19 août 2019

Jugements sur des traits de personnalité dominante et l'honnêteté chez les adultes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) se caractérise par des troubles du fonctionnement social, de la communication, par la présence de comportements répétitifs et d'intérêts restreints. Le traitement anormal des visages a également été décrit comme une caractéristique neuropsychologique des TSA. Nous avons étudié la capacité de juger deux traits de personnalité chez les adultes avec un TSA par rapport aux adultes au développement typique (DT). Nous avons utilisé un dispositif de suivi de l'oeil pour explorer l'exploration des visages lorsque les participants jugeaient le degré de fiabilité et de domination des visages synthétiques. En résumé, nous avons constaté que les adultes avec un TSA étaient aussi capables que les adultes TD de juger les traits de personnalité de confiance et de domination du visage, lesquels reposaient sur une exploration similaire des visages synthétiques des deux populations.

2019 Aug 16. doi: 10.1007/s10803-019-04163-1.

Trustworthiness and Dominance Personality Traits' Judgments in Adults with Autism Spectrum Disorder

Latimier A1,2, Kovarski K3,4,5,6, Peyre H7,8,9, Fernandez LG3, Gras D3,10,11, Leboyer M11,12, Zalla T3,11.

Author information

1
Institut Jean Nicod, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France. alice.latimier@ens.fr.
2
Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France. alice.latimier@ens.fr.
3
Institut Jean Nicod, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France.
4
Fondation Ophtalmologique A. de Rothschild, Paris, France.
5
CNRS (Integrative Neuroscience and Cognition Center, UMR 8002), Paris, France.
6
Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Paris, France.
7
Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, ENS, EHESS, CNRS, PSL University, Paris, France.
8
Université Paris Diderot, Sorbonne Paris Cité, UMRS 1141, Paris, France.
9
Child and Adolescent Psychiatry Department, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Robert Debré Hospital, Paris, France.
10
Laboratoire de Linguistique Formelle, UMR 7110, CNRS, Comue USPC, Paris, France.
11
Fondation FondaMental, French National Science Foundation, Créteil, France.
12
AP-HP, DHU PePSy, Department of Psychiatry, Henri Mondor University Hospital, Inserm U 955, Créteil, France.

Abstract

Autism Spectrum Disorder (ASD) is characterized by impairments in social functioning, communication, and by the presence of repetitive behaviours and restricted interests. Abnormal processing of faces has also been described as a neuropsychological feature of ASD. We investigated the ability to judge two personality traits in adults with ASD in comparison to typically developed adults (TD). We used an eye tracking device to investigate the exploration of faces when participants judged the degree of trustworthiness and dominance of synthetic faces. In sum, we found that adults with ASD were as capable as TD adults to judge personality traits of face trustworthiness and dominance, which relied on similar exploration of the synthetic faces in the two populations.

TRIAL REGISTRATION: ClinicalTrials.gov NCT02628808.

PMID:31418129
DOI:10.1007/s10803-019-04163-1

Autonomisation chez les pères polonais d'enfants autistes et atteints du syndrome de Down: le rôle du soutien social et de la gestion du stress - rapport préliminaire

Aperçu: G.M.
CONTEXTE:
Bien que l’autonomisation (
octroi de davantage de pouvoir à des individus ou à des groupes pour agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques auxquelles ils sont confrontés, source Wikipédia) soit un facteur important dans l’adaptation des parents d’enfants ayant une déficience intellectuelle et développementale, notre compréhension de l’autonomisation chez les pères ou de son lien avec la gestion du stress et du soutien social subjectif est limitée. En Pologne, les familles ayant l'expérience avec des enfants ayant une déficience intellectuelle rencontrent de nombreux problèmes en raison d’un soutien insuffisant. Bien que la contribution des parents au développement de différentes formes de services pour les personnes handicapées soit cruciale, le potentiel des pères est sous-estimé et mal compris.
METHODES:
L'étude a recruté 35 pères d'enfants autistes ayant une déficience intellectuelle, 37 pères d'enfants atteints du syndrome de Down et 40 pères d'enfants au développement typique. Ils ont rempli trois questionnaires: Échelle d'habilitation de la famille, Questionnaire sur les moyens de faire face à l'adaptation et Questionnaire sur le soutien social - Formulaire abrégé.
RÉSULTATS:
Comparativement à d'autres groupes, l'autonomisation de la famille était plus faible chez les pères d'enfants autistes. Aucune différence de groupe n'a été trouvée pour le système de services et les dimensions communautaires de l'autonomisation. Chez les pères d'enfants autistes, le soutien social n'était pas lié à l'autonomisation, mais il existait une corrélation négative entre l'adaptation émotionnelle et le système de services. La satisfaction du soutien social chez les pères d'enfants atteints du syndrome de Down était en corrélation positive avec la dimension communautaire de l'autonomisation.
CONCLUSIONS:
Les résultats montrent que les pères d’enfants autistes avec un déficience intellectuelle ont besoin d’un soutien pour l’autonomisation de la famille et que l’importance de l’adaptation et du soutien social axés sur les émotions et les problèmes dans le contexte de l’autonomisation varie chez les pères d’enfants autistes et atteints du syndrome de Down. Ces résultats doivent être considérés comme préliminaires en raison de la taille réduite de l'échantillon.

