12 mai 2017

Les effets physiologiques et psychologiques de l'ostracisme chez les adultes avec un diagnostic de TSA

Aperçu: G.M.
Alors que la plupart des gens connaissent une certaine forme d'ostracisme à un moment donné de leur vie, il se manifeste beaucoup plus souvent chez les personnes avec un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme ( TSA). On sait peu de choses sur la façon dont cette exclusion sociale est interprétée, expérimentée ou gérée.  
Cette étude visait à explorer les effets psychologiques (les besoins de l'humeur et les besoins sociaux) ainsi que les effets physiologiques (stimulation) de l'ostracisme en utilisant un paradigme bien établi, Cyberball. Les résultats n'ont démontré aucune différence entre les groupes sur les besoins sociaux, mais l'état d'esprit a été jugé plus négatif par les TSA dans leur ensemble.
Les personnes avec TSA  ont connu une excitation physiologique accrue, mais alors que ces individus ont déclaré une humeur générale générale, cette réponse à l'ostracisme n'a pas été exprimée comme émotionnellement significative pour ces personnes, ce qui suggère des difficultés interoceptives possibles dans cette population.  
L'étude met en évidence la nécessité de comprendre à la fois les personnes sans TSA et l'intervention de cette détresse émotionnelle chez les personnes avec TSA. 


J Autism Dev Disord. 2017 May 9. doi: 10.1007/s10803-017-3146-9.

The Physiological and Psychological Effects of Ostracism in Adults with ASD

Author information

1
School of Psychology, University of New South Wales, Sydney, NSW, 2052, Australia. e.trimmer@psy.unsw.edu.au.
2
School of Psychology, University of New South Wales, Sydney, NSW, 2052, Australia.
3
Newcastle University, Newcastle, Australia.

Abstract

Whilst some form of ostracism is experienced by most people at some point in their lives, it is experienced far more often in individuals with Autism Spectrum Disorder (ASD). Little is known about how this social exclusion is interpreted, experienced or managed. This study aimed to explore the psychological (mood and social needs) as well as the physiological (arousal) effects of ostracism using a well-established paradigm, Cyberball. Results demonstrated no differences between groups on social needs, however, mood was rated as more negatively by ASDs overall. Arousal was increased in when excluded compared with when excluded for ASDs, but not for controls. Overall, individuals with ASD experienced heightened physiological arousal but whilst these individuals reported overall lower mood, this response to ostracism was not expressed as emotionally significant to these individuals, suggesting possible interoceptive difficulties in this population. This highlights the need for both understanding in non-ASD individuals and intervention of this emotional distress in individuals with ASD.
PMID:28488077
DOI:10.1007/s10803-017-3146-9

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