'un traitement de santé mentale était associée à des problèmes de santé mentale dans les deux groupes d'âge, l'utilisation systématique des services de santé chez les enfants et les problèmes de comportement chez les adolescents.  
La gestion comportementale était corrélée avec les services liés au fournisseur de soins et les problèmes de comportement dans les deux groupes d'âge et avec le sexe et la déficience intellectuelle chez les adolescents.Les besoins cliniques et l'utilisation des services de soins sont systématiquement associés aux soins de santé mentale à travers les âges, alors que le rôle des caractéristiques des jeunes est particulièrement pertinent lorsqu'on considère l'utilisation des services pour les adolescents.

J Dev Behav Pediatr. 2018 Jan;39(1):20-27. doi: 10.1097/DBP.0000000000000500.

Mental Health Service Use Among Youth with Autism Spectrum Disorder: A Comparison of Two Age Groups

Author information

1
Department of Psychology, York University, Toronto, ON, Canada.

Abstract

OBJECTIVE:

Although youth with autism have elevated rates of mental health problems compared to typically developing youth, little is known about the mental health services that they receive. The current study examines predisposing, enabling, and clinical need factors as they relate to mental health service use in youth with autism.

METHODS:

The current study surveyed parents of 2337 children and adolescents with autism, compared their access to behavioral management and mental health treatment (MHT), and isolated the correlates of such receipt.

RESULTS:

Children used behavioral management more than adolescents, whereas the opposite was true for MHT. Mental health treatment receipt was associated with caregiver-related and mental health problems in both age groups, with routine health service use in children and with behavioral problems in adolescents. Behavioral management was correlated with caregiver-related services and behavioral problems in both age groups, and with sex and intellectual disability in adolescents.

CONCLUSION:

Clinical needs and caregiver service use are consistently associated with mental health care across ages, whereas the role of youth characteristics is particularly relevant when considering service use for adolescents.
PMID: 29286984
DOI: 10.1097/DBP.0000000000000500

Thérapie cognitive d'amélioration pour le "trouble du spectre de l'autisme" chez l'adulte: Résultats d'un essai clinique randomisé de 18 mois

Aperçu: G.M.
La remédiation cognitive est une approche prometteuse pour traiter les déficits cognitifs chez les adultes autistes, mais des essais rigoureusement contrôlés d'interventions complètes ciblant la cognition sociale et non sociale sur une période de temps suffisante pour avoir un impact sur le fonctionnement font défaut. 
Cette étude a examiné l'efficacité de la thérapie cognitive de remédiation (CET) pour améliorer les principaux résultats cognitifs et d'emploi dans l'autisme chez l'adulte. Les personnes verbales en ambulatoire avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (N = 54) ont été randomisés en un essai en simple aveugle de 18 mois de CET, une approche de remédiation cognitive qui intègre l'entraînement neurocognitif informatisé avec une formation de groupe en cognition sociale, ou un  thérapie active enrichie de soutien de comparaison (EST) axée sur la psychoéducation et la gestion des conditions.
Les résultats primaires étaient des indices composites de changement neurocognitif et socio-cognitif. L'emploi compétitif était un résultat secondaire.  
Les analyses ITT en intention de traiter (Note de trad: les résultats d'une expérience sont basés sur l'affectation initiale du traitement et non sur le traitement finalement reçu) , .ont indiqué que le CET produisait des augmentations différentielles significatives de la fonction neurocognitive par rapport à l'EST (d = 0,46, P = 0,013).
CET et EST ont été associés à de grandes améliorations socio-cognitives, avec CET démontrant un avantage à 9 mois (d = 0,58, P = 0,020), mais pas 18 mois (d = 0,27, P = 0,298).  
Les effets sur l'emploi ont indiqué que les participants traités avec CET étaient significativement plus susceptibles d'obtenir un emploi compétitif que ceux traités avec l'EST, OR = 6,21, P = 0,023, qui était médiée par l'amélioration cognitive.  
CET est un traitement réalisable et potentiellement efficace pour les déficits cognitifs de base dans les troubles du spectre de l'autisme chez l'adulte. Le traitement des déficiences cognitives dans cette population peut contribuer à des améliorations significatives des résultats chez les adultes.