2019 Aug 16. doi: 10.1111/jir.12681.

Empowerment in Polish fathers of children with autism and Down syndrome: the role of social support and coping with stress - a preliminary report

Author information

1
Faculty of Psychology, University of Warsaw, Warsaw, Poland.
2
Faculty of Pedagogy, Jan Długosz University in Częstochowa, Częstochowa, Poland.

Abstract

BACKGROUND:

Although empowerment is an important factor in the adaptation of parents of children with intellectual and developmental disabilities, our understanding of empowerment in fathers or how it relates to coping with stress and subjective social support is limited. In Poland, families with children with intellectual and developmental disabilities experience many challenges because of insufficient support. Although parental contribution to developing different forms of services for people with disability is crucial, the potential of fathers is underestimated and poorly understood.

METHODS:

The study enrolled 35 fathers of children with autism with intellectual disability, 37 fathers of children with Down syndrome and 40 fathers of typically developing children. They completed three questionnaires: Family Empowerment Scale, Ways of Coping Questionnaire and Social Support Questionnaire - Short Form.

RESULTS:

Compared with other groups, family empowerment was lower in fathers of children with autism. No group differences were found for the service system and community dimensions of empowerment. In the fathers of children with autism, social support was not related to empowerment, but there was a negative correlation between emotional coping and service system. Satisfaction with social support in fathers of children with Down syndrome correlated positively with the community dimension of empowerment.

CONCLUSIONS:

Results show that fathers of children with autism and intellectual disability require support in family empowerment and that the significance of emotion-focused and problem-focused coping and social support in the context of empowerment differs in fathers of children with autism and Down syndrome. These results should be considered preliminary because of the limited sample size.

KEYWORDS:

Down syndrome; autism; coping styles; empowerment; fathers; social support
PMID:31418969
DOI:10.1111/jir.12681

Comprendre l’anxiété chez les adultes autistes: étude de sa relation avec l’intolérance suscitée par l’incertitude, les sensibilités sensorielles et les comportements répétitifs

Aperçu: G.M.
L'anxiété est présente à des taux élevés ) la fois chez les enfants et les adultes avec un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (dTSA). Un nombre croissant d’études ont mis en évidence le rôle potentiellement important que l’intolérance suscitée par l’incertitude pouvait avoir sur l’anxiété des personnes qui ont un dTSA, ainsi que leurs relations avec les sensibilités sensorielles et les comportements répétitifs. 
En réponse à un manque d'études impliquant des adultes, cette étude a examiné des données d'enquêtes autodéclarées concernant l'intolérance à l'incertitude, les sensibilités sensorielles, les comportements répétitifs et l'anxiété dans un échantillon de 176 adultes avec un dTSA (âge moyen = 42 ans). 
L’intolérance vis-à-vis de l’incertitude et l’anxiété était élevée par rapport aux adultes non autistes (N = 116) et des corrélations positives significatives ont été trouvées entre intolérance à l’incertitude, anxiété, comportements répétitifs et sensibilités sensorielles des sujets avec un dTSA.
L'intolérance à l'incertitude s'est révélée être un médiateur important entre les sensibilités sensorielles et l'anxiété, ainsi qu'entre l'anxiété et l'insistance sur des comportements identiques. 
Ces résultats n'étaient pas sensibles à l'âge. 
L'intolérance à l'incertitude est un facteur important à prendre en compte dans la conceptualisation et la gestion des taux d'anxiété élevés chez les adultes avec un dTSA.

2019 Aug 15:1362361319868907. doi: 10.1177/1362361319868907.

Understanding anxiety in adults on the autism spectrum: An investigation of its relationship with intolerance of uncertainty, sensory sensitivities and repetitive behaviours

Author information

1
1 UNSW Sydney, Australia.
2
2 Cooperative Research Centre for Living with Autism (Autism CRC), Australia.

Abstract

Anxiety is present in high rates in both children and adults on the autism spectrum. An increasing number of studies have highlighted the potentially important role that intolerance of uncertainty may have in anxiety for those on the spectrum, as well as their interrelationships with sensory sensitivities and repetitive behaviours. In response to a lack of studies involving adults, this study examined self-report survey data regarding intolerance of uncertainty, sensory sensitivities, repetitive behaviours and anxiety in a sample of 176 adults on the autism spectrum (mean age = 42). Intolerance of uncertainty and anxiety were both found to be elevated relative to non-autistic adults (N = 116) and significant, positive correlations were found between intolerance of uncertainty, anxiety, repetitive behaviours and sensory sensitivities in those on the spectrum. Intolerance of uncertainty was found to be a significant mediator between sensory sensitivities and anxiety, as well as between anxiety and insistence on sameness behaviours. These results were not sensitive to age. Intolerance of uncertainty is an important factor to be considered in the conceptualisation and management of elevated rates of anxiety for adults on the autism spectrum.
PMID:31416327
DOI:10.1177/1362361319868907

