Aperçu: G.M.
L'équipe a
identifié une personne avec un variant de faux-sens homozygote
(p.Ser103Pro) dans un résidu conservé du gène de biosynthèse GPI PIGH. Ce
gène code un composant essentiel du complexe phosphatidylinositol
N-acétylglucosaminyltransférase, dans la première étape de la
biosynthèse du glycosylphosphatidylinositol, un ancrage glycolipidique
ajouté à plus de cent protéines humaines, plusieurs étant critiques pour
l'embryogenèse et les fonctions neurologiques.
La personne atteinte avait une hypotonie, un retard de développement modéré et de l'autisme. Contrairement
à d'autres personnes ayant une déficience en GPI, le probant n'avait
pas d'épilepsie, mais il a eu deux épisodes de crises fébriles. Il avait une phosphatase alcaline normale et pas de brachytéléphalangie. Lors
de l'analyse de l'expression en surface de protéines ancrées au GPI sur
des granulocytes, il a été démontré qu'il présentait une déficience en
GPI.
Ceci
suggère que les mutations PIGH peuvent provoquer un syndrome avec
retard de développement et autisme, mais sans encéphalopathie
épileptique, et devraient augmenter la conscience de la nature
potentiellement délétère des variants bi-alléliques dans ce gène.
Hum Mutat. 2018 Mar 30. doi: 10.1002/humu.23426.
A PIGH mutation leading to GPI deficiency is associated with developmental delay and autism
Nguyen TTM1, Mahida SD2, Smith-Hicks C2, Campeau PM1,3.
Author information
- 1
- CHU Sainte-Justine research center, University of Montreal, Montreal, QC, Canada.
- 2
- Department of Neurogenetics, Kennedy Krieger Institute, Baltimore, MD, USA.
- 3
- Department of Pediatrics, University of Montreal, Montreal, QC, Canada.
Abstract
We
identified an individual with a homozygous missense variant
(p.Ser103Pro) in a conserved residue of the GPI biosynthesis gene PIGH.
This gene encodes an essential component of the phosphatidylinositol
N-acetylglucosaminyltransferase complex, in the first step of the
biosynthesis of glycosylphosphatidylinositol, a glycolipid anchor added
to more than one hundred human proteins, several being critical for
embryogenesis and neurological functions. The affected individual had
hypotonia, moderate developmental delay, and autism. Unlike other
reported individuals with GPI deficiency, the proband did not have
epilepsy, however, he did have two episodes of febrile seizures. He had
normal alkaline phosphatase and no brachytelephalangy. Upon analysis of
the surface expression of GPI-anchored proteins on granulocytes, he was
demonstrated to have a GPI deficiency. This suggest that PIGH mutations
may cause a syndrome with developmental delay and autism, but without an
epileptic encephalopathy, and should increase the awareness of the
potentially deleterious nature of bi-allelic variants in this gene. This
article is protected by copyright. All rights reserved.
- PMID:29603516
- DOI:10.1002/humu.23426