Autism Res. 2017 Dec 29. doi: 10.1002/aur.1913.

Cognitive enhancement therapy for adult autism spectrum disorder: Results of an 18-month randomized clinical trial

Author information

1
School of Social Work, University of Pittsburgh, Pittsburgh, PA.
2
Department of Psychiatry, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, PA.
3
Department of Neurology, University of Pittsburgh School of Medicine, Pittsburgh, PA.

Abstract

Cognitive remediation is a promising approach to treating core cognitive deficits in adults with autism, but rigorously controlled trials of comprehensive interventions that target both social and non-social cognition over a sufficient period of time to impact functioning are lacking. This study examined the efficacy of cognitive enhancement therapy (CET) for improving core cognitive and employment outcomes in adult autism. Verbal adult outpatients with autism spectrum disorder (N = 54) were randomized to an 18-month, single-blind trial of CET, a cognitive remediation approach that integrates computer-based neurocognitive training with group-based training in social cognition, or an active enriched supportive therapy (EST) comparison focused on psychoeducation and condition management. Primary outcomes were composite indexes of neurocognitive and social-cognitive change. Competitive employment was a secondary outcome. Intent-to-treat analyses indicated that CET produced significant differential increases in neurocognitive function relative to EST (d = .46, P = .013). Both CET and EST were associated with large social-cognitive improvements, with CET demonstrating an advantage at 9 (d = .58, P = 0.020), but not 18 months (d = .27, P = 0.298). Effects on employment indicated that participants treated with CET were significantly more likely to gain competitive employment than those in EST, OR = 6.21, P = 0.023, which was mediated by cognitive improvement. CET is a feasible and potentially effective treatment for core cognitive deficits in adult autism spectrum disorder. The treatment of cognitive impairments in this population can contribute to meaningful improvements in adult outcomes. Autism Res 2017. © 2017 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc.

LAY SUMMARY:

Cognitive enhancement therapy (CET), an 18-month cognitive remediation intervention designed to improve thinking and social understanding, was found to be more effective than supportive therapy at improving mental quickness, attention, and employment in adults living with autism. Social understanding was equally improved in CET and supportive therapy. Cognitive remediation interventions are feasible and may confer significant functional benefits to adults with autism.
PMID:29286586
DOI:10.1002/aur.1913

Les effets différentiels des mandats d'assurance sur les dépenses en soins de santé pour le "trouble du spectre de l'autisme" chez les enfants

Aperçu: G.M.
Il existe une variation importante de l'intensité du traitement chez les enfants avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Cette étude demande si les politiques qui ciblent l'utilisation des soins de santé pour les TSA affectent différemment les enfants en fonction de cette variation. Plus précisément, les chercheurs examinent l'impact des mandats d'assurance au niveau de l'État qui obligent les assureurs commerciaux à couvrir certains traitements pour TSA pour tout régime pleinement assuré.À l'aide des demandes d'assurance présentées entre 2008 et 2012 par trois assureurs nationaux, les chercheurs ont utilisé une approche fondée sur la différence pour comparer les enfants avec dTSA qui étaient visés par des mandats et ceux qui ne l'étaient pas. Pour permettre des effets différentiels, ils ont estimé les régressions quantiles qui évaluent l'impact des mandats sur les répartitions des dépenses de trois résultats: 
  1. les dépenses mensuelles pour les services ambulatoires spécifiques aux TSA, 
  2. les dépenses mensuelles pour les services spécifiques TSA aux patients hospitalisés, et  
  3. les dépenses trimestrielles en médicaments psychotropes
Le changement dans les dépenses pour les services ambulatoires spécifiques aux TSA attribuables aux mandats varie selon le niveau de dépenses de l'enfant. Pour les enfants avec dTSA qui étaient assujettis au mandat, les dépenses mensuelles pour un enfant du 95e centile de la distribution des dépenses en soins ambulatoires spécifiques au TSA ont augmenté de 1460 $ (P <0,001). En revanche, l'effet était seulement de 2 $ par mois pour un enfant dans le cinquième percentile (P <0,001).  
Les mandats n'ont pas eu d'incidence importante sur les dépenses consacrées aux services aux patients hospitalisés ou aux psychotropes.Les mandats d'assurance au niveau de l'État ont des effets plus importants pour les enfants ayant des niveaux de dépenses plus élevés. Dans la mesure où les dépenses se rapprochent de l'intensité du traitement et de la gravité sous-jacente des TSA, ces résultats suggèrent que les mandats ciblent les enfants ayant de plus grands besoins en matière de services.