18 août 2019

La cognition sociale en tant que prédicteur des compétences fonctionnelles et sociales chez les adultes autistes sans déficience intellectuelle

Aperçu: G.M.
Les adultes autistes, y compris ceux sans déficience intellectuelle, ont généralement de piètres résultats sociaux et fonctionnels. Bien que la capacité cognitive sociale réduite dans l'autisme soit souvent théorisée comme un mécanisme de ces résultats médiocres, il y a eu étonnamment peu de travaux empiriques testant cette hypothèse. 
Ici, 103 adultes autistes sans déficience intellectuelle ont achevé une batterie complète comprenant huit tâches cognitives sociales validées psychométriquement pour une utilisation avec cette population (par exemple, la reconnaissance des émotions et la théorie de l'esprit), cinq tâches évaluant les capacités neurocognitives (par exemple, la vitesse de traitement et la mémoire de travail), des mesures de leurs compétences fonctionnelles basées sur la performance et une évaluation standardisée de leurs compétences sociales.
Collectivement, la combinaison des variables démographiques, du QI, de la performance neurocognitive et de la performance cognitive sociale représentait 49% de la variance des compétences fonctionnelles et 33% de la variance des compétences sociales. 
En ce qui concerne les compétences fonctionnelles, les variables démographiques, ainsi que la neurocognition générale et globale, ont représenté indépendamment une part importante de la variance, mais pas la cognition sociale. 
Cependant, la cognition sociale a joué un rôle important dans l’effet de la neurocognition sur les compétences fonctionnelles. La cognition sociale a également représenté une proportion significative de la variance dans les compétences sociales en plus de la contribution relativement importante de la neurocognition. 
Pris ensemble, les résultats indiquent que la capacité cognitive sociale contribue aux compétences fonctionnelles et sociales chez les adultes autistes sans déficience intellectuelle, mais que cette contribution peut être plus limitée et indirecte qu'on le suppose généralement.

2019 Aug 16. doi: 10.1002/aur.2195.

Social cognition as a predictor of functional and social skills in autistic adults without intellectual disability

Author information

1
The School of Behavioral and Brain Sciences, The University of Texas at Dallas, Richardson, Texas.

Abstract

Autistic adults, including those without intellectual disability, commonly experience poor social and functional outcomes. Although reduced social cognitive ability in autism is often theorized as a mechanism of these poor outcomes, there has been surprisingly little empirical work testing this assumption. Here, 103 autistic adults without intellectual disability completed a comprehensive battery that included eight social cognitive tasks psychometrically validated for use with this population (e.g., emotion recognition and theory of mind), five tasks assessing neurocognitive abilities (e.g., processing speed and working memory), performance-based measures of their functional skills, and a standardized assessment of their social skills. Collectively, the combination of demographic variables, IQ, neurocognitive performance, and social cognitive performance accounted for 49% of the variance in functional skills and 33% of the variance in social skills. For functional skills, demographic variables, and general and neurocognition independently accounted for a significant portion of the variance, but social cognition did not. Social cognition did, however, significantly mediate the effect of neurocognition on functional skills. Social cognition also accounted for significant proportion in the variance in social skills above and beyond the relatively large contribution of neurocognition. Taken together, findings indicate that social cognitive ability contributes to functional and social skills in autistic adults without intellectual disability, but this contribution may be more limited and indirect than commonly assumed. Autism Res 2019. © 2019 International Society for Autism Research, Wiley Periodicals, Inc. LAY SUMMARY: Many social programs for autistic adults presume that improving social cognition will translate to better life outcomes. In this study of 103 autistic adults without intellectual disability, we found that social cognitive abilities do contribute to real-world social and daily living skills, but this contribution is small and indirect once general-cognitive abilities are taken into account. Although results substantiate social cognition as an independent cognitive capacity in autism spectrum disorder, its unique contribution to functional and social outcomes may be more limited than previously assumed.
 
PMID:31419075
DOI:10.1002/aur.2195

Évaluation des comorbidités psychopathologiques chez les enfants et les adolescents avec un diagostic de "trouble du spectre de l'autisme" à l'aide de la liste de contrôle du comportement de l'enfant

Aperçu: G.M.
Les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) se caractérisent par des comorbidités psychiatriques et comportementales. La liste de contrôle du comportement de l'enfant (CBCL) fournit des mesures valides et bien établies des problèmes émotionnels, comportementaux et sociaux chez les enfants et les adolescents. 
Le but de la présente étude était de vérifier si les problèmes émotionnels, comportementaux et sociaux étaient modulés par la gravité des symptômes de TSA, le développement cognitif, le sexe et l'âge en analysant le CBCL dans un grand groupe d'enfants et d'adolescents avec un diagnostic de TSA (dTSA). 
Les résultats montrent qu'environ 30% des participants avec un dTSA présentaient des problèmes d'intériorisation et seulement 6% des problèmes d'extériorisation, les hommes présentant davantage de problèmes d'intériorisation que les femmes. Aucune corrélation n'a été trouvée entre les scores CBCL et les indices de sévérité des TSA. Cependant, des scores plus élevés de problèmes totaux CBCL ont été trouvés chez les enfants plus âgés et chez les enfants ayant de faibles capacités cognitives. La détection de problèmes comportementaux et émotionnels permet aux enfants avec un dTSA de suivre un traitement spécifique et individualisé tenant compte de leurs problèmes psychopathologiques.

