Traduction partielle: G.M.
Transl Psychiatry. 2014 Jan 28;4:e354. doi: 10.1038/tp.2013.124.
Une nouvelle approche de calcul biostatistique implique une déphosphorylation altérée des récepteurs des facteurs de croissance comme associée à la sévérité de l'autisme
Wittkowski KM1, Sonakya V1, Bigio B1, Tonn MK2, Shic F3, Ascano M4, Nasca C5, Gold-Von Simson G6.
Résumé
La prévalence des troubles du spectre autistique (TSA) a augmenté de 20 fois au cours des 50 dernières années jusqu'à un taux > 1 % chez les enfants américains . Bien que les études de jumeaux témoignent d'un haut degré d'héritabilité , les facteurs de risque génétiques sont encore mal compris. Nous avons analysé les données de deux populations indépendantes en utilisant les données genetically structured wide-locus et ajouté des données de contrôles indépendants pour explorer l'épistasie (Note de traduction : interaction existant entre deux ou plusieurs gènes, qui masquent ou empêchent l'expression de facteurs situés à d'autres lieux génétiques ).[...]
D'après de récents résultats dans un trouble comorbide , l'absence d'épilepsie à l'enfance , nous avions émis l'hypothèse que l'orientation des axones et la signalisation du calcium sont impliqués dans l'autisme.
L'enrichissement des résultats des deux études avec des gènes connexes confirme cette hypothèse . Les variations supplémentaires spécifiques au TSA identifiées dans cette étude suggèrent un facteur de croissance prolongé se signalant comme une cause des formes plus sévères de TSA. Un autre groupe de gènes apparentés suggère les canaux chlorure et ions de potassium comme des cibles supplémentaires de médicaments spécifiques au TSA .
L'implication de facteurs de croissance indique le temps d' accélération de la croissance neuronale et l'élagage à l'âge de 9-24 mois comme la période pendant laquelle le traitement avec des modulateurs de canaux ioniques erait le plus efficace dans la prévention de la progression vers des formes plus sévères de l'autisme.
Par extension , la même approche de calcul biostatistique peut donner des aperçus profonds sur l'étiologie de nombreuses maladies communes à partir des données génétiques recueillies au cours de la dernière décennie .
Abstract
The prevalence of autism
spectrum disorders (ASDs) has increased 20-fold over the past 50 years
to >1% of US children. Although twin studies attest to a high degree
of heritability, the genetic risk factors are still poorly understood.
We analyzed data from two independent populations using u-statistics for
genetically structured wide-locus data and added data from unrelated
controls to explore epistasis. To account for systematic, but
disease-unrelated differences in (non-randomized) genome-wide
association studies (GWAS), a correlation between P-values and minor
allele frequency with low granularity data and for conducting multiple
tests in overlapping genetic regions, we present a novel study-specific
criterion for 'genome-wide significance'. From recent results in a
comorbid disease, childhood absence epilepsy, we had hypothesized that
axonal guidance and calcium signaling are involved in autism
as well. Enrichment of the results in both studies with related genes
confirms this hypothesis. Additional ASD-specific variations identified
in this study suggest protracted growth factor signaling as causing more
severe forms of ASD. Another cluster of related genes suggests chloride
and potassium ion channels as additional ASD-specific drug targets. The
involvement of growth factors suggests the time of accelerated neuronal
growth and pruning at 9-24 months of age as the period during which
treatment with ion channel modulators would be most effective in
preventing progression to more severe forms of autism.
By extension, the same computational biostatistics approach could yield
profound insights into the etiology of many common diseases from the
genetic data collected over the last decade.
- PMID: 24473445