Med Care. 2017 Dec 28. doi: 10.1097/MLR.0000000000000863.

The Differential Effects of Insurance Mandates on Health Care Spending for Children's Autism Spectrum Disorder

Author information

1
Leonard Davis Institute of Health Economics.
2
Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA.
3
Bloomberg School of Public Health, Johns Hopkins University, Baltimore, MD.
4
School of Social Policy and Practice, University of Pennsylvania, Philadelphia, PA.

Abstract

OBJECTIVES:

There is substantial variation in treatment intensity among children with autism spectrum disorder (ASD). This study asks whether policies that target health care utilization for ASD affect children differentially based on this variation. Specifically, we examine the impact of state-level insurance mandates that require commercial insurers to cover certain treatments for ASD for any fully-insured plan.

METHODS:

Using insurance claims between 2008 and 2012 from three national insurers, we used a difference-in-differences approach to compare children with ASD who were subject to mandates to children with ASD who were not. To allow for differential effects, we estimated quantile regressions that evaluate the impact of mandates across the spending distributions of three outcomes: (1) monthly spending on ASD-specific outpatient services, (2) monthly spending on ASD-specific inpatient services, and (3) quarterly spending on psychotropic medications.

RESULTS:

The change in spending on ASD-specific outpatient services attributable to mandates varied based on the child's level of spending. For those children with ASD who were subject to the mandate, monthly spending for a child in the 95th percentile of the ASD-specific outpatient spending distribution increased by $1460 (P<0.001). In contrast, the effect was only $2 per month for a child in the fifth percentile (P<0.001). Mandates did not significantly affect spending on ASD-specific inpatient services or psychotropic medications.

CONCLUSIONS:

State-level insurance mandates have larger effects for those children with higher levels of spending. To the extent that spending approximates treatment intensity and the underlying severity of ASD, these results suggest that mandates target children with greater service needs.
PMID:29287035
DOI:10.1097/MLR.0000000000000863

Alexithymie parentale, dépression et niveaux d'anxiété des enfants avec des troubles neurodéveloppementaux: une étude comparative avec les troubles envahissants du développement et le TDAH

