01 novembre 2014

L'analyse de la structure du visage sépare les troubles du spectre autistique en sous-groupes cliniques significatifs

Traduction: G.M.

J Autism Dev Disord. 2014 Oct 29. [Epub ahead of print]

Facial Structure Analysis Separates Autism Spectrum Disorders into Meaningful Clinical Subgroups

Author information

  • 1Applied Computational Intelligence Lab, Department of Electrical and Computer Engineering, Missouri University of Science and Technology, 301 W. 16th St, Rolla, MO, 65409, USA.

Résumé

Des analyses variées de partitionnement de données ont été appliquées à des mesures de surface du visage de 62 garçons prépubères avec un autisme essentiel (Note de traduction: l'autisme essentiel semble être hérité, se produisant dans les personnes ayant plus de parents avec autisme et un plus grand ratio homme/femme) afin de déterminer si la morphologie du visage constitue un biomarqueur réalisable pour la délimitation d'un sous groupe distinct de troubles  du spectre autistique (TSA).
Une étude antérieure a indiqué l'utilité de la morphologie du visage pour les sous-groupes d'autisme (Aldridge et al in Mol Autisme 2 (1):. 15, 2011). Les distances géodésiques entre les points de repère de visages standardisés ont été mesurées à partir d'images stéréo-photogrammétriques en trois dimensions. Les sujets ont été évalués pour des symptômes liés à l'autisme, neurologiques, cognitifs, familiaux, et des variantes phénotypiques. Le groupe le plus compact se caractérise cliniquement par un TSA sévère, une déficience cognitive importante et une régression du langage. 
Cela permet de vérifier l'utilité des sous-types de TSA fondé le visage et valide le sous-groupe de TSA sévère d'Aldridge et al., en dépit des différentes techniques. Cela suggère que la régression du langage peut définir un sous-groupe unique de TSA avec différences étiologiques potentielles.
PMID: 25351828

Abstract

Varied cluster analysis were applied to facial surface measurements from 62 prepubertal boys with essential autism to determine whether facial morphology constitutes viable biomarker for delineation of discrete Autism Spectrum Disorders (ASD) subgroups. Earlier study indicated utility of facial morphology for autism subgrouping (Aldridge et al. in Mol Autism 2(1):15, 2011). Geodesic distances between standardized facial landmarks were measured from three-dimensional stereo-photogrammetric images. Subjects were evaluated for autism-related symptoms, neurologic, cognitive, familial, and phenotypic variants. The most compact cluster is clinically characterized by severe ASD, significant cognitive impairment and language regression. This verifies utility of facially-based ASD subtypes and validates Aldridge et al.'s severe ASD subgroup, notwithstanding different techniques. It suggests that language regression may define a unique ASD subgroup with potential etiologic differences.



Aucun commentaire: