Traduction : G.M.
Bashir S, Varnet M, Yoo WK, Mizrahi I, Theoret H, Pascual-Leone A.
Source
Berenson-Allen Center for Noninvasive Brain Stimulation, Department of Neurology, Beth Israel Deaconess Medical Center, Harvard Medical School, Boston, MA, USA Autism Research and Treatment Center and AL-Amodi Autism Research Chair, Faculty of Medicine, Department of Physiology, King Saud University, Riyadh, Saudi Arabia.
Objectif
Même après une lésion cérébrale traumatique légère (TBI) les symptômes peuvent être de longue durée et ne jamais se résoudre complètement.
Le substrat neurophysiologique de ces déficits durables reste incertain.Le substrat neurophysiologique de ces déficits durables reste incertain.
Méthodes
Nous rapportons ici les résultats d'un homme auparavant en bonne santé testé 2 et 6 semaines après une commotion cérébrale bien documenté.
Les résultats ont été comparés avec 12 sujets témoins.Tous les sujets ont subi une imagerie par résonance magnétique (IRM) et par diffusion-tenseur du cerveau (DTI).Les analyses comprenaient une évaluation neuropsychologique et l'évaluation physiologique avec Stimulation Magnétique Trancranienne (TMS) et Electro Encéphalogramme (EEG), balance d'excitateur/inhibiteur et plasticité cérébrale.
Résultats
Bien que l'IRM, le DTI et les évaluations neuropsychologiques n'ont révélé aucune anomalie, les tests neurophysiologiques ont révélé des anomalies infracliniques chez notre patient: (1) la facilitation intracorticale significativement plus élevée que le groupe témoin sur deux points, (2) l'inhibition intracorticale vraisemblablement médiée par des récepteurs GABAB a été l'absence à la semaine 2, mais est revenue à la valeur normale à la semaine 6 (3); des mécanismes anormaux de la plasticité à la semaine 2, qui se normalisent à la semaine 6.
Conclusions
Ces résultats démontrent une altération transitoire de la physiologie cérébrale corticale à la suite d'une commotion cérébrale indépendante des constatations anatomiques et des fonctions neuropsychologiques. Cette étude de cas suggère que des mesures TMS peuvent servir de biomarqueurs sensibles de anomalies cérébrales physiologiques après une commotion cérébrale.
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