06 septembre 2011

Do distinct atypical cortical networks process biological motion information in adults with Autism Spectrum Disorders?

Traduction: G.M.

Est-ce que des réseaux corticaux atypiques traitent les informations des mouvements biologiques chez les adultes atteints de troubles du spectre autistique ?
McKay LS, Simmons DR, McAleer P, Marjolaine D, J Piggot, Pollick FE.

Source
École de psychologie, Université de Glasgow, Glasgow G12 8QB, Royaume-Uni, Pays-Bas Institut des neurosciences, Meibergdreef 47, Amsterdam 1105BA, Pays-Bas.

Résumé
Que les gens atteints de troubles du spectre autistique (TSA) aient un déficit spécifique lors du traitement mouvement biologique a été un sujet de nombreux débats.
Nous avons utilisé des méthodes psychophysiques pour déterminer les seuils comportementaux individuels dans un paradigme de discrimination de la direction d'un point lumineux, avec des groupes petits mais soigneusement appariées d'adultes avec et sans TSA (N = 10 par groupe) .
Ces seuils ont été utilisés pour établir le niveau de stimulation individuelle dans une tâche identique lors d'un IRMf, dans le but d'égaliser l'exécution des tâches pour l'ensemble des participants, tandis qu'ils étaient à l'intérieur du scanner.
Les résultats de cette enquête montrent que malgré les performances comportementales comparables à l'intérieur et l'extérieur du scanner, le groupe de TSA montre un schéma différent de l'activation du Blood-oxygen-level dependence (BLOD) de celui du groupe TD en réponse à des stimulus de même niveau.
Par ailleurs, l'analyse de connectivité suggère que les principales différences entre les groupes est que le groupe TD utilise un réseau unitaire, avec des informations passant pour les régions pariétales et temporelle , tandis que le groupe TSA utilisent deux réseaux distincts, un qui utilise les zones sensibles au mouvement et un autre qui utilise les zones sensibles aux formes.
Par ailleurs, un lien temporo-pariétal qui est présent dans le groupe TD est manquant dans le groupe TSA.
Nous proposons provisoirement que ces différences peuvent être dues à la connectivité dysfonctionnelle précoce dans le cerveau des personnes atteintes de TSA, qui dans une certaine mesure est compensée par un recâblage chez les adultes à haut niveau de fonctionnement cognitif.

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