Disturbance in voluntary control of saccadic eye movements in disorders of social brain

Traduction expresse : G.M.

Seishin Shinkeigaku Zasshi. 2012; 114 (8) :941-8. 

Perturbation dans le contrôle volontaire des saccades oculaires dans les troubles du cerveau social

J Fukushima . 

Source 

Département des sciences de la réadaptation, Faculté des sciences de la santé, Université de Hokkaido. 

Résumé

Les troubles du cerveau social comprennent les troubles du spectre autistique (TSA), la schizophrénie (SZ) et les troubles de la personnalité schizoïde et schizotypique--. 

Le TSA est l'un des troubles du développement avec le dysfonctionnement du cerveau, mais la physiopathologie n'a pas été précisée. En revanche, des études récentes suggèrent que les patients atteints de schizophrénie présentent des résultats pathologiques principalement dans le cortex frontal et temporal.

Les zones frontales liées au  mouvements oculaires sont impliquées dans le contrôle volontaire des mouvements oculaires saccadés comme les anti-saccades. 

Nous avons examiné le contrôle volontaire des saccades oculaires chez 13 sujets adultes âgés de 20-35 atteints de TSA et comparé les résultats avec les performances de 13 témoins. 

Dans la tâche anti-saccade, les sujets avec TSA ont montré des taux d'erreur de 37,3 + / - 27,6 (moyenne + / - écart-type)%, soit nettement plus que chez les témoins (13,8 + / - 14,1%), alors que seuls 5 sujets TSA ont montré des taux d'erreur plus élevés que la moyenne + 2 des contrôles. 

Il a été montré que les patients schizophrènes présentaient des anomalies dans la tâche antisaccade y compris un taux d'erreur plus élevé et de plus longues latences. 

Dans notre étude, environ 70% des 99 patients schizophrènes présentaient des anomalies dans le travail anti-saccade. 

Les difficultés à inhiber les saccades réflexes et saccades initiateurs sans cible basée sur la mémoire de travail suggèrent le dysfonctionnement des secteurs frontaux de mouvement oculaire tels que le champ frontal d'oeil, le champ supplémentaire d'oeil et le cortex préfrontal.

Bien que le nombre de sujets examinés TSA a été relativement faible, le pourcentage de sujets qui ont montré des taux d'erreur significativement plus élevées (moyenne 37,3%) a été inférieur par rapport à ceux des schizophrènes (moyenne 70%), ce qui suggère une participation moindre des aires frontales des mouvements oculaires liées au TSA.