2019 Jul 26;10:535. doi: 10.3389/fpsyt.2019.00535. eCollection 2019.

Assessment of Psychopathological Comorbidities in Children and Adolescents With Autism Spectrum Disorder Using the Child Behavior Checklist

Author information

1
Child and Adolescence Neuropsychiatry Unit, Department of Neuroscience, Children Hospital Bambino Gesù, Rome, Italy.

Abstract

Autism spectrum disorder (ASD) is characterized by psychiatric and behavioral comorbidities. The Child Behavior Checklist (CBCL) provides valid and well-established measures of emotional, behavioral, and social problems in children and adolescents. The aim of the present study was to verify whether emotional, behavioral, and social problems were modulated by ASD symptom severity, cognitive development, gender, and age by analyzing the CBCL in a large group of children and adolescents with ASD. The results show that around 30% of participants with ASD exhibited internalizing problems and only 6% externalizing problems, with males exhibiting more internalizing problems than females. No correlation was found between CBCL scores and indices of ASD severity. However, higher CBCL Total Problems scores were found in older children and in children with lower cognitive abilities. The detection of behavioral and emotional problems allows children with ASD to undergo specific and individualized treatment that takes into account their psychopathological problems.

PMID:31404318
PMCID:PMC6676343
DOI:10.3389/fpsyt.2019.00535

Système thérapeutique assisté basé sur l'apprentissage par renforcement pour les enfants autistes

Aperçu: G.M.
La thérapie assistée est de plus en plus utilisée dans les "troubles du spectre de l'autisme" (TSA) pour améliorer les interactions sociales et les compétences de communication au cours des dernières années. De nombreuses études ont prouvé que la forme de jeux de thérapie interactifs avait un effet positif sur les enfants autistes. Ainsi, notre étude a fourni un système thérapeutique assisté basé sur l'apprentissage par renforcement (AR) pour les enfants avec un diagnostic de TSA (dTSA), qui comporte cinq sous-jeux interactifs. 
Comme on le sait, il est nécessaire d’établir et de maintenir des interactions convaincantes dans le processus thérapeutique. Par conséquent, nous visons à adapter le contenu interactif aux émotions des enfants autistes. Cependant, en raison des différences atypiques et inhabituelles chez les enfants autistes, la plupart des systèmes reposent sur la formation hors ligne de petits échantillons de personnes et sur la reconnaissance en ligne, de sorte que les systèmes assistés existants sont limités dans leur capacité à mettre à jour automatiquement les paramètres système des nouvelles cartographies. . 
L'intégration de l'AR et de la régression vectorielle à l'aide de réseaux de neurones convolutionnels (CNN) a été utilisée pour traiter la mise à jour en ligne des poids du modèle de prédiction. Les étiquettes des émotions normalisées ont été évaluées par les thérapeutes. 
Onze enfants autistes en tant que sujets ont été invités à cette expérience et ont capturé des images vidéo du visage. L'expérience a duré cinq semaines de thérapie assistée intermittente et les résultats ont été évalués pour le système et l'effet de thérapie. 
Enfin, nous avons obtenu une réduction générale de l’erreur quadratique moyenne des résultats et des étiquettes de prévision du modèle. 
Bien qu'il n'y ait pas de différence significative dans les scores de l'Échelle de sensibilité sociale (SRS) avant et après la thérapie assistée (valeur p = 0,60), chez les sujets (Sub. 1, Sub. 2 et Sub.3), le score total de SRS est significativement réduit (Baisse moyenne de 19 points). 
Ces résultats démontrent l'efficacité du modèle de prédiction basé sur AR et montrent la faisabilité du système thérapeutique assisté chez les enfants autistes.

2019 Aug 14:1-11. doi: 10.1080/24699322.2019.1649072.

Assisted therapeutic system based on reinforcement learning for children with autism

Author information

1
a School of Computer and Communication Engineering, University of Science and Technology Beijing , Beijing , China.
2
b Peking University Institute of Mental Health , Beijing , China.

Abstract

Assisted therapy is increasingly used in autism spectrum disorders (ASD) for improving social interaction and communication skills in recent years. A lot of studies have proven that the form of interactive games for therapy has a good effect on children with autism. Thus, our study provided an assisted therapeutic system based on Reinforcement Learning (RL) for children with ASD, which has five interactive subgames. As is well known, it is necessary to establish and maintain compelling interactions in therapeutic process. Therefore, we aim to adjust the interactive content according to the emotions of children with autism. However, due to the atypical and unusually differences in children with autism, most systems are based on off-line training of small samples of individuals and online recognition, so the existing assisted systems are limited in their ability to automatically update system parameters of new mappings. The integration of RL and Convolutional Neural Network (CNN)-Support Vector Regression (SVR) was used to deal with the updating online of prediction model's weights. The normalized emotion labels were evaluated by the therapists. Eleven children with autism as subjects were invited in this experiment and captured facial video images. The experiment lasted for five weeks of intermittent assisted therapy, and the results were evaluated for the system and the therapy effect. Finally, we achieved a general reduction in the root mean square error of the model prediction results and labels. Although there is no significant difference in Social Responsiveness Scale (SRS) scores before and after assisted therapy (p value = 0.60), in individual subjects (Sub. 1, Sub. 2 and Sub.3), the SRS total score is significantly reduced (Average drop of 19 points). These results demonstrate the effectiveness of prediction model based on RL and show the feasibility of assisted therapeutic system in children with autism.
PMID:31411501
DOI:10.1080/24699322.2019.1649072

