12 avril 2017

Effets de l'adaptation inadéquate quotidienne sur le sommeil nocturne des mères

Aperçu: G.M.
L'étude a examiné les effets de la rumination quotidienne et de l'inhibition en réponse aux facteurs de stress sur le sommeil objectif et subjectif chez les mères.
Les participantes étaient 183 mères, comprenant des mères chroniquement stressées d'enfants avec un diagnostic de trouble du spectre de l'autisme (M-TSA; n = 92) et des mères d'enfants neurotypiques appariés selon l'âge (M-NT; n = 91).
Dans une conception longitudinale intensive, les participantes ont fourni des rapports de rumination quotidienne et d'inhibition, de sommeil défini par l'actigraphie nocturne et de la qualité du sommeil de nuit pendant sept jours consécutifs au départ, à 9 mois et à 18 mois.
Parmi les M-NT avec des symptômes dépressifs supérieurs à la moyenne, une rumination quotidienne plus élevée était associée à un temps de sommeil total plus court. 
La rumination a été associée à une plus grande fragmentation du sommeil chez les M-NT au niveau de la tendance. 
La rumination n'a pas été associée à la latence du début du sommeil chez les M-NT, ni  avec aucun des résultats de sommeil chez les M-TSA. L'inhibition n'était associée à aucun résultat de sommeil.
L'étude fournit de nouvelles preuves de l'effet de la rumination sur la durée de sommeil objectivement mesurée chez les M-NT.  
L'adaptation n'était pas liée au sommeil chez les M-TSA.  
Compte tenu de la prévalence du sommeil médiocre chez les mères, les travaux futurs devraient examiner les facteurs modifiables qui perpétuent la perturbation du sommeil.
 
Psychol Health. 2017 Apr 9:1-14. doi: 10.1080/08870446.2017.1310863.

Effects of daily maladaptive coping on nightly sleep in mothers

Author information

1
a Department of Psychiatry , University of California , San Francisco , CA , USA.
2
b School of Kinesiology, University of British Columbia , Vancouver , Canada.

Abstract

OBJECTIVE:

We examined effects of daily rumination and suppression in response to stressors on objective and subjective sleep among mothers.

DESIGN:

Participants were 183 mothers, including chronically stressed mothers of children with an autism spectrum disorder (M-ASD; n = 92) and age-matched mothers of neurotypical children (M-NT; n = 91). In an intensive longitudinal design, participants provided reports of daily rumination and suppression, nightly objective actigraphy-defined sleep and nightly subjective sleep quality for seven consecutive days at baseline, 9 months and 18 months.

MAIN OUTCOME MEASURES:

Total sleep time, sleep fragmentation, sleep onset latency, and subjective sleep quality.

RESULTS:

Among M-NT with above average depressive symptoms, higher daily rumination was associated with shorter total sleep time. Rumination was associated with more sleep fragmentation among M-NT at the trend level. Rumination was not associated with sleep onset latency among M-NT, or with any sleep outcomes among M-ASD. Suppression was not associated with any sleep outcomes.

CONCLUSION:

We provide novel evidence of the effect of rumination on objectively measured sleep duration among M-NT. Coping was not related to sleep among M-ASD. Given the prevalence of poor sleep among mothers, future work should examine modifiable factors perpetuating sleep disturbance.

KEYWORDS:

mothers; rumination; sleep fragmentation; sleep onset latency; sleep quality; suppression; total sleep time

PMID: 28391720
DOI: 10.1080/08870446.2017.1310863

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