Traduction: G.M.
Elife. 2014 Aug 19;3:e02917. doi: 10.7554/eLife.02917.
Trouble de l'autisme et de déficit d'attention / hyperactivité chez les personnes ayant des antécédents familiaux de consommation d'alcool des troubles
Sundquist J1, Sundquist K2, Ji J3.
Author information
- 1Center for Primary Health Care Research, Lund University, Malmö, Sweden Stanford Prevention Research Center, Stanford University School of Medicine, Stanford, United States jan.sundquist@med.lu.se
- 2Center for Primary Health Care Research, Lund University, Malmö, Sweden Stanford Prevention Research Center, Stanford University School of Medicine, Stanford, United States.
- 3Center for Primary Health Care Research, Lund University, Malmö, Sweden jianguang.ji@med.lu.se
Abstract
Recent studies suggest de novo mutations may involve the pathogenesis of autism and attention-deficit/hyperactivity disorder
(ADHD). Based on the evidence that excessive alcohol consumption may be
associated with an increased rate of de novo mutations in germ cells
(sperms or eggs), we examine here whether the risks of autism
and ADHD are increased among individuals with a family history of
alcohol use disorders (AUDs). The standardized incidence ratios (SIRs)
of autism and
ADHD among individuals with a biological parental history of AUDs were
1.39 (95% CI 1.34-1.44) and 2.19 (95% CI 2.15-2.23), respectively,
compared to individuals without an affected parent. Among offspring
whose parents were diagnosed with AUDs before their birth, the
corresponding risks were 1.46 (95% CI 1.36-1.58) and 2.70 (95% CI
2.59-2.81), respectively. Our study calls for extra surveillance for
children with a family history of AUDs, and further studies examining
the underlying mechanisms are needed.
Sur la base de la preuve que la consommation excessive d'alcool peut être associée à une augmentation du taux de mutations de novo dans les cellules germinales (spermatozoïdes ou ovules), nous examinons ici si les risques d'autisme et de TDAH sont augmentés chez les personnes ayant des antécédents familiaux des troubles de consommation d'alcool (AUDs).
Les ratios d'incidence standardisés (SIR) de l'autisme et du TDAH chez les personnes ayant des antécédents de AUDs chez les parents biologiques étaient de 1,39 (IC à 95% 1,34 à 1,44) et de 2,19 (IC 95% 2.15 à 2.23), respectivement, par rapport aux personnes sans parent affecté .
Parmi les enfants dont les parents ont été diagnostiqués avec AUDs avant leur naissance, les risques correspondants étaient de 1,46 (IC à 95% 1,36 à 1,58) et de 2,70 (IC à 95% 2,59 à 2,81), respectivement.
Notre étude appelle à une surveillance accrue des enfants ayant des antécédents familiaux de AUDs, et d'autres études portant sur les mécanismes sous-jacents sont nécessaires.
DOI: http://dx.doi.org/10.7554/eLife.02917.001.
Copyright © 2014, Sundquist et al.
Résumé
Des études récentes suggèrent que des mutations de novo peuvent impliquer la pathogénie de l'autisme et du trouble de déficit d'attention/hyperactivité (TDAH).Sur la base de la preuve que la consommation excessive d'alcool peut être associée à une augmentation du taux de mutations de novo dans les cellules germinales (spermatozoïdes ou ovules), nous examinons ici si les risques d'autisme et de TDAH sont augmentés chez les personnes ayant des antécédents familiaux des troubles de consommation d'alcool (AUDs).
Les ratios d'incidence standardisés (SIR) de l'autisme et du TDAH chez les personnes ayant des antécédents de AUDs chez les parents biologiques étaient de 1,39 (IC à 95% 1,34 à 1,44) et de 2,19 (IC 95% 2.15 à 2.23), respectivement, par rapport aux personnes sans parent affecté .
Parmi les enfants dont les parents ont été diagnostiqués avec AUDs avant leur naissance, les risques correspondants étaient de 1,46 (IC à 95% 1,36 à 1,58) et de 2,70 (IC à 95% 2,59 à 2,81), respectivement.
Notre étude appelle à une surveillance accrue des enfants ayant des antécédents familiaux de AUDs, et d'autres études portant sur les mécanismes sous-jacents sont nécessaires.
DOI: http://dx.doi.org/10.7554/eLife.02917.001.
Copyright © 2014, Sundquist et al.
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