17 août 2019

Enquête nationale sur l'engagement des orthophonistes dans la pratique de collaboration interprofessionnelle en milieu scolaire: identification des facteurs prédictifs et des obstacles à la mise en œuvre

Aperçu: G.M.
But 
Cette étude a examiné les modèles de collaboration utilisés par les orthophonistes scolaires lors de la prestation de services d'éducation spécialisée, notamment les facteurs permettant de prévoir l'utilisation du modèle de pratique interprofessionnelle collaborative (PIP) et les obstacles à la collaboration. 
Méthode 
Les orthophonistes en milieu scolaire ont répondu à une enquête sur les modèles de collaboration dans leur milieu de travail. Des vignettes ancrées ont été créées pour déterminer leur implication dans 3 modèles différents (multidisciplinaire, interdisciplinaire et interprofessionnel) utilisés dans la fourniture de services d’éducation spéciale pendant l’évaluation et l’intervention. Des facteurs prédictifs appuyant et / ou entravant l'utilisation de la PIP ont été identifiés. 
Résultats 
Les résultats ont montré un faible pourcentage d'orthophonistes en milieu scolaire participant au PIP lors des évaluations initiales (8%), des réunions d'éligibilité (43%) et des sessions d'intervention (14%). 
Trois facteurs prédisaient l’utilisation de la PIP dans les écoles:  formation préalable en collaboration, années d’expérience et cadre éducatif. 
Les obstacles les plus fréquemment cités à l’engagement des orthophonistes dans la collaboration étaient les contraintes de temps / calendrier (48%), la résistance d’autres professionnels (23%) et le manque de soutien de la part des employeurs et de l’administration (11%). 
Conclusions 
Les résultats de la présente étude indiquent que des changements systémiques sont nécessaires aux niveaux des universités et des écoles publiques. Au niveau universitaire, les préprofessionnels ont besoin d'opportunités d'apprentissage collaboratif intégrées dans les programmes et les collèges. 
Les orthophonistes en milieu scolaire et les autres professionnels de l’éducation pourraient tirer profit d’un apprentissage intégré au poste de travail axé sur la PIP pour accroître leurs connaissances et leur engagement dans la PIP et améliorer les résultats des élèves.

2019 Aug 13:1-17. doi: 10.1044/2019_LSHSS-18-0100.

A National Survey of Speech-Language Pathologists' Engagement in Interprofessional Collaborative Practice in Schools: Identifying Predictive Factors and Barriers to Implementation

Author information

1
Center for Autism and Related Disorders, Kennedy Krieger Institute, Baltimore, MD.
2
Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, The Johns Hopkins University School of Medicine, Baltimore, MD.
3
Department of Speech-Language Pathology, University of St. Augustine for Health Sciences, Dallas, TX.
4
Department of Learning Sciences, University of Central Florida, Orlando.
5
Department of Communication Sciences and Disorders, James Madison University, Harrisonburg, VA.

Abstract

Purpose This study examined the models of collaboration used by school-based speech-language pathologists (SLPs) during the provision of special education services including factors predicting use of the interprofessional collaborative practice (IPP) model and barriers to collaboration. Method School-based SLPs responded to a survey on models of collaboration within their work setting. Anchored vignettes were created to determine their engagement in 3 different models (i.e., multidisciplinary, interdisciplinary, and interprofessional) used in the provision of special education services during evaluation and intervention. Predictive factors supporting and/or hindering the use of IPP were identified. Results Results demonstrated low percentages of school-based SLPs engaging in IPP during initial evaluations (8%), eligibility meetings (43%), and intervention sessions (14%). Three factors predicted use of IPP in schools: prior training in collaboration, years of experience, and educational setting. The most frequently cited barriers to SLPs' engagement in collaboration included time constraints/scheduling (48%), resistance from other professionals (23%), and lack of support from employers/administration (11%). Conclusions The results of the current study indicated that systemic change is needed at both the university and public school levels. At the university level, preprofessional students need collaborative learning opportunities that are integrated across programs and colleges. School-based SLPs and other education professionals could benefit from job-embedded learning focused on IPP to increase their knowledge and engagement in IPP and improve student outcomes. Supplemental Material https://doi.org/10.23641/asha.9340760.
PMID:31411947
DOI:10.1044/2019_LSHSS-18-0100

Prédire le taux de développement du langage à partir des habiletés motrices précoces chez les nourrissons à risque qui développent un "trouble du spectre de l'autisme"