Aperçu: G.M.
L'équipe a cherché à déterminer l'alexithymia, la dépression, les niveaux d'anxiété des parents chez les enfants avec des troubles envahissants du développement et TDAH, et également à vérifier s'il y a une corrélation positive entre la gravité du problème neurodéveloppemental de l'enfant et les scores parentaux.Les parents de 29 avec diagnostic de TSA, 28 avec TED-NSA et 29 enfants avec TDAH ont été recruté pour l'étude. Les données sociodémographiques, TAS-20, BDI, STAI-I et STAI-II ont été appliquées aux groupes.
Les résultats ont démontré que les symptômes d'alexithymie sont plus élevés chez les parents d'enfants avec diagnostic de TSA que chez les autres, mais de façon inattendue, ces symptômes étaient également plus élevés chez les parents TDAH que les groupes PDD-NOS. 
De plus, il y avait des différences inattendues selon les sous-types d'alexithymie alors que seule la différence dans les scores TAS-1 maternels (difficulté à décrire les sentiments) était statistiquement significative. 
La dépression parentale, les scores d'anxiété  ont augmenté à mesure que la gravité des symptômes de l'enfant augmentait, mais les symptômes d'anxiété étaient plus élevés parmi les groupes TSA et TDAH que les TED-NSA. 
Dans tous les groupes, les scores de dépression et d'anxiété maternels étaient plus élevés que ceux des paternels et les différences étaient significatives pour les types de dépression et d'anxiété chez les TSA, et seulement pour les types d'anxiété chez les parents avec TDAH.  
L''équipe a remarqué que le groupe TSA présentait la relation corrélationnelle la plus forte entre la dépression parentale, l'anxiété et l'alexithymie.L'alexithymia, la dépression et les niveaux d'anxiété doivent nécessairement être présents à l'esprit lorsque l'on étudie les parents d'enfants avec des troubles neurodéveloppementaux. 

Pediatr Int. 2017 Dec 31. doi: 10.1111/ped.13510.

Parental Alexithymia, Depression and Anxiety Levels of Children with Neurodevelopmental Disorders: A Comparative Study with Pervasive Developmental Disorders and ADHD

Author information

1
Gülhane Training and Research Hospital, Child and Adolescent Pscyhiatry.
2
Private Madalyon Psychiatry Center, Child and Adolescent Pscyhiatry.

Abstract

BACKGROUND:

Recent studies showed that individuals with neurodevelopmental disorders and their relatives have problems to express and recognize emotions but there is a lack of studies concerning alexithymia levels and relationships between parental alexithymia and depression-anxiety symptoms in these groups.

OBJECTIVE:

We aimed to determine alexithymia, depression, anxiety levels of parents in children with pervasive developmental disorders and ADHD, also examine if there is a positive correlation between child's neurodevelopmental problem's severity and parental scores.

METHODS:

Parents of 29 AD, 28 PDD-NOS and 29 ADHD children have recruited the study. Sociodemographic data form, TAS-20, BDI, STAI-I and STAI-II were applied to groups.

RESULTS:

Our results demonstrated that alexithymia symptoms are higher among parents of children with AD than others but unexpectedly, also these symptoms were higher in ADHD parents than PDD-NOS groups'. In addition, there were unexpected differences according to alexithymia subtypes while only the difference in maternal TAS-1 scores (difficulty in describing feelings) were statistically significant. Parental depression, state anxiety scores were increased as the child's symptom severity increased, but trait anxiety symptoms were higher among AD and ADHD group than PDD-NOS. In all groups, maternal depression and anxiety scores were higher than paternals and differences were significant for depression and anxiety types among AD, and for only anxiety types among ADHD parents. We noticed that AD group had the strongest correlational relationship between parental depression-anxiety and alexithymia statements.

CONCLUSION:

Alexithymia, depression and anxiety levels are necessary to remember while studying with parents of children with neurdodevelopmental disorders. This article is protected by copyright. All rights reserved.
PMID:29290095
DOI:10.1111/ped.13510

Le DHA atténue les comportements autistiques accompagnés d'un changement dopaminergique dans un modèle de souris gène / stress prénatal

