Aperçu: G.M.
De
nombreux gènes d'épilepsie ont été identifiés au cours des dernières
années, principalement dans les formes monogéniques (rares) et grâce à
la disponibilité accrue et au coût réduit des approches de séquençage de
nouvelle génération. Outre
le groupe de gènes de l'épilepsie codant pour diverses sous-unités de
canaux ioniques (par exemple, sous-unités de canaux sodium ou potassium,
récepteurs GABA ou récepteurs NMDA au glutamate), de nouveaux gènes
d'épilepsie codant pour des protéines jouant un large éventail de rôles
physiologiques aux niveaux cellulaires et moléculaires, tels que les
protéines synaptiques, les membres de la voie mTOR, ou les protéines
impliquées dans le remodelage de la chromatine.
Le
tableau d'ensemble est en quelque sorte compliqué: un gène d'épilepsie
donné peut être associé à plus d'un phénotype épileptique, et avec des
degrés variables de sévérité, des formes bénignes aux formes sévères
(par exemple encéphalopathies épileptiques) et à divers états comorbides
des "troubles du spectre de l'autisme".
Inversement,
un syndrome épileptique donné peut être associé à différents gènes,
dont certains ont des liens évidents les uns avec les autres (par
exemple codant différentes sous-unités du même récepteur) alors que
d'autres n'ont pas de relations claires. Des
variations du nombre de copies génomiques ont également été détectées,
dont certaines, bien que rares, peuvent conférer un risque élevé à
l'épilepsie.
Alors
que la traduction de l'identification des gènes en médecine ciblée
reste difficile, les progrès de la génétique de l'épilepsie
révolutionnent actuellement le diagnostic génétique et le conseil
génétique. L'identification des gènes de l'épilepsie constitue également un point
de départ pour déchiffrer les mécanismes physiopathologiques
sous-jacents via la conception et l'étude des modèles cellulaires et
animaux les plus pertinents - qui peuvent à leur tour fournir des
preuves de principe pour les futures épilepsies humaines.
Presse Med. 2017 Dec 22. pii: S0755-4982(17)30479-7. doi: 10.1016/j.lpm.2017.10.020.
Genetics of human epilepsies: Continuing progress
Author information
- 1
- Mediterranean Institute of Neurobiology (INMED), Inserm U901, parc scientifique de Luminy, BP 13, 13273 Marseille cedex 09, France. Electronic address: pierre.szepetowski@inserm.fr.
Abstract
Numerous
epilepsy genes have been identified in the last years, mostly in the
(rare) monogenic forms and thanks to the increased availability and the
decreased cost of next-generation sequencing approaches. Besides the
somehow expected group of epilepsy genes encoding various ion channel
subunits (e.g. sodium or potassium channel subunits, or GABA receptors,
or glutamate-gated NMDA receptors), more diversity has emerged recently,
with novel epilepsy genes encoding proteins playing a wide range of
physiological roles at the cellular and molecular levels, such as
synaptic proteins, members of the mTOR pathway, or proteins involved in
chromatin remodeling. The overall picture is somehow complicated: one
given epilepsy gene can be associated with more than one epileptic
phenotype, and with variable degrees of severity, from the benign to the
severe forms (e.g. epileptic encephalopathies), and with various
comorbid conditions such as migraine or autism
spectrum of disorders. Conversely, one given epileptic syndrome may be
associated with different genes, some of which have obvious links with
each other (e.g. encoding different subunits of the same receptor) while
other ones have no clear relationships. Also genomic copy number
variations have been detected, some of which, albeit rare, may confer
high risk to epilepsy. Whereas translation from gene identification to
targeted medicine still remains challenging, progress in epilepsy
genetics is currently revolutionizing genetic-based diagnosis and
genetic counseling. Epilepsy gene identification also represents a key
entry point to start in deciphering the underlying pathophysiological
mechanisms via the design and the study of the most pertinent cellular
and animal models - which may in turn provide proofs-of-principle for
future applications in human epilepsies.
- PMID:29277263
- DOI: 10.1016/j.lpm.2017.10.020
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