Aperçu: G.M.
Le présent document avait pour objectif d'utiliser les données d'une étude prospective pour évaluer l'impact des habiletés motrices précoces sur le taux de développement du langage chez les nourrissons d'un frère ou d'une soeur âgé ayant un diagnostic de "trouble du spectre de l'autisme" (TSA), qui courent un risque accru de développer un TSA. 
Les nourrissons ont été testés de manière prospective à quatre moments (7, 14, 24 et 36 mois) et ont été évalués pour un TSA lors de la dernière visite. L'analyse de la courbe de croissance latente a été utilisée pour modéliser le taux de développement du langage à l'aide des échelles de comportement adaptatif de Vineland entre 7 et 36 mois chez les nourrissons présentant un risque familial élevé ou faible de TSA. 
Les scores moteurs des échelles de Mullen de l'apprentissage précoce à 7 mois ont été utilisés comme prédicteurs de la croissance du langage. 
Les scores moteurs bruts ont prédit le taux ultérieur de développement du langage expressif, mais non réceptif, chez les frères et sœurs à risque chez qui un diagnostic de TSA a ensuite été diagnostiqué. 
Bien que la tendance soit similaire pour la motricité fine, la relation n’atteignait pas la signification. Il semble que le retard moteur précoce influe sur le taux de développement du langage expressif, ce qui peut revêtir une importance particulière pour les nourrissons exposés à un risque accru de développer un TSA.

2015 May;13-14:15-24. doi: 10.1016/j.rasd.2014.12.012. Epub 2015 Mar 12.

Predicting the rate of language development from early motor skills in at-risk infants who develop autism spectrum disorder

Author information

1
Department of Psychology, Goldsmiths College, University of London, London, UK.
2
Biostatistics Department, Institute of Psychiatry, King's College London, London, UK.

Abstract

The aim of the current paper was to use data from a prospective study to assess the impact of early motor skills on the rate of language development in infants with an older sibling with Autism Spectrum Disorder (ASD), who are at increased risk of developing ASD themselves. Infants were tested prospectively at four points (7, 14, 24 and 36 months), and were assessed for ASD at the last visit. Latent growth curve analysis was used to model rate of language development using the Vineland Adaptive Behavior Scales between 7-36 months in infants at high and low familial risk for ASD. Motor scores from the Mullen Scales of Early Learning at 7 months were used as predictors of language growth. Gross motor scores predicted the subsequent rate of expressive, but not receptive, language development in at-risk siblings who were later diagnosed with ASD. Although the pattern was similar for fine motor skills, the relationship did not reach significance. It seems that early motor delay impacts the rate of development of expressive language, and this may be of particular importance to infants at increased risk of developing ASD.
PMID:31410102
PMCID:PMC6692163
DOI:10.1016/j.rasd.2014.12.012

Efficacité du jeu sérieux 'You & I' dans le changement des capacités de mentalisation d'adultes présentant une déficience intellectuelle légère à marginale: essai comparatif randomisé avec supériorité parallèle

Aperçu: G.M.
CONTEXTE:
Les personnes ayant une déficience intellectuelle de légère à limite présentent généralement des dysfonctionnements dans la mentalisation et la régulation du stress, ce qui entraîne des relations sociales problématiques et une détresse personnelle. 
Les programmes d'intervention peuvent améliorer les capacités de mentalisation. Le but de cette étude est d'examiner l'efficacité du jeu sérieux 'You & I' dans le changement des capacités de mentalisation et de la régulation du stress chez les adultes atteints de déficience intellectuelle légère à marginale.
METHODES:
Un essai comparatif randomisé sur la supériorité portant sur deux groupes parallèles sera utilisé chez 172 adultes présentant une déficience intellectuelle légère à marginale. Les participants seront assignés au hasard au groupe expérimental pour jouer au jeu sérieux 'You & I' ou à un groupe de contrôle de liste d'attente. Les participants seront évalués au début, après l'intervention (5 semaines après le début) et après l'intervention (6 à 8 semaines après l'intervention). Ils rempliront également des questionnaires sur les facteurs personnels, le développement personnel, le bien-être personnel, la validité sociale, le quotient du spectre autistique (variables démographiques), les capacités de mentalisation (mesure du résultat principal) et la régulation du stress (mesure du résultat secondaire).
DISCUSSION:
Le jeu sérieux 'You & I' vise à améliorer les capacités de mentalisation des adultes présentant une déficience intellectuelle légère à marginale, ce qui devrait permettre d'améliorer la régulation du stress dans les relations sociales. La particularité de l'étude est l'utilisation d'un jeu sérieux pour améliorer les capacités de mentalisation. 
Si l'intervention est efficace, le jeu sérieux peut être mis en œuvre à grande échelle dans les organisations de soins néerlandaises pour personnes handicapées mentales en tant qu'outil de prévention efficace pour améliorer les capacités de mentalisation.

2019 Aug 14;20(1):500. doi: 10.1186/s13063-019-3608-9.

Effectiveness of the serious game 'You & I' in changing mentalizing abilities of adults with mild to borderline intellectual disabilities: a parallel superiority randomized controlled trial

Author information

1
Department of Clinical Child and Family Studies, Amsterdam Public Health, Vrije Universiteit Amsterdam, Van der Boechorstraat 7, 1081 BT, Amsterdam, the Netherlands.
2
ASVZ, Touwbaan 1, 3360 AC, Sliedrecht, the Netherlands.
3
Ons Tweede Thuis, Veteranenlaan 7, 1183 DL, Amstelveen, the Netherlands.
4
Department of Clinical Child and Family Studies, Amsterdam Public Health, Vrije Universiteit Amsterdam, Van der Boechorstraat 7, 1081 BT, Amsterdam, the Netherlands. p.s.sterkenburg@vu.nl.
5
Bartiméus, Oude Arnhemse Bovenweg 3, 3941 XM, Doorn, the Netherlands. p.s.sterkenburg@vu.nl.

Abstract

BACKGROUND:

Persons with mild to borderline intellectual disabilities generally show dysfunctions in mentalization and stress regulation, resulting in problematic social relationships and personal distress. Intervention programs may improve mentalizing abilities. The aim of this study is to examine the effectiveness of the serious game 'You & I' in changing mentalizing abilities and stress regulation in adults with mild to borderline intellectual disabilities.

METHODS:

A two-arm, parallel, superiority randomized controlled trial will be used with 172 adults with mild to borderline intellectual disabilities. Participants will be randomly assigned to either the experimental group to play the serious game 'You & I' or a waitlist control group. Participants will be assessed at baseline, post intervention (5 weeks after baseline), and follow-up (6-8 weeks after post intervention). They also will fill in questionnaires for personal factors, personal development, personal well-being, social validity, autism spectrum quotient (demographic variables), mentalizing abilities (primary outcome measure), and stress regulation (secondary outcome measure).

DISCUSSION:

The serious game 'You & I' aims to improve mentalizing abilities in adults with mild to borderline intellectual disabilities, which is expected to lead to improved regulation of stress in social relationships. The study's unique feature is the use of a serious game to improve mentalizing abilities. If the intervention is effective, the serious game can be implemented on a broad scale in Dutch care organizations for people with intellectual disabilities as an effective preventive tool to improve mentalizing abilities.

TRIAL REGISTRATION:

Netherlands Trial Register, NTR7418 . Registered on 2 August 2018.
PMID:31412913
DOI:10.1186/s13063-019-3608-9

Le cerveau social sous-cortical du poisson-zèbre comme modèle d’étude des troubles du comportement social

Aperçu: G.M.
Les comportements sociaux sont essentiels à la survie et à la reproduction des espèces sociales. Beaucoup, sinon la plupart, des troubles neuropsychiatriques chez l'homme sont soit associés à des déficits sociaux sous-jacents, soit accompagnés de dysfonctionnements sociaux. Traditionnellement, des modèles de rongeurs ont été utilisés pour modéliser ces troubles du comportement. Cependant, les essais avec des rongeurs sont souvent difficiles à adapter à grande échelle, ce qui limite considérablement leur utilisation pour la science au niveau des systèmes. Ces dernières années, un nombre croissant d’études ont utilisé le poisson zèbre (Danio rerio) comme système modèle pour étudier le comportement social. 
Ces études ont démontré un potentiel clair pour surmonter certaines des limites des modèles de rongeurs. 
Dans cette revue, nous explorons la conservation évolutive d'un cerveau social sous-cortical entre téléostéens et mammifères, en tant que base biologique pour l'utilisation du poisson zèbre dans la modélisation des troubles du comportement social humain, tout en résumant des outils et essais expérimentaux pertinents. 
Nous discutons ensuite des avancées récentes tirées des tests de comportement social du poisson zèbre, de leurs applications dans l'étude de troubles associés, ainsi que des opportunités et des défis à venir.

2019 Aug 6;12(8). pii: dmm039446. doi: 10.1242/dmm.039446.

The zebrafish subcortical social brain as a model for studying social behavior disorders

Author information

1
Department of Pharmacology and Toxicology, College of Pharmacy, University of Utah, 30 S. 2000 East, Salt Lake City, UT 84112, USA.
2
Department of Pharmacology and Toxicology, College of Pharmacy, University of Utah, 30 S. 2000 East, Salt Lake City, UT 84112, USA randall.peterson@pharm.utah.edu.