Aperçu: G.M.
Les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) se caractérisent par des troubles de l'interaction sociale, de la communication sociale et des comportements répétitifs et stéréotypés. Des travaux récents ont commencé à explorer les interactions gènes/environnement dans l'étiologie des TSA. Les chercheurs ont précédemment rapporté que l'exposition au stress prénatal chez des femelles enceintes de KO porteuses de serotonine hétérozygotes sensibles au stress (SERT) dans un modèle de souris a entraîné un comportement semblable à celui de l'autisme chez la progéniture (souris SERT / S). L'association entre le stress prénatal et le TSA semble également être affectée par le génotype maternel du SERT dans les populations cliniques. En utilisant le modèle de la souris, l'équipe a examiné les comportements de type autistique plus en détail, et en outre exploré si la supplémentation alimentaire avec de l'acide docosahexaénoïque (DHA) peut atténuer les changements de comportement.  
Seules les souris SERT / S mâles ont montré une déficience sociale et un comportement stéréotypé, et la supplémentation en DHA a amélioré certains de ces comportements.   
Les chercheurs ont également mesuré les niveaux de monoamine chez les souris SERT / S après trois paradigmes de traitement: alimentation riche en DHA en continu (régime DHA), régime riche en DHA seulement après sevrage (régime CTL / DHA) et régime témoin seulement (régime CTL). La teneur en dopamine (DA) dans le striatum était significativement augmentée chez les souris SERT / S par rapport aux souris de type sauvage (WT), alors qu'aucune différence n'était observée avec la teneur en noradrénaline et en sérotonine.  
De plus, la teneur en DA dans le striatum était significativement réduite chez les souris SERT / S avec le régime riche en DHA fourni de manière continue à partir de la reproduction.  
Les résultats indiquent que les comportements associés à l'autisme et les changements dans le système dopaminergique dans ce contexte peuvent être atténués avec une supplémentation en DHA.

Neuroscience. 2017 Dec 27. pii: S0306-4522(17)30919-3. doi: 10.1016/j.neuroscience.2017.12.029.

DHA mitigates autistic behaviors accompanied by dopaminergic change in a gene/prenatal stress mouse model

Author information

1
Department of Radiology, University of Missouri, Columbia, MO, USA; Department of Pediatrics, Kyoto Prefectural University of Medicine, Kyoto, Japan.
2
Interdisciplinary Neuroscience Program, University of Missouri, Columbia, MO, USA.
3
Department of Food Science and Biotechnology, Hiroshima Institute of Technology, Hiroshima, Japan.
4
Department of Basic Geriatrics, Kyoto Prefectural University of Medicine, Kyoto, Japan.
5
Department of Pediatrics, Kyoto Prefectural University of Medicine, Kyoto, Japan.
6
Department of Nutrition and Exercise Physiology, University of Missouri, Columbia, MO, USA.
7
Department of Psychological Sciences, University of Missouri, Columbia, MO, USA.
8
Department of Radiology, University of Missouri, Columbia, MO, USA; Interdisciplinary Neuroscience Program, University of Missouri, Columbia, MO, USA; Department of Psychological Sciences, University of Missouri, Columbia, MO, USA; Department of Radiology and Neurology, William and Nancy Thompson Chair in Radiology, University of Missouri, Columbia, MO, USA. Electronic address: beversdorfd@health.missouri.edu.

Abstract

Autism Spectrum Disorder (ASD) is characterized by impairments in social interaction, social communication, and repetitive and stereotyped behaviors. Recent work has begun to explore gene x environmental interactions in the etiology of ASD. We previously reported that prenatal stress exposure in stress-susceptible heterozygous serotonin transporter (SERT) KO pregnant dams in a mouse model resulted in autism-like behavior in the offspring (SERT/S mice). The association between prenatal stress and ASD appears to be affected by maternal SERT genotype in clinical populations as well. Using the mouse model, we examined autistic-like behaviors in greater detail, and additionally explored whether diet supplementation with docosahexaenoic acid (DHA) may mitigate the behavioral changes. Only male SERT/S mice showed social impairment and stereotyped behavior, and DHA supplementation ameliorated some of these behaviors. We also measured monoamine levels in the SERT/S mice after three treatment paradigms: DHA rich diet continuously from breeding (DHA diet), DHA rich diet only after weaning (CTL/DHA diet) and control diet only (CTL diet). The dopamine (DA) content in the striatum was significantly increased in the SERT/S mice compared with wild type (WT) mice, whereas no difference was observed with noradrenaline and serotonin content. Moreover, DA content in the striatum was significantly reduced in the SERT/S mice with the DHA-rich diet provided continuously from breeding. The results indicate that autism-associated behaviors and changes in the dopaminergic system in this setting can be mitigated with DHA supplementation.