Abstract

Social behaviors are essential for the survival and reproduction of social species. Many, if not most, neuropsychiatric disorders in humans are either associated with underlying social deficits or are accompanied by social dysfunctions. Traditionally, rodent models have been used to model these behavioral impairments. However, rodent assays are often difficult to scale up and adapt to high-throughput formats, which severely limits their use for systems-level science. In recent years, an increasing number of studies have used zebrafish (Danio rerio) as a model system to study social behavior. These studies have demonstrated clear potential in overcoming some of the limitations of rodent models. In this Review, we explore the evolutionary conservation of a subcortical social brain between teleosts and mammals as the biological basis for using zebrafish to model human social behavior disorders, while summarizing relevant experimental tools and assays. We then discuss the recent advances gleaned from zebrafish social behavior assays, the applications of these assays to studying related disorders, and the opportunities and challenges that lie ahead.
PMID:31413047
DOI:10.1242/dmm.039446

Facteurs génétiques contribuant au 'trouble du spectre de l'autisme" dans le syndrome de Williams-Beuren

Aperçu: G.M.
CONTEXTE:
Le phénotype neurocomportemental du syndrome de Williams-Beuren (WBS) se caractérise par une sociabilité accrue et des compétences linguistiques relativement préservées, souvent décrites comme étant opposées aux "troubles du spectre de l'autisme" (TSA). Cependant, la prévalence des TSA dans la WBS est 6 à 10 fois plus élevée que dans la population générale. 
Nous avons étudié les facteurs génétiques qui pourraient contribuer au phénotype TSA chez les personnes atteintes de WBS.
METHODES:
Nous avons étudié quatre hommes et quatre femmes atteintes de WBS et un diagnostic confirmé de TSA par le Autism Diagnostic Interview-Revised. Nous avons effectué une caractérisation moléculaire détaillée de la délétion et recherché des variants génomiques à l'aide du séquençage de l'exome.
RÉSULTATS:
Une suppression de novo de 1,55 Mb (6 cas) ou 1,83 Mb (2 cas) à 7h11,23 a été détectée chez 7/8 patients d'origine paternelle. Aucun point d'arrêt commun, mécanisme de suppression ou taille n'a été trouvé. Deux cas étaient hémizygotes pour l'allèle T rare à rs12539160 dans MLXIPL, précédemment associé à un TSA. Des variants rares hérités dans des gènes liés à un TSA ou à contraintes fonctionnelles et une mutation de novo non-sens du gène UBR5 ont été identifiés dans six cas, la charge étant plus élevée chez les femmes que chez les hommes (p = 0,016).
CONCLUSIONS:
La susceptibilité accrue aux TSA chez les patients atteints de WBS pourrait être due aux effets additifs de la délétion commune du WBS, des variants de séquence héréditaires et de novo rares dans les gènes liés aux TSA ailleurs dans le génome, avec une charge plus importante de mutations délétères requises pour les femmes, et variantes hypomorphes de l’allèle hémizygote ou des mécanismes d’action cis sur l’empreinte.

2019 Aug 14. pii: jmedgenet-2019-106080. doi: 10.1136/jmedgenet-2019-106080.

Genetic factors contributing to autism spectrum disorder in Williams-Beuren syndrome

Author information

1
Genetics Unit, Universitat Pompeu Fabra, Hospital del Mar Research Institute (IMIM), and Centro de Investigación Biomédica en Red de Enfermedades Raras (CIBERER), Universitat Pompeu Fabra Departament de Ciences Experimentals i de la Salut, Barcelona, Spain.
2
Clinical and Molecular Genetics Area, Vall Hebrón Hospital Research Institute (VHIR), Hospital Vall d'Hebron, Barcelona, Spain.
3
Fundacio Dexeus Salut de la Dona, Barcelona, Spain.
4
Genetics Unit, Universitat Pompeu Fabra, Hospital del Mar Research Institute (IMIM), and Centro de Investigación Biomédica en Red de Enfermedades Raras (CIBERER), Universitat Pompeu Fabra Departament de Ciences Experimentals i de la Salut, Barcelona, Spain icusco@vhebron.net.
5
SA Clinical Genetics, Women's and Children's Hospital, South Australian Health and Medical Research Institute (SAHMRI) and University of Adelaide, South Australian Health and Medical Research Institute, Adelaide, South Australia, Australia.

Abstract

BACKGROUND:

The hallmark of the neurobehavioural phenotype of Williams-Beuren syndrome (WBS) is increased sociability and relatively preserved language skills, often described as opposite to autism spectrum disorders (ASD). However, the prevalence of ASD in WBS is 6-10 times higher than in the general population. We have investigated the genetic factors that could contribute to the ASD phenotype in individuals with WBS.

METHODS:

We studied four males and four females with WBS and a confirmed diagnosis of ASD by the Autism Diagnostic Interview-Revised. We performed a detailed molecular characterisation of the deletion and searched for genomic variants using exome sequencing.

RESULTS:

A de novo deletion of 1.55 Mb (6 cases) or 1.83 Mb (2 cases) at 7q11.23 was detected, being in 7/8 patients of paternal origin. No common breakpoint, deletion mechanism or size was found. Two cases were hemizygous for the rare T allele at rs12539160 in MLXIPL, previously associated with ASD. Inherited rare variants in ASD-related or functionally constrained genes and a de novo nonsense mutation in the UBR5 gene were identified in six cases, with higher burden in females compared with males (p=0.016).

CONCLUSIONS:

The increased susceptibility to ASD in patients with WBS might be due to additive effects of the common WBS deletion, inherited and de novo rare sequence variants in ASD-related genes elsewhere in the genome, with higher burden of deleterious mutations required for females, and possible hypomorphic variants in the hemizygous allele or cis-acting mechanisms on imprinting.
PMID:31413120
DOI:10.1136/jmedgenet-2019-106080