Comparaison des modèles de langage spontanément déclenchés dans les troubles spécifiques du langage et l'autisme de haut niveau

Aperçu: G.M.
L'équipe a cherché à caractériser les différences dans l'utilisation du langage chez les enfants avec des troubles spécifiques du langage ou de l'autisme de haut niveau en analysant les réponses verbales lors  des tests standardisés. L'objectif global était de fournir aux cliniciens des outils supplémentaires permettant de distinguer les deux troubles neurodéveloppementaux.Cette étude a porté sur 16 enfants avec un trouble spécifique du langage, 28 enfants autistes de haut niveau et 52 participants âgés de 6 à 14 ans. Les groupes ont été appariés selon l'âge, et la performance au QI verbal. Les réponses des tests normalisés ont été examinées pour la longueur de la réponse, les erreurs grammaticales, les mots de remplissage, les persévérations, les révisions (tentatives répétées pour commencer ou continuer une phrase), les changements d'attention hors sujet et la divagation. Les données ont été analysées à l'aide de méthodes paramétriques et non paramétriques.Les réponses du groupe troubles spécifiques du langage étaient plus longues et contenaient plus de mots de remplissage que celles des deux autres groupes, alors que les réponses du groupe autisme de haut niveau présentaient plus d'erreurs grammaticales, de changements d'attention hors sujet et de décousus. Les réponses des groupes troubles spécifiques du langage et autisme de haut niveau ont montré des taux de persévération plus élevés que le groupe témoin. Il n'y avait pas de différences significatives dans les révisions entre les trois groupes.Les différences dans les schémas linguistiques des participants présentant une déficience du langage spécifique et un autisme de haut niveau peuvent être utiles au clinicien pour aider à différencier les troubles du langage isolé de l'autisme de haut niveau. 
Les résultats soutiennent également la conclusion que les deux conditions sont séparables, et chacun présente un modèle différent de dysfonctionnement du langage.

Pediatr Neurol. 2017 Oct 5. pii: S0887-8994(17)30817-2. doi: 10.1016/j.pediatrneurol.2017.09.017.

Comparison of Spontaneously Elicited Language Patterns in Specific Language Impairment and High-Functioning Autism

Author information

1
Department of Neurosciences, University of California, San Diego School of Medicine, La Jolla, California.
2
Department of Neurosciences, University of California, San Diego School of Medicine, La Jolla, California; Rady Children's Hospital, San Diego, California. Electronic address: dtrauner@ucsd.edu.

Abstract

BACKGROUND:

We aimed to characterize differences in the use of language in children with specific language impairment and high-functioning autism by analyzing verbal responses on standardized tests. The overall goal was to provide clinicians with additional tools with which to aid in distinguishing the two neurodevelopmental disorders.

MATERIALS AND METHODS:

This study included 16 children with specific language impairment, 28 children with high-functioning autism, and 52 typically developing participants between the ages of six and 14. Groups were matched for age, and specific language impairment and high-functioning autism groups were matched on verbal and performance IQ. Responses from standardized tests were examined for response length, grammatical errors, filler words, perseverations, revisions (repeated attempts to begin or continue a sentence), off-topic attention shifts (lapses in attention to the task), and rambling. Data were analyzed using parametric and nonparametric methods.

RESULTS:

Specific language impairment responses were longer and contained more filler words than did those of the other two groups, whereas high-functioning autism responses exhibited more grammatical errors, off-topic attention shifts, and rambling. Specific language impairment and high-functioning autism responses showed higher rates of perseveration compared with controls. There were no significant differences in revisions among the three groups.

CONCLUSIONS:

Differences in language patterns of participants with specific language impairment and high-functioning autism may be useful to the clinician in helping to differentiate isolated language impairment from high-functioning autism. The results also support the conclusion that the two conditions are separable, and each exhibits a different pattern of language dysfunction.